TUN
ne pnnie augmcmée conrre naiure , en longucur ,
~~r:t~rl~ c~::~~sd~:~; l~s~::c~~~
5
m~~~~n~~:~ ~~
lcur fimarion narnrellc
&
difloquées , qui combcnt
for la parcie \•oifine, ouquelque humeur qui groí–
íic
la parcie , ou les vcms qui la gonflcm. L)humcur
eíl:
la
plus ordinairo de ces caufes. CJ.!!oiqu'il fe
trouvc
quclq~efois
des pierres, des vcrs, despoux.
qu:mcitéde
pedts
ll!ufs,des chcveux
&
aurreschafes
femblables dans les
mmeun
&
dans les abfcCs qui
en dépcndent, Emn'ulferdifque ce
font
des jcux de
Ja n
:aru.re,qui arrivant r;ircn;icm,nc pcuvent déroger
2
ce
:qui cltordinairc. L'humeur qui engendre
fa
~~~:~rn~~ ~:~s~~l~
1
~~::K~~~~fÍé~·~~c~~cu~
0
ci:~,ª~~
parce que le mouvemcnc circulaire de qÍiclque hu–
'mcur a
écé arrCcé,
ou qu'elle s·en
épanchéc,
ou p:ir
4
ce
qu'une nouv·elle humeur s'efi: engendréc dans
la
parue.
II
y
a
des
TumeurJfi.reufaJ ouaqueufaJ,
9ui
s'élevenc lorfque: la circulanon de la lymphc: eíl: m-
~e~·~~r~l~e~ ~aÍ~~!exi;;:~~~~~:e~~ ~e~~·i1ufctf~~
un amas coime na
tu
re & un épanchcmemde
la1ym–
'phe en quelque
parti'?·
Ces cmrieurs font molles
&
-.Jiches au roucher , & indolentes , en fone qne
qu:md on les preílC avéc le doigc ,
il
ne
reí\
e
aucun
vdligc. Si on les regarde de cOté ou
a
la chandel–
le , elles paroicront tranfparentes.
C'dl:
cecrc lym–
phe ramallec dans quclquc cavicé , qui fair les
hy–
,dropiG.esp:miculieres,
&
l'
Anafarca, lorfqu'elleoc–
cupe come la furface du#corps. Le butde
la
c~1re
de
ces fones de mmcars eíl: de refoudre
&
de d1ffipet·
la lymphe épanchée,
&
~ur-tout
les
hum~urs
grofiie–
tes
qui boochenc ICs vaüfeaux lymphanques.
TUN
"TUNA. Sortc d'arbrc de la Nouvellc Efpagnc, qui
-
croit fans myau
&:
Cans branches,
&
qui
n..a
pref–
que ricn de bois.
l es
~exiquains
l'appellenc
Nochr/í,
&
les Européehs,
F
1g11ier
/,,J;q11e.
I!
y
en
'11
Oc
deux fones, l'un fauvage qui ne pone point
~~·f:u~~~n°~t~~r1aº~~~n~u~~~(c~ºt~:~t~; ~u~~~n~;~
<pelle
Domefliqm
ou
franc,
porte un frmt long
&
rond)
approcha~t
aílés
de~
fig.ues)
&
ae la.
.me~n;
touleur~
Ce
frmc
cíl:
poh ,
&
quand on en
a
~ce
~~!~i~rr~ªr~~d
0
~o~~cr~ªJeº~~~fn~.u~ec~;;sp~
1
t~;n~
ell:doucc,
&
d'un
gofre forc agrcable. La. blanche
dl
ellimée la meilleure. Celle qui cll: rouge oupur–
purine. teinc les mains de couleurde fong commc
les mi'tres. Elle ceinc aulfi l'urinequand on l'aman–
gée.
Il
s'en crouved'une auu·c cfpece, appcllée par
les
Ameriquains
Nocher..c/i Nopdlli,
ou
Nopnl
No~
chez.rli.
qui, quoiqu"elle ne produife pas de fem–
blables fruits,
dl:
cultivée avec tour le fom poffible ,
fec~~~~e~~;;;_iion~,t~,r;{¡~c~:L~!rr:~~i~:;e¿'~~:
ti.curs pcovinccs
fa
la Nou:elle,Efeagne fur l'_arbr
...
e
Clppelle
Tun11,quL
a dc:s
fcmlles
cp:uíles,
&
qm
cro1c
caux lieux qui fom expofés
au
Solcil
& :\
couverr du
;~r~&~l~n~n°Íe~~~·p;~Í~u~
0
?e~~~1:b~~
1
~
1
1~!:ª;~~~¡~
•
~~·~1~~~c~
11
:\ ~~~r!c~:r pae~~t p1~:l:~: t1:~e~~r~tu~~
femenc«! de la groífcur d'unc mine. 11 remplit tout
l'arbre,
&.
on l'amaflC: une fois oudeux l'année. les
Habitans difpofent ces arbres en certainsrangs de
la maniere qu'on plante les vignes,& Ocent les her–
bes qui leur pourroiem nuire. Plus les plantes íonc
jeunes , plu¡ clics ponem abondammcot,
&
doo.
TUN
rienr de bonne graine. lis fe fcrvem de qucues'de
renard pour les nctcoycr • de peur que la íemt:nce
nouvellc de: ces infc:éks ne
foit
g3téc.
~and
ils
'font devenns. afies·gros. on les Otcde !'.ubre aveC
un grand foin,
&
on les tue en les
arrof.i.ntd
~u
~raiche.
On les tue auíli avec de
la
ccndle qu'on
¡eneddfüs , aprCs quoi on les feche
i
l'ombrt,
&
onlcsmet·dans des va1ílCaux
Oc
tene pour les con–
fecver.
M.
Pomec d:ms fon Hiíloire gcneralc des
Drogues ,
ctit
qu'il
avoic tof1joucs
crCi ,
comme
bcaucoup d'autres, que
la
Cochcnille étoit un'Pctit
animal , mais qu'il cíl:
foni
d'erreur par une leme
que lui aécrite le ficur RouflCau , habirant de Leo·
ganne, COte Saint Domingue, du ' 5· Mai
J6;2.
Cene Leme pone que
la
plante de la Cochenille
,vicnt enyiton de deux
a
crois piés de
ºham
tout par
babis garnis de fcuillcs de dcux doigcs d'épais,d un
alfés beau ven,
&
garnis
d'épinc~
<le tous c&cés ;
que
fa
graine
fe
ramaflC dans depcmes coflCs faitcs
en ca:ur ,
&
Uram fur le pune quand clics
font
mUres; qu'on fait fecher cene grame,
&
qu'cn·
fuice on la mee dans des c:inaíl'es
de
cuir ou de
coi–
lc, comme on la
re~oit
en France.
M.
Pomet ajoíhe,
que cctte Lemc.
lui
paroic
~·a~ta?~
plus.d1.gncde.
foi,
qu'on ne
f~auro1t
dccouvnr
m
pies,
m
adcs,
m
cC–
te , ni aucune autrc: panicd'animal dans
b
coche.
nille,& cut'cllc a en foi toutcs leSmar
ics
d'unc ve–
ricablegrame.
TUNICELLE.
(.f.
Pctitc mniqnc blanche qucqucl–
ques Rcligicux portent fous lcur habit.
T UN
IQUE.
f.
f.
Sorre áe véumenrde
deffeH;qu~
porrolent les .Andem,
&
qHi
n'eflmtth1ummte11ufAJ4
q11epttrmi
le;
Rdigrt11·.x.
AcAD·.FR.
LesDcrn.ardins
"'ppellenc
TH11iq1te
,
Une mamere de chenufe de
ferge;
&
parmi les Auguílins, c.'e!l: une fone de ro–
be blanche qu'ils mettcnt fous leur robe,
&
qui leur
va jufques
3.
mi-jambc. La tuniquc: des Religieufes
eíl: une efpece de camifole blanchc ou brune qui va
jufqu'aux piés,
&
qu'elks mcttem de nuit avec un
Scopulai\C·
Tuniq11e,
en termes d'Eglife,
el\:
un véremcot
dom cerrainsEcclcfianiques fe fervcnt {:uand ils of-
~~~~~:a:1n~ ~';le;~i~~1~h;i:~1d~~,~~ª~~~ ~~.J~ti
pluscourt,& n'apoint decroix for le derriere.11n'oíl:
propre qu':l ceuxqui fom les
f~nllions
de
Diacre
&
deSoud1acre auxgrandes Meíles.
T111:i111e.Tcrme
d'Anatomie.Partie fimilaire froi–
dc,
feche
&
large, engendréc par la faculté forma–
uice de la fcmence
la
plus renace, pour Ccre l'or–
g-ane
de
l'auouchement • pour couvrir quelqucs
parcic:s, en attacher quelques-unes,
&
en fépará
quclques aurres.
La
cunique,
qui
n'eíl: amrechofc
qu'une membrane ,
a
le fe•1s forc vif. On ne
l'a.
nommée ainfi qu':l caufe que l'un de fes principaux
ufages cfl: de couvrir
les
panies en forme d'habille-
menr.
•
au~~;~ts~;p¿l~:e~~,~~~~~:~~¡~~:):: ;,,2~~~l~
Frt1nf~iJ
a 11pproprif'
.f
la co/rt J'imnn.
Robar
Ga–
guinenfonTrttifUdn
Ro!J.J'nr~n,Htra11ts
&p~11r:
fuiv11nts.
AprCs cesOffic1ersd armes
&
Chcvahc.rspour
la
dignité
&
excei.lence
d~s
armes du Rot ,
vicndr:t un aurre Chevaher, qm deCfus une bncc'
~~~¡~~~ ,:~t[ªJ~~;~l:
11
d~~t~¡:nc~Pr:~~d1~ªl~nt
chéC en
la
poitrine une couronne d'or,
&
chargée
de pierres prétieufes, oú (era feulement
~maillC
le
blafon du Roi.
Er
tn
aurre
p11ffege.
Le Rot Alexan–
dre le Grand, pour exaucer le nomdevaillancc;: de?
fes Chefs de gucrre & autres vaillans
Seig~1eurs
vic-:
toricux Combancun, afio qu'ils l'culfentpltts
¡rah•