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B6

T R A

tie infenfible ou prefquc infenfiblc des m:mvaifes

~c~fi~~;sT;~~r~Ír:Ci~~rf!~~lf~J';i~~s ir~~~~~~~

tomes les évacu:nions fenfibles enícmble. L'cx–

piration qu'on faic par

la

bouche en un

jou~

va

~~(c~~sJ:ui~~!~s~:~~e

i

r~n~i~·::i:~i:í~~fi~~~"n!~;~~

tera jufques

3.

cinq.

11

y

a mCmc des gens

qui

s'évacucni. auranr en un jour n:uurel par l'infenfiblc

Tranfpirarion , qu.'en quinze jours p:!r les fcllcs.

Comme la malfe du fang

dl:

dans un mouvcmcnt·

continucl de pene

&

de

reparacion

,

&

qu'un

~~~; 1:i~: ~~fceº~~~º~:fiG~~e. ~~i~a~t~~.¡f~c~

uantpirc :mrnm mediaremenc

ou

immedi.uemem,

fuuce dequoi fon

corps prcndr.oic

en fon peu

~e

tems une

groíl~ur

cxcraordinairc. Cene Tn.nfp1-

ratio11 fe fair fans qu'il reíle aucunc lic ou aucune

tCce mone,

&

ce

n'dl: pas l'ouvrage

de la

chalcur

fcule , puiíquc

la

chalcur , fur-cour

fi

elle

dl:

fans

ffammc , recluir rous les mixtes humides en rnf

&

en

ch:ubon ,

&

jamai3 fans refidu. Elle (e faiten parde

par

Ic

·mouvemcnr concinuel de la

fennematio~

,

&

en partie par

la

concinuelle inípirarion de l'air.

L'air

qui

volarilife pluficurs chofcs que le fcu ren–

droic fixes, pcnerranr mur le corps de

l'ani1~1al

dans la reípirarion , l'expiration

&

la Tr:mfpira–

tion, eíl:lacaufe principale de la volarilifacion

&

de

Ja

difTolution totalc du í:ing

&

du

fue

nourricicr ,

&

par

(a

verm élaíl:ique il avance pui(f:i:mmem le

monvemenc de la Tranfpirarion. (,'cíl

<l

raifon

de

l'air que l'on mange davamagc,

&

que l'on fue

rnoins dacs le grand froid

&

dans un

air

tcop pnr,

fans

comprer qn'on fair pcu de felles,

&

fort dures.

~;i:

1

~~f.~k t~! r~~r~.r ~

1

~~nd

1

b

1

:~~,!~1~xn~~~~;'~

1

~

gros excrcmcns. Cela viem de ce que l'air pur,

&

cc\ui de lamer difpoÍCnt lecorps¡\ une

phJS

grande

Tranípirarion

&

le fang

:i.

fe volaciliíer, éranc

irn–

poffible qu'on rna

nge

plus

&

qu'ón rende moins de

gros cxcremens

fa.ns

mmípirer davamage. La.

Tranfpiracion de l'alimenr el\:plusou moins grande

fclon le Ccx:e, l'áge

&

la

maniere de vivre.

Ainfi

les

hommes tranfpirenr plus que les fcmmcs, leJ jcu-

:~i~ufecs11~l~~l:~Jcuk~e;a~~~~~:;a~.¿~ai:~rc

f~"r:~~

1

~dl~

fue

nourricier. Cene difference viene de.la coníli-

~~~i~~e~ul~:~~,~~la:~~~::~~i;enJ!"~.f~fe~Íi~~~

Tranfpir:n;on eíl une humeur :i.queufe empreignée

de p:i.rricules falines , volariles, huileufes, inunles,

c'dt-i-dire,qui onr éré comme ufées,& cendues fans

YCrtll

:i

force de cfrculer

&

de fermc;:ntCí ,

&

qui

fom

pounamencere aílCs ancnuée

~

6c.

vohuilifées

Eour cranfpirer par le moycn de

la

fcrmcnt.1fion dll

fang

&

de diílolucion de l'air infpiré. Son orga-

;~r~íla~~i~~i~i1d~1ie~etffd;1t~~~si(~~t~~t~~e;~~~

1

sx ~~?{=

feaux cap11la1res, oude fibrcs, de vcines ,d':trrercs

&

de ncrfs._Ce

~ces

envcloppe rout le corps

&

ren–

~erm~ u~e

m61mé

de pecires glandes que leur pe–

mcíle fo1.r

~ppdler M1/~111res,

&

qui om chacune

~e:;~~rsv~2r:ª~: Íuxr;:.~~'.r~sesq~;i~~e:~~

1

:re~er~~cfr~

vairlC:aux

fonr

les porcs les plus coníiclerabl

es de la. peau

. Ces

pec~tes

glandes cxcreroirts fonr l'org:i.ne

d.es..

Tr:mfp1rauons copieufes ;

:l.

ql~oi

Pcchlimus

:

lJOUtC deux

forces

ele porcs trCs -

~

eti.rs

&

n·C~-

;;j~~~~~:i1;e~~.r ii~?it~~~:r~ªle;~~;-~

1

~

~

1 J

~~,:.~u ~~~~

~~:~~~urbi;~

1

~~1~c~~i~c:!¡~~~~

:

~

1

¡fÍin~n~·¡,~~:~

coup

de lymphe qu!d

~

pr1

la peau

apres en

avolt Oré

la

forpeau. Ce fonc lesorificcs des anere9

capillaires , qw éranccorrodésou.rcl:ichés par qucl–

que medicamenr acre ,

ranu.lJC:nc

la

iiqueur en

~~~~i~~cp~~e:~~~~~i~b)C: luecr~~~~~n~f~&~~~sr~r~~f:

pirablc , par oU s'ex:halencles pluspecices vapeurs,

&

cellcsque

la_

foliditéne pcur retemr. · Qp:mr

:i.

la

maniere de l'mfeníible Tranípiration , Emnullc:r

de qui COlUe cetce doétrine en riréc , die que les

glandes miliaircs de

la

pcau rirenr la parrie aqueu-

~u~uc~~~cgp~~~~C:;:~~f

:udxu

'{;~~ai~c~ ~l~~;;J~ed~;

pJ.rncu.les

.uf~es,

des fcls Cuperffus

lk

d,'autres par–

ricules rnunles' ranr de

la

mane du fang que des

paaies concenues ,

&

fon fous la forme de va..

peurs invifibles par les vaiílCaux cxcremires • tandis

qu'unc rnéme maciecc forc de

la

mCmc fa)on infen...

libl~menc

par les amres perirsporcs de la pe:tu,

:l

quo1

la

ch::t.1.eur, íoitdu corps qui cr:mfpire, íoic des

corps env1ronnans ,

contr1buc.:t1\' bcaucoup.

ll

ajoí1te

:i.

cela quecommc l'air inípiré

&

mCléaux

C"orps ffuides ne favorife pas pcu leur mouvemcnt

fermenraüf

&

leur :i.ctenu:uion

fans

bcaucoup de

tC:ce morce , de mCme

il

facilite coníiderablemenc

la Tranfpirncio]l;

&

fe uouvanc renfcrmé avc:c

les

humc:urs du corps, il nc manquepasde fe jccccrde–

hors par les pores .de la pcau,

&

n'enrraine pas

moins avec

Coi

de maciere cranípirable , qu'on voic

qu'il emrainecn hivcr de p:miculcs fenftblcs hors

des poumons dans l'expiracion. La caufc efficiente

dela Tranfpiracion el\: ou principale ou infirumen..

cale. La premierc fe divi{e en éloignée , fpvoir le

mouvemem circulaire de

la

maílt: du fong qui pouUC

la

maciere tranfpirable vers la pc:au ;

&

en prochai..

ne, fsavoir les fibrcs nerv.eufes qui font le rc.rs de

la pcau ,

&

chalf'enc en fe refiCrrant doucemem,

ce qui el\: contenu rant d;ans les poresque dans les

glandules

lk

les vaifiC:mx excreco1res. La caufc in..

firumemale de la tranfpiracion eíl ou premierc,

comme l'air intpiré, ou feconde, comme la cha..

leur. Lorfque

Ja

maífc du fong

re~oir

un mouve–

mcm trop rapide, qu'cllc bouillonne, s'échauffe

&

s'auenuc rrop, comme il arrive daos les excrciccs

violcnrs du corps , dans les grandes chaleurs des

corps qui nous environnent , ouquand on en crop

couverr, la fueur furvient dece que

la

fufion du

fong augmenre

(i

fon

la matiere de la Tranfpira–

rion ,

qu:elle

forr

des glandes

en

forme de gom–

res ,

&

quclquefois en maniere de pecirs ruif–

feaux,

&

coute l'habirude ducorps en parcir gon...

ffée.

TRAN~PLANTATION.

f.

f.

Aélion

de

mnfplan–

rer.

Il

y

a en Medccine des cures qui fe

fom

par

Tranfplamarion. C'ell qu:md les mabdies paílc:nc

d'un fujer

:i

un aurre , qui en deviem malade ou

non , la maladie

fe

guerilfanc par l':icao1flCmenc ou

par la corrupcion de cedernier. Ceue Tr:mfplanta·

tion

fe

faic

par un cercain milieuou 1:ioyen , nommé

pour cela

l'A1man,

ou fans ce m1heu

&

par un

conraél: (eulemenr. La premierc c:ípece , appclléc

propremcnr,

Tnmfpl1mtali91t,

parce qn'elle fe fait

p:tr ce miJieu ,

&

que l'air en resoic

la

mumie,

Í~~n~~:~~r

efo~~~~e

r:io:~e~c [~~~::~e:;l~1~ir~!.~~~~cl~

fiente du

mala.de

avec de la te1Te , on tranfplanre

fo

maladie dans la pl:lmc qui m1itra de

b

graine

qu'on aura

(

emée d..ins ce[CC rerre , ou qnand

les

rognures des ongles des

piés

d'un goureux

fom

ren–

fcrmées dans un

[fOll

de cariere foir cbns

ml

chCne

pour le

d~ivrcr

de la gourc:. La fiencc du m:i.l

adc

cfl-l'Jiman,

&.

l'c:fptir vital de la planee qui n:i.íc

de