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TRO

longue

d.

pCl\

prCs de

la

largcurde troÍs doigts,

&

dont le bout eft

foit

en triang\e. On p:ilfe cecee

ai-

~u~~~ct~:sv~:~r~a~~~~ il~id~~n~~~ee~~a~F:,~~~~~~

rarion appcllée

Paracenrhe/e.

on retire le Trois–

quarr,

&

on laiífe

la

canule dans l'endroit du ven–

tre que l'on a percé, afio gue les eaux de

l'hydrq–

piquepuilfemcoulcr parcene canule auffi long-ccms

qu'on le juge nccdfaire.Q,!lelques-uns appcllcmcer

iníl:rumcnr

T

r1111u.crt

par corruprion.

TRO

Juirt tH erreur.

A

e

AD. FR.

On die , en termes da

Manége.

Tromper

sm

chw11l

A

/11

demi-vOlre

d'un~.

~f~;,º'~/::a~~~: ~tc~r~ (~~~~ ~u~hl:v~:~~id~tl!

~~mi-volte,

on le pone uo tems un avam avec

la.

Jambe de devane. Alorron reprend

i

main gauche

dans

la

mCme cadc:nce que l'on avoit commencé

ce qui fait rcgagner l'endroitotila <lemi-vohe avoic

écé commen.cée

:i

dcoic,

&

on fe crouve

i

gauche.

M.

Guillcra10G.ce

daos fes Ares de l'Homme

d'épée~

~~~~-peuc

rromper un cheval

:i

quelque main qo'il

TROLLER. Fairc une eípeccde cliffc avccdcs bran–

ches d'arbres Cur des picux frappés en

cerre

&

lacés

commc un panier.

~and

on en foir

:i

fermer une

· ·érable on h. tcrrarfc.

Ccc

ouvragc s'appellc

Trol/e;

ainli que les branches d'arbres proprcs

a.

ce rra–

v:iil.

TROMPETTE.

(.f.

Termo de guerre. lnlhumcnt

de Mufique

:i

venr, forc ancien, qui

fa

fair d'or–

dinaire de lairon , quclquefois d'argCm ,

&

qui

~~&ed!u!ª~~:S~~~~~eº~;!;;~º~~~ª~: 1!~;~¡;~~

TROMPE.

fo

f.

Cor, t1t)Aud'airaínrtco1Jrbt', áont

on fafirt Jl11chAfft1our fonner.

ACAD· FR.• .

Ceíl

un inílrument

i

venc,

fo.it

en forme de demi-cer–

ceau,

&

compofé d'une embouchure d':ugent, d'un

corps , d'une branchc:, d'un pavillon

l!:i

de deux an.–

neaux,l'un

d.

un bout,& l'autre

a

l'autre,pour mettrc

l'enguichure.

Tr•mpe,

fe prend quelquefois pour

T rompettt,

& on die

Publier lt[on de trompe,en

par-

. lancdes chafes qu'on faic fljavoir au public par auto•

ricé desMagiílracs.

On appelleauíli

Trompe,

Un petic inílrumentde

!C:

{o:~~t l~~(lr:~m~:Xr~r~~i~e~:n~r~

3

n;h~~c!eJ.~~~

languecte que l'on couche avec le doigt qu:md

on joue de

la

trompe ; ce qui

f~

faic en appli–

quam les braoches contre les dencs

&

fouffanc un

pe~rompi,

Ce dit encere d'une force d'inílrument

~e :~tnc~

1

a¡ucq~!ri~:

0

p~1:

0

i;~~r

dÍe

~;r:em;~~e~~:~

de loin.

On appelle

Trompe

d'

Elefdnt,

Une cfpccede nés

~ll~~ºfuéf~:!;u:~~~ ~~t~uz,::u·d~u~u~~~:lt:~ds:~~;

de

devane. Cene Trompe lui tiene lieu de main.

On donne auíli une trompe au Cameleon. C'efr

fa

langue ,

qu'il

lance hots de

fa

gueule com–

mc; s'il la crachoit, aprCs quoi il la raccourcit en un

moment en la recira·nt. Les mouches

&

les couftns

om encare une maniere de petice trompe , par le

mayen de laquelle ils

fu

cent le fang des amm:rnx

&:

les liqueurs qui peuvem leur fervir de nourri–

rure.

Tr~mpe.

Termed'Architc:é\:ure. Efpece de vouce

qui va ens'élargill:mcp,u le hauc, &qui fc:mble fe .

foútenir en l'air. On l'appelle ainfi

:i

caufe de la

reíf~mblance

qu'elle a avec unp

crom.pe

ou conqu7

manne. On appelle

Trompe

fur

le co1n,

Cclle qut

pone l'encoignure d'un bicimem pour foire un pan

.

~~f: ~~{eeznd~ac:sª~~é;o~n&d~~"?;g7;n:~;t:~~r:

Trompe ondte,

eíl: celle dom le plan eíl: cincré en

andes par

fa

fermeture¡

Trompe rrglt'e.,,

Ce\le qui

dl:

droite par

foO

profil;

Trompe m 1011rronde,

Cel–

le dom le planCor une ligne droite rachete une mur

ronde par le devam,

&

dt

faite en maniere d'é–

vemail;

&

Tr1mpe en niche,

Ce\le qui n'c:íl pas re–

glée par foo profil , & qui eft concave en maniere

de coquille.

On appelle

Trompe,

en termes de roer, Ccrtain

tourbillon de vem qui fe foic d

:1.ns

un mCmc lieu,

&

qui an.irc l'eau de la mc:r jufques au plus hauc de

l'air.

~:md ce nuagecreve

forquelqt1e Vaiffcau ,

c'cfl: avccune cclle violcnce, que bien fonvcnt il le

faiccoulcrbas.

TROMPER.

y,

s. D tttvoir, 11for d'artifice pMrin-

fignes , quoique le fond ne

foir

que de erais.

On

appelle

BrAnche1

,

Les deuX prcmiers Canaux qui

poncnt le venc ,

&

les denx endroics par oU cct

mílrumem fe recourbt: &fe rcplics'appclknc

Po–

tencei.

Le canal qui cíl depuis la fcconde courbure

jufqu'i fon CXtrCmité, en appcllé

Pavi//on.

&

les

cndroics oU les branches fe peuvem brifer & fépa–

rcr ou fouder, s'appellent ,

Le1 mzud1.

lis fonc au

nombre decinq,

&

en couvrem les joincurcs.

On

fe fcrr de la Trompetee aux réjouiffances publi-

~~ers ia&c1:C:f~~il!e:~~fa'i~ea:a~~~:;e

&

P¡?~~·i~~~:

combat. Q.uand on en fsair bien ménagcr le fon,

il eíl:

degrande Crendue & paffe lesquatre Oé\:avcs

qui font l'écendue des clav1ers des épinenes

&

des

orgucs , pouvam aller jufqu'i cremc-deux imer–

valles. Celui qui embouche la T rorupette , mct les

bouts des lé\•res dans le bocal ,

&

le jeu dépend

de fon adreffe. M. Ménage faü

vcnirTrompure,

du Gtec

r-,:!'~".,

Efpece de conque dont on fe

fervoit autrefo1s au lieu de cc:t inftrumenc.

Dll

Cange le dérive de

Tramp11,

mor de la baíl'e Lati...

nité, ou de l'Italien;

Tr•mba,

ou

Trombetltf,

que

l'on a dit dans le mC:mefc:ns. Voicien 9.uCls cc:r–

mes Nicor parle de

TrfJmpuu. C'eft,

da.il

,

v,.

nom ores fnJ1inin

&

origine!,

&

jignifie cu injlru–

mentmujicalf1út

d'

11irAi11,a7a11t emboucheHrepiare,

le IHJaH tjlroill en tceffe,

Ó"

ejl4rgij/Antprn

.f

ptM

jHfiTuu au bA1

q11i

ejll'vaflen petitecloche

~

&

fon11e

a

puifilfnce de 1Jent

a

pleines joiies

;

11.fitl tant

en

la

gntrre ts CompAg11it1 de ge111defhevAI

A

maintuf–

feffs

,

q11e dHX Ch4hau:r deglfrde en frontiere,pout'

jignifit1r les rtlraiflts

&

l.J di"m, 911'lfuxgAlero

P""

ictJle di1t11e,

&

AHtrts mors p11bltez..par lefon,9ue

aJt."<

Ville.s

<!r

efdfrs lie11x pMr

lo bam,

cri1

&

pro"'

clnmations publiques,

&

aH/fi en aurres endroifls. Et

tn Cegenre fem/n/n

,

le mot

'fl•i

ejlgenera/

.f

CtS e{–

peces,

Trompetre, clairon

&

facquebuce,

eftant

Trompetee ,

ce c¡Hi ja a ejlldit : carq11ant

J

ce mot

Trompe,

qui ores efl lemefme f!He

Trompene,

oru

fignifie ce cor d'airain entort;//éujitépar lesVeneurl

en lit chafle p011rcorntr[esmo11d'icel/e, tAntpour /u

chfrn191u po11r leurs CompAgnom, n'ejl le mor entier

d~nt

on puiffe dirtle diminutifejlre ledit

mot-TrorU ..

pe'tce,

&

clairon ,

La Trompnu clAironrJantP°"r

eflre plus ¡refle de lHJltH

;

11u mo7en dequoi on dit

clairon

&

Tron1Perces

&

facquc:bl.He

,

un prt{t¡ut

fembl11ble injlrumt»td'airain, quieflfan11(non foule–

mmt par eflre entonnt'-

a

p11iffence dt 'tltnt

&

joiiu

renjllu comme les dt./fufditJ, 1ti111pArpo11lfimenf

efr

Attraillavec /11 main droire f11itsp1tr celui 'fHien joue,

d'u11 t''l"" q11iCo>ttient d11n1

Lt.y

unautrtfarlu¡1ttl

il

co11/epour rtndre le fon oresgro1, orergrejle. Et ore.r

efl 111afc11/i,,,

&

fignifiecelNJ qu; fonnede la Trqm–

petu en 11ne 4rmte,

º"

compag111e degens de che11al.

Stk•