TRI
Pape. On l'appcllc abfolument
'Le re'gne
en IN.–
tic.
'rRISACRAMENTAUX.
f.
m. Serte d'hercciques
~!!~
1
~:,;:~1~n°s: r;~~~ir~~·i~~~;::!~
1
~~.~~fuiuc'!~~
~
l'Euch:uiftie.
!&RiSECTION.
C.
f.
Seplration en trois. Les Geo–
mcrccs diícnr
La.trifallúm de f.anglt,
lorfqu'ilspar–
Jenc de
fa
divifion en rrois panics égalcs. C'efl un
de cesgr:rnds prob!Cmcs qu'ils chcrchenrdcpuis un
fi
grand nombre d'années, aulli-bicn que la qua–
d ramrcdu cerclc.
TRISMEGISTE.
{.
m.
Terme d'Imprimerie. Carac..
rere qui cl'l: entre le gros Canon
&
le:
pctir , du
Grcc
"(~',
Trois fois,
&
de
l'Í'Y1r-s,
TrCs-grand.
TRIPASTE.
(.
m.
Machine faite de rrois poulies,
done on fe (ere aux Temples
&
aux ouvrages pu–
blics. Ce mor
vientdCT(lr,
Troisfois,
&de•.,/i01,
Je cirel M. Perraulr ,qui en fair
la
deícriprion, die
qn'on drdfe erais pieces de bois
prop~rrionnées
:l.
la pefonceur des fardeaux: qu
1
on veut dever.
Ces
piccesde boisíonr joimcs paren hauta'Vec une che–
ville,
&
écarrées p:ir en bas. Le haut, qui eíl: ar–
uché
&
re1enu de chaque cócé par des écharpes ,
foimemune mouffe dans laquellc on mcrdeux pou–
lies qui roumem furleurs pivocs. On paífe fur
la
~~~~el~~~Íai;:~~o
1
r~ ~:~;r fl:riu:
0
e:~~~=r~o~i~~~f
eíl: dans la mouffe inferieun:, on le faic revenir
paíli:r fur cellequi en au bas de
la
mouffe Cupel ieu–
re,
en
faiíant encorc deícendre la corde pour en
an:icher le boutau trouqui el\: en la mouile infc–
Jieure. L'autre bout de
la
cordc dcfccnd en bas,
otl les grandes pieccs de bois équarrics fe recircnr
en arricre en s'écanant. Les amarres qui resoivcnc
les deuX bours
du
moulincc,
fonc
attachécs
:l
ces
gr:mdes picccs, afin qu'ils y puiílC"?c tourner aifé–
mcm. Le moulinet a deme rrous vcrs chaque bout,
&
ces crous fonr difpoíés de relle maniere, que l'on
y puiCfe paffcr des lcviers. On attache des cenailles
de fed la. parrie infcrieure de
la
mouffe, avec des
crochers qui s'accommodcm aux trous qu'on fuir
pour cela dans les pierrcs. L'eff
ec de totHe cecee
machínepour élever
&:
pofec des
fordea.uxen h.aur
,
enque l'on a,cc;:ache le bout de l;i corde du moulmer,
qai
~tam
tourné par les leviers , ébranle la corde
qui ef\:emonillée
:l.
l'entour.
1'RISSE. f.
f.
Tt:rme de Marine. Palan
i
canon qui
(crt
:i.
approcher
&
:l
reculeÍ la pic:ce de fon fabor<h
Onl"a.nelleaurremcnc
Droffe.
T RITHEISTES.
f.
m. Serte de fcé!e , dencun Gcer–
gius P:mlide Cracovica
écé
rcpuré l'Auteur. Ceux
qui íuivojencles erreurs de cecee Seéte,enfeignoient
qu'il
,Y
avoit trois divers Oicux qui d1fferoienr en
-
degrc.s.
TRITHEITES.
f.
rn.
Heretiques qui divifoient l'cf–
fencc de Dicu en trois p:mies. lis nommoient l'uOe
le Pcre, l'autte le Fils ,
&:
la
troiriéme le Saint Eí–
prir , comme
fi
chaque Pcrfonne n'avoic pas été
parfoircmencDieu.
TRJTON.
f.
m.
Efpect dtpoij[on,
q11i
Jilon
qud'11us
Natur11liflt1
&
q1telq11t1 Relatiom,
tfl
prtfq11e
d~
figure h11m1tine.
Ae
A
o. F
n,.
On uouve de ces
Trironsdans lamer du 'Brdil,
lk
les Sauvages les
appellenc
Tpllpiap;11.
Ils eri ont beaucoupd'horreur,
leurvoyanc une face humaine, fans nulle aurre dif–
fcrcnce que celle des ycux, qui font bien plus pro–
fonds dans l;:a
tCre. On die que les femclles ont de
longscheveu::r:
&
de beaux v1C:tges ; ce qui les
fait
approcher de ce qu'on dit des Syrenes. CesTritons
fe
ciennent ordinairemenc dans l'embouchure des
riviercs, au deílOus de la L:ig,oaripe
i
fept ou huir
licues Ú'e la Baie de cous les Saines.
&
auprCs ttC
Porto Seguro,
oll l'on précend, íclon ce que die
LaCr
,q~1'ilsonc mé
beaucoup:de Sauvages. lis le.s
embraflent par le milieu , les fetcanr
li
forremcnt
q~1'ils
les étouffenc, aprCs quoi on les emcnd fou–
p1rer ; ce qui donne lieu de croire qu'ils les onr
cmbramspar :iffeélion,
fons
avoir voulu leur
Orct
Ia.vic. Lorfqu'ils
les
voyenc mores , ils .s'cn recirént
l:ulfam leur corps touc cmier,
:l.
l'cxcepcion des
yeux:. du nez
&
du bouc des doigrs, qut: l'on ne
recrouve plus en quclques-uns , lorfque
la
mer les
jenc au nvage. On uouvc auíli frequemmem dans
les rivieres du mCme Pays une c:Cpece de Tricen de
la forme d'unenfanc
&
auíli
grand. Cer animal ,
que les Habitans appcllenr
BA'ipt1pí11a
,
ne faic au–
cun mal.
Triton.
Terme de Mufique. Diífonancc majel1re
'Ou faux accord,
&
qui eíl: compofé de
fix
!ons, de
la tierce majeure
&
du
ton majeure.
T RITURATION.
f.
f.
Terme de Chymic. Aél:ien
par .laquelle on reduic des corps folides en poudre
íubule. On íe ferc des morticrs de fome pour fairo
la rrirurario:i des bois , écorces , mineraux •
&
au–
nes corps durs
&
(ces.
Trit1'r1uion,
en !ermes
tle
Phacmacie, fe dit de
la
reduélion d'un mcdicamenc
en menues panies.
11
y
a la
Trittm1tionpropre,
c¡ui
fe faic avec des morticrs
&
des pilons,
&
la
Tr1tu–
rAt1on improprt.
Celle.12. fe fan aucremenr qu'cn
pilam ?u
~n
broyanc. la confricarion eíl de ce gen.:.
re aufit-b1en que le radement
&
le
rapcrnenr.
La
Trituracion proprc fe doic faire douccmenr.
Amtl
quoique le medic:imem
la
demande fortc,
il
fout
neanmoins gardcr la mediocriré ,
3.
caufe que
la
vc:rm eíl: d11lipée ear l:i crimrarion violente.
On
connoicrn
fi
elle do1c Ctre
force
ou legere, en cxa–
minant b. fnbllance du rnedic:tmenr. Une íubllancc
legere, fubüle
&
Ífi:>.ble, n'a bcfoin que d'unc
forc
lcgere rrimra!ion
;&
fi
elle eíl dure, lence ou
craífe , une
rrCs-forc~
cricur.uion ft:ra nccelfaire.
l[
n'en fauc qu'une mcdiocrei une íubfl:ance qui eíl:
dans la mcdiocrüé, Ainfi
la
fcammonée, qui cíl:
d'unefubft:ance rare, ·legerc
&
friable, vcur
~ere
trimrée
legerem~nc
,
&
les
Aromares mediocre–
menc, parce qn'ils fonr de fubfiance medi..>cre ;
mais les pierrcs
&
coures les chofes dures qui he
íonr poinc fujcues
i
s'exhaler, demandenc
a
Ctre
rrirnrées fortemenc.
TRITURER. v. a. Terme de Chymie. Rednitc tn
poudre les maciercs feches dans un morrier pour les
paílCr enfuire dans un camis. Ce mot viene du latin
Trtt11ra.
Bauericde blé en grange.
TRIVIAIRE. adj. On appelle
Luu rrjviaíre,
Un licu,
une
place~
oll rrois chemins abourilfenc. Ce: mor
vicnt
du
Larin
Trivium,
Lieu oi'i fe renconcrenc
rrois chemins, trois rues,
oU
l'on :aborde de crois
cOtés du plus.
TRIUMVIR.
f.
m.
L'un des troisMagictrars quigou–
verncrenc
la
Villc de Rome avec une autoricé fou–
verainc depuis l'an
71
o. de
fa
fondacion, juíqu':l
l'an
710.
Ces rroisM:igifirars, nommés
Tri111nvirs,
~u~~~¡~~i~v:;¡~~ ;~~:·~~r.:~f~~o~flu~º~~g~!~
:ins , continµerenc lcurallociauonpour cmq aucres
années; mais dc!s l':rn 7c6. Oébvien rompic l'al–
liancc avec Lepidc ,
&
lui ayanc faic la guerre ,
il
~::d¡;"~~~i ~:i~:~toá~c R~:~~v~n;¡~it
,;
.~c~~ui~
qu~j
y
cur de rnoi,ndres OffiGicrs créés en l'an
46
;–
de
la
fondacion de la Villc, que l"on appella
Tr111m.1
;.~:~ic"~'~;~·~· ¿i
1
t~ªé~~~~~~:1~~
1
~~~m~:C1~.ri~~~sB
0
t