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'TRt

knt íóuder

a.pres

Jos avoir forgées , cizeléCs; &c.

comme des cercles, des íuages, &c.

TRIBU.

(.f.

Vne dtJ

partie1

dont

Hn

Peuple efl

cdm-

1pof/,

&

qu;

dt1n1

fon origine comprenoit ro:JJ cen

.t"

J¡11i

t'toient fartis

d'm~e

mime tige.

J_\cAD. l'R.

Ce

~1ot

s'ell: pris

amref61s

pouc une pamt! du Peupk d lf–

TaCI

, ou. pour un Pays de la

Tcr~e p~omiíe

ce meme Peuplo , qui s'éram fort muluphe, íe d1-

vifa enuei:z.:e Tribus du nom de leurs Chefs. Ces

Chefs furent Ruben, Simon, Lcvi, Juda, Ifachar,

7.abulon , D:m , Nepth':llim , Gad ,

Arer , .

Ben–

.jamin

1

Manaífé

&

Ephra°J'm. ]ofué, qm

éto1t

tl.e

la Tribu d'Ephra'im, z.yant cu le comm.:1.ndemenr

'des IfraClit'es par la man de

Mo'i(~,

p.1rcagea

b

terre de Chanaan

a

douze de ces Tribus , celle de

Lcvi, qui

étoic

la rreiziéme, n'ay:un cu

~ucune

portian de cetcC terre pour íon panage,

m~us ~e~t­

Jemem

la

facrificarute. Cet érar des douze

Tnhl~S

fobíiíl:a jufqu'au rcms

.~e Rob~:i.m, ~0~1s

lequd

1l

arriva une gr:i.nde fedmon

qm

.les.

J1v1fa.

U':

ccr–

tain Jeroboam mir de fon p:i.m d1xdeces Tnbus,

·qui fe fcparerenc des deux :\Utres, de forre que

Roboam ne conferva que celles de Juda

&

de Ben–

jamin , qui dc:puís ce tcms prirem le nom de J.uda,

&

on appella ces peuples

J'!1fr.

.

Le

no~

d:tfraCI

&

d'Ephra'im demeura aux

d1x

TnbllS qui s :mache–

rem

:i

Jeroboam.

Tribu

fignifie auffi

cer~aine

panie du

pe~1ple

.Ro–

main, que Romu\us divtfa d'ibord en no1sTnbus,

pam.geam enrre elles les rrois quarriers de la Ville.

r:t~:~~·~n~c~fi~Y~.~~ l~ r~~1x~e1:uro~~~~fo~ndfi~

Reme, lenombre de ces Tribusalb jufqucs

:i

uen–

re-cinq , dont lesunes écoienr appellées

Vrbaines

,

&

les

a

utres

R1¡fli!¡uts.

¡

de Coree

<J..º~

ceux qui .de-

1neuroienc dans

la

V1lle compolo1enc les Tribus

Urbaines ,

&

ceux qui vivoicm

a

la campagne,

faifoiemles Tribus Ruíl:iques.

TRIBULE.

C.

m. Diofcoride p:i.rle de deux

fort~s

de

\ Tribule, l'lln terrcíl:re qui croir le long des nvie–

res

&

panui les

maCu~es.

&

qui a Ces feuilles com–

me le pourpier , mats plus tnen_ues..Ses

farm~nts

uainentparterre,&emrcfesfeuilles t\ yaccrta1.11es

épim:s forres

&

dures. L'aurre eípecc eíl: celle qm eíl:

appellée

Tribule1u111'!'''f11t ,

:i

~ufe

qu'1lcroit

d!\n~

)es rivieres. Ses feuilles , qm font larges

&

qui

tiermenr

a

une longue queue

>

cachem fes .épines

&

fon tronc ,

otl fa

iige eíl: plus groffe au deílus que

par le bas;

11

a

c~rtaíns

filamens accommodé_s en

forme dºépis. Sa graine

~n

fon dure

&

aCfés fem–

blable

:i

l'aum:. Matthto!e dir quc fon fruir eíl:

noir

&

de la grorfeur d'une chitaignc, ayam trois

poimes d'ot\il aprisfon nom,

&

'lu'il en couvert

~~~epe~~;i~'~ec~r;~it:~;~~ie

1

!:!~º:fp~~~ ~~c~iri~

hule, qui ne fe trouve pas Ceulemenr dans les en1;1x

douces, mais auffi dans les falées.

Ch4ttt;gne

áq11;i–

fique

;

qu'onen mange

&

qu'on en ufe comme des

aurres ch3.taigncs,

&

que mCme on en fait du pain

en certains endroits , en reduiCant en farine cene

forre

de chiraigne aprCs \'avoir fait fecher. Les

deux Tribules dont Diofcoride

a

fait

memion ,

rafraichilfenr

&

épaiílirfenr

~

&

en les merram en

~~~~~~r~fl~~~:rt~~~asr~~·g~

1

!ri~~~tt :~~: FersºKrc~re:

qui viennent

a

la bouche' aux gencivcs '

&

aux

amygdales.

TRIBUN.

C.

m.

Ma~ifl:rat

qui t"m ér:i.bli p:mni les

Romains,

po~r

foutenirles droits du penple con–

cre les emrepnfes des ConCuls

&

du Scnat; ce qui

le foifoit

ap~dler

Tribun

d~

Peuple,

:i

b differen–

cc du

TnhHn mtl1t11ire ,

qui

éroit un Oflicier com-

Tome llo

.TR

Í

f 47

fnartdanr

en

chef

a

un corps

de

gcñs de gucrre.

d

éroir appellé parmi les Romains

Tribsmm Celerm»:

Ces Cavaliers nommés

Ce/eres

,

écoient comme

n~

·pragons :.

&

ílscombatroiem:

a

pié ou

a

cheval •

fe–

Jon que l'occafion le demandoir.

11

y en aV"Oir feu–

Jemem rrois cens , que Romulus diviCa en trois

Centuries. les ayant tirés des plus nobles familles

deRomc.

TRICOISES ..

(.

f.Sonc de tenai\lcs dont les Maré...

chaux

(e

Cervem pour couper les clous qu'ils onc

brochés avam que de les river. On s'en fert auffi.

pour dCferer un cheval.

TRICOTET.f.m. Efpece dedinfe gaie.

'Danftr un

tricottl , lo rrieoteu.

TRICTRAC.

(,

m.

Sorte de jusotH'onjom avecdotx

dts

&

trente tAb/es

,

9111nz.e d'11ne couleHr,

&

qKm–

:r...e a·1me

aHtre.

A

e

A

o. F

R.

Nicot en parle en

ces termes. Trictrac

eft l1t-f1tce dú dAmitr

w

laque/le

J

jt'fl

,

[ort

efr

Tt11C011tre Jes Jez.

,

on jo11e

AllX

flt–

bJes, lenom ltant {Ait

~r

onpmato¡ée, du fon

áu

hL

&

c/,quuis defd1tes rabies

,

en les remuiint

de fitu

J

Alltre.

fl

fe prend aujf1 pour tOllt ftdit d'lf–

mur er.tur, comme

;

Il

a prCté Con trictrac ,

&

por:r

11'1epttrticuliere faru de jeH t¡uife joue

J

de%.

&

ta ...

bit[Hr ledit damur, car

il 7

en a plHjieurs forres ,

r;omme

Toutes cables, Je Pair , la Reinene, le Lour–

che,

q11i tousfijo11ent J[ort

&

advmture dedt%.

&

remurme11t de tabla, [don fe[clu11te des P'infJs

mArt.¡Hez.. Esfx faces tlteeux

hz.

TRlCUSPIDE. ad. Les Modecins appellcnt

Valvulu

;~;;:~:;~u~~:~:~';~~~t~éuÍa~~t~~;~c;~.¿~~o~::

Leur figure triangulairc

les a

foit

hommer,ainfi.Elle~

onc_rrois poinres

011

rrois :ingles, dom neamnoins

il

n'~n

p.lroir qu'un qui

cfl:

dégagé.

TR1DE. adj. Tcrmc de Maaege. On appelle

P11s tri–

de,

Un pasqui a les mouvemc::ns couns

&

prompts)

cncorc qu'ils foicm ums

&

aifés,

&

on dit, qu'Vñ

clu'Vafmaniefiir les volttsfort tridu

,

pour dire ;

que les tems qu'il foic des h:mchts

fonr

<;ouns

&:

avec preíleffe.

TRLEULE.f.f. Vieux mor.

On-a

dit auffi

Triule;.

C'efl,

dit Nicot,

ce

tOnr

d

rai::.

au.i: dmx

bours,

A

l'e11to11r d11qnrl ltt corde

du

puis s'entortille 'JHllnd

ON

le tire

J

mont

Ju

f011ds d1t

fRÍS

¡f

lOHTS

de fadite

:Tritu/e.

TRIGLYPHE. f.

m.

Terme d'Architeéh1re. Efpece

de boíf:ige qui par intervalles égaux

a

dans la frife

Dorique deux gravU.res cmieres en anglet, appd–

lées

Cimr11x,

&

Ceparécs

p:tr

rrois cOtcs d'avec les

deux demi-canaux des cOrCs. Ce mot eíl:: Grec"

"ér>.•tP•r,

&

fignifie

1

Qui

a.

rrois gravUres.

M.

Fe–

libien die qu'il doit tolljours

y

avoir un Triglyphe

qui réponde fur le milieu des colomnes,

&

qui

ait

de largeur le demi-di;imerre de

la

colomne prife

p.u le pié. l es Triglyphes

font

compofés

da.ns

le

~il~e: ~~l~:u:e~~n~;~~r;

1

~~~ {~;h

1

~~ e;c:::~ª:~!~:

Chaque efpace qui eíl: entl'e les deux cannelures,

s"2ppelle

e,¡¡,

ou

Lijlel.

TRIGONE.

(.

m. Terme d'A!\rologie. II fe dit de

l'afpeél:des Planeces quand elles

fom

éloignées les

unes des au.tres de

fix

't·ingcs degrés

1

parce que cela.

forme un mangle.

TRIGONOMETR!E.

(.f.

Are de meíurer les trian–

. gles, <.'eíl:-3.-dire, de uouver

la

v~leur

de leurS an·

f¡~~n~n~e~~~~ec~:ésTrfg;~c!~;~i~u~~uf~'i~arco7t':

ftn11s.

Voyez SINUS. Elle fe divi(e. en

T rigonD–

m~trit

reEliligne'

qui cnfeigne

a

mcCurer les trian–

gles reél:ilignes,

&

e.n

Trigonomuriefphenq1te ,

<JL>i

'

apprend

a

m_efurer les criangles Cpheriques. Ce mdt

Z

Z'z;

ÍJ