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TRE
douccmcnt
&:
mis en coulcur de ccriíc ,
&
on le
uempc
(i
avanr,
qu'il
ne
puiílC
prcndrc ni vemni
~ir,
JUÍqu'i
ce qu'il íoic refroidi. On
l'Occ
cnfuue
~e~~e
1
b1~~~cc~cq::c~o~~e~~;~:¡/1~((º~:ªo~~cq~i;ld:f=
fus. Cela érant faic , on mee le rdfort fue
le:
fcu
&
en lui laiífanr prcndre le rccuit douccmcnc , on
o.~rcnd
qu'il vicnne on conlcur jaunc, fonguine,
vtolc:uc,
con~cm
d'cau
&
gris noir. Lorfque ces
couleurs parotlfcnt, on doic l'01cr de dcífus le
fcu
&
palfcr un bois fcc, comme
:l
l'acicr de Piémont.
Ce bois, ou fa rncJure , comincnc;ant
a
brlilcr dcf
...
fus, on prend une carne de momon, de chévre ,
de bcr:ut , ou de quclque
aucr~
animal , qui foic
graílC,
&
on la p:iííc par dcfiiis le rcCforc , ou bien
une plume, de l'huilc, du
fuif
de chandelle ou d'au-
~e ~;;ti~eb,u~
,ºii
1
fu:e1~~~1h~~ ~~~~tre~ ~liulc~
fur le rdl'orr,
&
voir de nouvcau lile bois donton
fe fervira pour le frotter, brUlera.
Co
fcra une
marque que l'ouvragc fcra achcvé ,
&
il n'y aura
J!~~~e(i'
·:a
~~i::íl~~irr:c~r:~~~~P~,d~i~;d~e
l
~::~
1
r~·C~~
froidc de puits ou dcfontaine, aprCs qu'on l'a
foit
ch:lllffer c:n couleur de cerife íeulement :tvcc
dlt
ch:i.rbon de beis. Si l'acier qu'on rrempe efi defü–
né
:1
faire des buUos , des cifelets , des cifeaux ou
d':iutres outils proprcs pour couper du fer, on lcur
doir donncr le recuic en couleur jaune, tiranc un
~~~c~u~dc~l~·ovi~~~:!:c; CJ:
1
;~:;:;so:~íl~lc~!:~~d!:;
~~v~~a~~;l~~cd;:~slefe1~~~~~~~ ~~¡ );~rfd~~n~~~
plus de recuit, julqu':i ce que
tiranc
un peu fur le
violct, ils dcvicnnenc tels qu'on lesdemande. l 'a–
cier d'Efpagne , qui
clt
par grafü::s barres ,
fe
doit
ucmper comme le force ou le clameli. La m:mpc
Ja plus aílUrée pour des limes
&
aum:s pieces qne
l'on fait de fer,
dl
celle qui
(e
fatt ordmairemenc
avec de
b fu
ye de
chcminé~,
la plus groCíe , la plus
dure,
&
la plus feche qu'an pu1ffe trouvcr.
Il
faut
la
bien menee en poudre pour
la
paíl'c:.r
av~c
un
ta.–
mis ,
&
la
dérrempc:c enfoice :tvec de l'urine
&
du
;:ª1:~:1 ~ª:~~~: ~~ºSe
f
~:1:~~u~ee,
1
:·~fi~i~~i;ec, ~~
Jel
fondu. Le tout étmt décrempé, on doic rcndre
cene
fu
ye auíli liquide que de la moucarde. AprCs
~~~~·,:"g~:iW~ ~~e
1
i~:~s,~~cv~~~!;~~ª~~ ~~f~l::~:
le , ce qui
étant
faic, on les couvrc de
la
fu
ye
d~trempée
&
fairanc
un paqncr de
plufie~Ís
limes, au
milicu duque! il y a un canon de fer avec upe ver–
ge de fer dedans, que l'on appelle
Efpr~11vttt~,
on
~ri~~Wc::~~~ed~ªl:~~~: ~e:r~of~ªd~~
1
se~1n~:~;n~:l:
:l
ve~t
fait
~e
briqucs all ::llltretnent , jufqu';i ce que
Jcs hmes fo1enr en couleur de cerife ou un peu plus
rouges, ce que l'on connoic par l'efprouveue qu'on
tire doucemem hors du canon. Lorfqu'an vait que
les limes
font
aílCschaudcs,on les jette dans qnelquc
vaiíICa•J rempli d'eau de puirs ou de fontaine,
&
li
elles fe courbenc ou s'envoilc:nt
3:
la crempe, on les
pourra redreíICr en lespliancdaucemencdans l'eau
;¡v:mtqu'elles foienc com
:l
f.iic froides. Lorfqu'elles
le fonc, on les neccaye :rvec du charbon de beis ou
avec du lingc, pom en Oter la
fu
yequi dememe dans
Ja
caille. On les mcr fechcr devantle feu,
&
enfin
on les enferme daos quclquc bolee ;i.vec clu fon de
fran~em
pour les garan
tir de la roni\le. Si ce fonc
deslunesdouces , il les f.mc enveloppcrd;ms dupa–
picr huilé, de crainte que
P.t
fleur qut eíl:: dans le fon
n'cnuc da1u les
ca~lles.
Cc:ux qui en voudront
fsa..
T
·E
voirdavancage, le trouvcronr dans l'cxceHent Livrc
des Principcsde l'Architeél.ure
&
aucres
Am
de
M.
Fclibien.
Trtmpt,
en termes de Peinturc, eíl: une maniere
de
peindre, appellée aucremenc
Dl'trtmpt,
&
r,~
ptr11
par les
Itali~ns,
qni nommem paniculierc...
mene
Ptindrt
a
trtmpt ,
lorfqu'ils fe fervenr feulc–
me1n dt: jus de 6guier
&
de
bhmc
d'a:ufñu
lieu de:
colle.
TR~MPIS.
f.
m.
~an
oU l'on aJailfé trempcr
de
lamo–
rue
ou dela falmc.
TrnnpiJ
dtmorNt.
Onappelle
Trtmpis Jt cuir,
dans les Tanneries, L'cauaU l'oa
alaiílC tremperlecuir.
TREMPLIN.
f.
m.
Terme de Danfeut de carde..
Sorce d'ais forc large qui a un pié
a
un
bout,
&:
f
au~c:
1
~~~ill!u~i~~iel~~~r~ie~~~·~·~t~~~~n:ii:~;P~~~
lino,
Treccau.
TREMPU.RE.f.
f. Terme de Meúnicr. Poids qui
ferr
afatrc moudre d'unc certainc maniere.
T R E M U E.
f.
f.
Tenne
de Marine.
Parfage
de
planches q_u'on faic dans quclqucs VaifiCaux, de–
puis les écubicrs jufques au plus haut point. la
~~~n:~~r~~t
a
fairc p.ifTCr les ubles qui
fonc
frappés
TRENQ.UESON. C.f.
Vicux
mot.Tranchéade venrre.
TRE.NTANEL.
f.
m.
Serte: de plante d'nne odeur
force, qui croir dans le b r.gncdoc
&
dans la Pro–
vence. On s'en fcrt
a
rein<lrc,
&
ellefaic une cou...
leur enue j:mne& fauve.
'!'RENTE.
adj. pluricl.
Nombrt conttntfnt rrois
foil
di:r.
Ae
AD·
Fl\..
On clic en termes
du
Jeude
la
pau–
me,
.Avoir trtntt,
pour dire, Avair
ga~né:
dcu:1
~~~!,~~rd~~~ce~;~e~:~:';a~;:"f:r
1
~'1:~~~
1
j:::%:~~
me s'il les avoic gagnés.
On appelle
Trmu
tF
Hn,
Une force de Jeu de
caree, oU l'on donne eraiscanes cauvcnes
:l
chaque
Joueur. Si ces trois canes approchc:nc du hombre
de trente
&
un, il pem n'en pas prendre davan–
tage. S'il en prend encare quclques amres ,
&
que
tomes enfemble elles f.aífenr plus de points que
trente
&
un ,
il
perd ce qu'an Jaue. le )oueut' qui
a
c~enre
&
un de eoiht ' ou qui en approche davan·
cage, eíl:: celui
qm
g:i.gne.
Trtnu
d-
quarantt
eíl:
un aurre Jeu , oll l'on prend d'abard quauc canes.
On en prend encere d'aucres , quand ce qu'dleJ
font de poinrs
dt
au
deílOus
du
nombre de
m:ntc
~:
0
~
3
o~ec~~~l~ief:~¡~~: ~~g~~~1bre
en approche
da.
Trmtt-ji.'t' mois ,
Nom quel'on danne
;l
celui
qui
voulant aller cherchcr quclque érabliíl'c:menc
dan~
les lndes,
s'obli~e
de fervirpendant trois anscclut
J:~lC'e~ ~~16~
0
d~;·e:Tg:~:ªlf~;c
11
~cn~é~se~~f~~=
ce d'un
Engag~ ,
danr ils payenc le paíli.age.aux In–
des Orientales ,
&
les Anglois en exigem cmqd'un
Ti~8Ü~ ("~t=f:r~~:~~~~:·1lne.
Vaile quarrée que
les
Gal~rcs
, les Tartanes ,
&
quclques aucres
b~cimcns efe b:is bord , pancnr
de
gros tems. Les vot–
les ordinaires done ces birimens fe fervenr, font fa...
cines ou
:i
ners poinr.
TREPAN. f. m. Inílrument de Chirurgic en forme
de villebrequin , done
la
méche cíl:dencelée
&
fai–
te en m11ni1:re de fcie ronde. Il doic
y
avair unclou
aigu ou une poin te au milieu de f?n
circ~ir. afo~
de le rendre tlablt: penclanc l'operaoon qm clt
an~
2ppelléc
T
rep11n.
Cc:r inflrnment doic encare avou:
un ch:tperon qui fe ha11ílC
&
fe baHfe
fe~oi_1le b~foin qu'on en pem avoir, afin qn'il ne pu1ílc p:iíler
ni
c:ouper
l'a~
plus
q12'i\
n'eíl neccílilire. On s;: