PRÉFACE.
«
prennent soi~ d'assemhler les citoyens, et les
ce
ra1lier comme aux offices · sérieux de la dé–
ce
votion, aussi aux exercices _et jeux. La société
«
et amitié s'en augmente: et puis _on ne ]eur
«
sauroit concéderdes passe-temps plus réglezque
«
ceulx qui se font en présence de chacun, et
a
la
<<
veue mesmedu magistrat; et trouverois raison- .
<e
nable que le prince
a
ses dépens en gratifiast
«
quelquefois la commune; et qu'aux villes po-
(<
puleuses
il
y
eust eles lieux _destinez et disposez
u
pour ces spectacles; quelque divertissement de
(( pires actions et oc.cultes. Pour revenir
a
mon
«
propos,
il
n'y a tel que d'alleicher l'appétit et
<e
l'affection; aultrement on ne faict que desasnes
<<
chargés de livres : on leur d~nne
a
c.oups de
« fouet , en garde , leur pochette pleine de
«
séience; laquelle., pour bien faire,
il
ne fault
«
pas seulement loger .chez soi, il la
fault
espou–
«
ser.
))1