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T R A
T~~~:;~·~~e~~tiJ~ t:~i;:,c~~~b~·~:~ª/c~~t~
1
~:i:;~:~e~~
&
qui fe rctic.ndoríqu'clles íom fc:chcs. La plante
produirde longucs fcuillcs poinmes au bout, com–
meeclics du fouchct. SCJ
ti
ges fom de la hautcur
d'unc
COltdCe,
anguleuícs,
&ay~nt
a
lcurcimc: de
fe~ri~:r~~~ill:: ff~u~:~~: ;~~;~¡L~~
5
fuu~~r~~I~~~~~~
d'él?is. Oerce plante a quantlté de
racincs minccs
d'ou pendcm force boult:s grolfes
commc
une fe–
vc , roufiltres
,
ayam au dcdans une moi:llc blan–
chc
&
douce , du goUt des chitaignes. On les
broyc forr mcnu ,
&
aprCs avoir jcné du bouillon
de chair dcffus, on les parre , ce qui cft un reme–
de lingulieraux ro.lux de
cCné
&
de poicrinc. Ccux
de Vcronnc , qui cíl: le licuoU le Trafi croit en ha–
Jic , les font fcrvir :loblc avcc lcur
écorcc,
quand
on apporrc le fruir. On
en
fucc
íeulement le jus ,
&
on en rejeue l'écorce 3 caufede fon ipreté. Ces
. r:lcines fomchaudes
&
humides. Toucccla efltiré
de
~lauhiole.
TRATTE.S.
f. f.
Tcrmc de Ch1rpcnccric. Picccs de
bois
>
longues de trois toifes ,
&
groRCs de íei–
zc
pouccs qu'on pofe au •delfus de
la
ch;aife d'un
. moulin
:l
vent
1
&
qui en porccnt la cagc.
TRAU.
(,
m.
Chemin étroic, ferré c:mre des monta–
gncs, par lequcl on peuc paífer d'un Pays en un
autre. C'en ce qu'on nomme plus communémem,
Pas& Col.
.
On a dit
TrAHX
danJ le vieux langage, pom: d¡...
re, desTrous.
TRA
VADE.
(.
f.
Les Marinien appellent
Travades,
Cercains vems
ti
inconflans , que quclquefois en
une hcurc ils fom les trente-deux poimcs du com–
pas. Ces vents fonc accornpagnés d'éclairs ,de ron–
ncrrcs )
&
d'une pluie abondame' qui en de rcl–
le narurc, qu'clle Rourrit les habits de ceux fur qui
clic tombe. De la corruplion qu'elle caufe,
il
fe
forme plufieurs forces d
'infell.escrCs-incommodes.
TRAV
AIL. f.
m.
L abeur
,
ptine
,
fAt1JHt
,
foit J11
C.YfJ
1
foit Je
f
tfprif
1
911'on prendpour /aire 'JHt/–
que chofi,
AcAn.
f'n..
11
fignifie au!Ji l'Ouvrageque
fair l'Ouvrier,
&
on die en termes de Peinmrc,
Voild un bt11u tntVlfil,
pour cxprimer la beamé de
· l'éxecurion.
s/!;r;~~~;"e~']o:~~=g', ~~:!'~~r~.r~:;;,f;~'.;~~~
Jcs
douleurs done l'accouchement eíl: preced6,qu'el–
lc les
a
foufFertc:J long-tems avanc que de
mcmc
fon..enfanc
au
IT\,onde.
Travail.
Terme de Maréchal. Sortcde machinc
de bois, compofée de quacre filiers joints par des
~Í~;rer~~~i~Un~'ºfc e~~~~:~ u;u~~~v~~' fcºf~r~~'P!~
9uand 11
y
a quelque operauon a lui faire. Ces pi–
hers fo1ment une pcrirc enceime en quarré long ,
que
l'on mcnage devam la bouciqúe d'un
Ma.ré-
chal.
.
Trtt'fJAil,
en termes de guerre
1
fe die du remue–
ment des terres, du cranfpon
&
de l'arrangemenr
eles .gabions) des Caes
a
terre) des ba1iqucs, des
fa.femes,
&
en general
de
cour ce qu'on foit pour
fe loger
&
pour fe
c.o~vrir.
Oo
dit en ce fens , qu'-
011apoujft'letr11vml 1r rant de p111dugfncis.
Onap–
pelle
Tra"'...""·-.: avancts
, Le! ouvn1gcs qui cou–
vrenc le
c~rps d'un~
Pillee
du
cor~
!de
la
campagne.
Les r.:ivehns, dem1-lunes, cornes
1
quc::ue~
d'iron–
cic, couronncs, renailles
&
envcloppes , fom de
ce nombre.
On
les appelle autremenr
Dthors.
TRA~AILLER.
v.
a.
FAire11nrlufognt, Hn 011vr11g1
.
pt~1h!t
•
prrndrr
qHtl9~1t
fati!.JU dt corps
ou
d'e{–
pr1r.
Ac.\D. FR.. Ou dir
eo p:ulam de b2.timem:,
TRA
Trtt11ail!er
J
IA tJchr,
pour dire, Faire une par–
rie d'ouvrnge pour un cerGtin prix
done~
conviene;
~::c~~~:e~ ;~~~;ceb
1
afe~": ti~fu
1
ílr~:ir:C ~~sa~ii~c:;
pour un prix égal, quoique ch.acune aic fon pnx;
&
Tnn1Ailltr
a
{14
toifa)
pour dtrc' Marchandcr de
l'Enrrepreneur ou du Bourgeois ,
la
coiíe cubc ,
courante , ou fuperficiellc de divers ouvrages ;
comrne Taille de pierre , gros
&
menus ouvragcs
de
Ma~onnerie.
On dit auíli,
Tr11vdilltr par
lpa•·
~;~¡~;~c::r;~~t}~i~e~~u~a
):r
f~~~:i~~1~~~
0
1::f:
qu'il fout rc:prendre pcu
a
peu un ouvragc quieft
en peri! ou foücenir les rerres mouvantes.
On die
~ue
D11 bois mw11ifle,
Lorfqu'ayanc '-cé
cmployé fansC:trc fec , ou mis
eb
amvrc: d:lns quel–
j"c lieu crop humidc,
il
éclane
&
fe dcjenc.
On
e~ fi~1d;~~:;~~efi\~aÍu;~~~;u¡;:l/~~e ~~;~~·:!
bouclcm
&
foncncde leur aplomb ; ce qui
F.m
que
les voutcs .s'écarcenc,
&.
que les planchees s'affaif–
fent. Dans les Mechaniques on die
qu'Vnt pitce n1
tr1tv?til/e pas,
Lorfqu'elle eft en équilibre ,
1&
qu·–
on ne l'appliquep.1s .ilever ou
a
foUtcnir un poid.s
plusforc•
On die auffi quelquefois que
Le 'flin trA'V11ille,
pour dire, qu'll fouffre un peud'alceration, ce
qui
arrive, ou quand il bour, ou quand
la
vigne cll
en
fleur.
T ra11ailler
eft auffi aélif,
&
on die panni les
Tanneurs,
Tr11'CJ1tiller 1111 CH1r,
pour dirc , Le bien
fas:onner avec la quioRC.
·
On dir en termes de Mmegc,
Tra11ailltr 11n cbt-
'VAI,
pour dire,
Ü:
foire manier, l'exercer aupas,
au tror , au
~alop.
Tr111111illtr,
mis abfo'umem,
figni6e , Faire m;.nege. On dit en ce fcns
1
Tr,w""'"'
/er
tn
9Narrl
1
tn long, tr111111;t/tr
f11f
lis 1"ltts,
trava11lrr d J'air dts courbtttes.
TRAVAILLEUR.
f.
m.
Tcrme de guerre. Pionnier
qui
c(l:
commandé , ou fOúr remuer fes ccrres , ou
pour quelqu'amre trava1l. Ce
fonc
bien fouvenc dCJ
Soldarsqu'on
y
emploie.
TRAVA!SON.
(.
f.
S1illic <¡ui cfiau haur·dcs mu–
railles d'un édificc. On dir'auffi
T r4bta1io11
&
E,,~
t1tbfemmt.
C'cíl: le liou oU pofe
la
charpencc de la.
couvenute au delfus du chapiceau.
TRAVAT.adj. On
app~lle
Chevaf trAVAt
,ou
trlfvl,
Un
chcval
qui a des
marques blanches aux dcux
pi($ qui
fonc
d'un mC:me
cOc~
,
l'un dc:vanc, l'autrc
derricre. Ce rnot vieillit,
&
n'a
plus guere d'ufa–
g~
,
non plus que cclui de
Traflav11t,
qui lignific
un cheval qui
a
deux marques aux deux piés qui
fe
regardenr en croix de
fainr
André , comri'l.c
le
pié
droicdc devane&
le
gauche
de
denierc.
TRAVE.'E.
f.
f.
Hpaccd'uncchambrc ou d'11n plan–
chee qui en entre deux. poucres. On :lppcllc auffi.
Tr1111le1,
Lescfpaces qui font entre les palées-
des
picuxqui foiiciennenc les pomsde bois,
&
qui
rien–
nenc la placedeS arches des ponts de picrre.
On die
encare
T ra11le de Cambie.
C'eft for deux. ou plu–
ficurs
pannes la diíl:ancc d'une fcrme
:l
une autre,
peuplée de chcvrons des quatrc
i
la lacte.
Tr11vl1
d'imprtffion,
cll:
la quanciré de
fix
coifes
Citperficiel~
les d'imprc/Iibn de couleur
d.
huile ou
a
décrcmpc,
a
quoi on reduit les planchers plafonnés' les lam–
bm, les placards
&
aurres ouvragcJ de differences
grandcurs imprimésdans les b:idmens pour en fairc
le toifé. Cemocviencduladn
T rttln,
Poucre.'
T r4vles de balH/}r(s
, Ce dit d'un rang debaluf–
trcs de bois , de fer, ou dc::ux piorres entre deux
piédeA:aux ,
&
Tra.v(edrgrUhsdrfrr,
veur dire
Un rang de barreaux de fe¡:,
q~Ü
efi
CnttctCDl.l
par