TRE
les empCche de rtemblcr en
b
levam. Il
y
a un
Tremb/Anl
a
'Vent
OH'IJert)
ou
perd11-)
qui fe voir en–
corc dans les vicillcs orgues ,
&
un
Tremblant
J
'lJent e/os.
C'eft cclui done on fe ferc
i
prcfcm. Ce
n'cft :mue chofe
que
Ja
foupape
dom on a parlé;
doublée de rrois ou quacrc cuirfcs. Elle ell fufpen–
due un peu en panchant dans le portcvenc ,
&
ponéc íur
un
pecit quarré creuíé
p:u
le milicu , fur
quoi clic s'ouvre
&
fe fermc libremem. On
y
atd–
chc un
peric
poids quand on en
veuc
cempcrer
le
rnouvemcm,
&
alors on l':tppellc
Le rremh/tfnt
doux.
TR,EMBLE.
(.
m.
Arbre de hamc fuílayc , qu'on
~f!sel~:u~u~e;i~~td~:~p~~~ j~~e~;li~r~~b~c: ~~
fc:uillcs comme le lic:rre, pleincs, quoiqu'un pcu
pointucs ,
&
anachées
:i
une longue
&
fon Cendre
queuc. Son écorce eíl: de coulcur cc:ndrée ,
&
fon
::~;ºb~:;,c:~~~~!~ec!n~ª~~~t~
1
~C:~~r:r~:;;;~W~~
cet ;ubre
Tnmble,
du Latin
Tremubu.
Son fruit
c:íl: grappu
ponant.dc:s perles qui rcffcmblcnt
a
l'o–
robc,
&
qui s'évanouiffCntdansl'aircnpc:tits8ocs
quand clics
font
mürcs. Le Trcmblc
c:íl:
proprc
i
fairede! ais.
;fREMDLEMENT.
(.
m .
..Agitlftion,
moHvement.de
la
chafo
qui tr.emb/e.
A
e
A
o.
F
R.
les Medecms
nommcnc
Tremblmunt,
Une affeél:ion mCléedc
mouvemcnr naturel
&
volomairc
&
de quclque
chofe de convulfif. Ainli quand onvcut lc:verquc:'•
que mc:mbrc,
il
s'.:ibaiílC:
&
ñrc
du
c(né comrairc ,
&
rc:fifie au mouvc:mc:nc volonrairc qui
:l.
la fin de–
viene pourcant le plus forr. Le Trcmblc:mem des
p:mies eíl: ou limpie ou convulfif. Le limpie cfi un
peric crcmblemem qui íuccc:dc
:i
la
crapnle , aux
forces
paffions,
&
Cur-touc
:i
la colerc. le convulfif
d!::
un
fon
tremblemenr, ccl que cclui--qu'on voic
fouvem arriver dans le déclin des paroxyúucs épi–
·ic:pciques ,
&
qui ccJÍc avcc le p:iroxyfme. Ccux
qui ont ce mal ne pcuvcnr remuer librcmcnt lcurs
mcmbrcs, ni les tcnir allongés ou Cuípcndus. Soic
que
tout
le
corps
&
cous les anides en foicnc aflli–
gés, foit quclquc membre parriculicr , il (era coú–
jours agicé
&
ira en fautillanc. Etrmullcr dit que la
veritablc caufcdu ttemblc:mem eíl l'aaion conjoin–
te
<le
Cleux mufcles ::mragonifics, ou non, qui con–
tribuent au mouvcmcmd«! quelque mcmbre,& que
;ci~~f;aF:Z~:i1;~rtai~;~xa:~~~~rsc:,m~~;stp
1
;i~:~Pªe'~
&
comrc:
~ature.
Ainfi en mCmc-tcms c¡u'un
muf–
clc étcnd
le
bras, l'autrc le retire
&
le
fan
111ouvoir
:.~n(~~~~q~~c~u~~rT~~~~~~cd~ l~·~~r~ec~;S
1
:;:\:n:
quand le ne1fqui doic porcer les cíprits ou le muf–
clc
oU ils doivcnt Ccre ponés ont
les
pores mal
conformés, ou les fibrcs
mal
difpofées ou mal arra.n.
gécs, ou mCme quelqucs tuyaux bouchés ou em–
barraCfés,
en
íone que le mouvemem des efprirs
en écant dépravé, ces efprics fe JCrtcnr en mCmc–
tems dans le muícle dcft:iné
au
mouvemcm rcquis,
&
dans le mufcle voilin. Les Orfévrcs qui
m~micm
fouvcm du mercurc, onc de frequcns rrcmbletnens,
;:~ 1~cd~l~~~rq~~ faº~:17~.
1
~~c~~~;r~r~~dmr~Ír~~~
dilTcmcnt de la partie cauíe ·
auffi
Je tremblemenr.
Celui
des vieillards cíl: prefquc incurable
J
&
il
cíl:
~~~th~~;di~a~:!~o~~~·:reK~~~!:e(~cec:~~c~~,:~~~~~
les errcursd'une dicte viticnfc. Le crcmblemcm qui
fucccde
i
la
paralylic. n'cll poimun mal . mais une
marque que laparalyfic déclmc, &que le mouve–
menr naturel revicnr.
TRE
JI y
a :mili un
m:i.l appcllé
Tremblement de
c1211r.
C'eíl un baucmcm dimmué
&
rrcmblotanc qui fuic
la
conllrnél-ion du cccur qui eíl: <liminuée , débile &
dépravéc. On a coUcumc de confondre ce mal avcc
la
P.alp~cacion,
maís
il lui.
~íl
oppoíé , puifque
la
palpuaaon et\: une fccouílc unmoderée
&
violente
avec une fyllole
&
dianolc imp,cmeu(e
&
imporru–
ne,
&
que
ce
qu'on appe1le
Trtmbfe~t
du t«Nr,
c'cll: quand les pulfations fom perites
, frl:!qucmes,
trcmbJotamcs,& Ícntblablcs
:rnx
pouls
lang41íl3.uc&
f~equcm.
On ne peut oier que ce cremblcmcm ne
v1cnnc de l'irritauon du mufcle du
c~ur;
m:ii.s
il
y
.¡J.
cene differcncc , que le creur irrité palpite quand
les forces font vigourcufes ,
&
que quandellcsfont
foiblcs
&
abbarues ,
il
cremblotc feulernenc, ce qui
~~ 1:r~;~~
1
:t;:~~Íae:stv~~u~~ru:~llcnu~~~~~~ºfa~
son de
la
lipochymic.
On appellc
Tremblement deterw.
Un
moilve–
mcnr caufé
r.arune inffammacion foudaine
~e
qucl–
quc cxhal:uíon íulphureufe
&
bimmineufe,qui e!l
da.ns l.es.cav~r~
cs foucerraines qui ne fonr pas
beau–
coup eloignccs
de.Jafurf;¡ce de
la
tcrrc:. Les Philo–
fophcs ontcu l;i-detfosdivcrícs opinions. Democri–
te , Anaximcncs, Epicuce, Lucrccc
&
quclques au–
cres,
fuppofantqnc de gr:inds flcuvcs rouloienr
fous
la
terrc, otl il y avoit de grands lacs
&
de grandes
cavernes, omcrll que l'cau, le fcu, ou uno louguc
fuice des ans., ayam rongé les foiicicns de cescaver..
nes, clics tomboicm
&
fe
précipicoicnr tour d'un
coup,encrainancavec elles les matfes de ccrrequ'el..
les
íolucnoicm ,
&
quclquefois des montagn
toutes emieres; ce qui ébranloit
&
faifoit trcmblcr
non fculcmenr tomes les cerrcs circcinvoifincs,
mais
cncore cellcs qui fom éloignécs. lis s'imaginoienc
encore que s'il comboic de ces groffes malfes de
terre ou de roc
herdans 'esgrands Jacs fomcrra.ins,
le roouvemcnt
alcern:t.rif de l'eau
émü
capablede
fairc branler
Ja
terre,
& de lui cauíer une efpece
de tremblemem en la
faifo.ntpa~chcr
de divers cO..
tés.
11
y en a qui om cm qu'il fe pouvoit faire que
les vencs fe jectalfenr touc d'un coupdans les con–
ca~irés
de
la
terrc, foic qu'ils vinffem de dchors,
fou qu'ils s'élevalfenr des encraillesmCmcs de la.
ttrrc,
&
que roulant
&
frcmilf-ant entre lesC!lver–
ncs ,
ils en ébranla.lfcnt les fondemcm
&
caufaílCnt
un
~rcmblemcm.
Cecee derniere opinion a fi peude
v.ra1-femblance ,
que-
plufieurs s'étonnenr qu'ellc
:a1t crouvé de tour tcms des défeaícurs. C'cllavec
raifon qu'on s'cll toí!jours mis en peine!
de
rcchcr–
cher la caufe des tremblcmens de cerre, qui n'c:lt
aurre que les feux foucerrains qui s'allumem dan1
~~1~d~)1~:!
1
!~;r
fi
f!u~e~~ /:i~~i~~?¡~s ~~ie~cu/~;:
quez unmediacement a.prCs lcur nailfance, faucede
trouvcr des foupiraux p:ir oU leurs fumécspuilfent
s'exhalcr; ce qui cll cauíe que ceux mCmes
qui
ha–
bitenc les tenes, au-deílOus deíquclles ccrrnins fcux
~~~~?rt.ª1liu;:,:~;a~l~
¡f
~~ri~~~t;~:J~~~~:sr:~~ful'!t~~=
raine fe trouv3r remplic d'unc: exhalaifon extrCme–
rncnr épaiííc, fcmblable
a
peu pres
:l
cellc qui s'C–
Jevc d'uno chandc:lle que l'on vie
ne d'éceindre. elle
prendroir feu
tout
3.
coup ,
&
fe:
dilara.nrelle foUJe.
veroic Jarerrequi íero"ta.u-dcffus, de
lamCme foé-
}~~¡~~;:~0'!11~;~ r:su:r~=scd~-d~rt~·~~nd~~~:l~~:
on les
:l
f.titcs, a.pres r1oi, l'exhala.iíon étanc con..
~~~~~·~'p~fd;~~~~~~ e~éc~\:v!l~;t~~~;;:~k~~~~~
de ccrre confi!lcm.
11
:urive mCme quclquefois
qu'un de ces cremblcmem eíl fuivi
de
pluficnrs au-