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TUR TUS

donne aux chc:vaux , ne crolt point en lrnlie ,

&:

'l:luc du tt:ms mC:me de Pline on l'apporco\¡- dn Le–

vant , oU.

il

a

été

laiífé

3.

ceux du Pays, comme une

chofe qui lcur apparcient.

TURLUl'lNS. f.m. Seél:ed'Hereciqlles qui s'élcve–

rcnt dans le quacorziéme

ficde ,

voubm Ctre

1cnus

pour un Ordre Reli!?ieux. lis enfeignoienc

qL1'on

ne

devoit point prier D1cu avec la voix , mais feule–

mcnc de cccur,

&

s'abandonn:mc

Jibremem

&

Cn

~~~~~e~et:c:~~o~~~i;~~

1

1):~~~~~ d~~~íltc~i~~~:~,":

que l:ipudcuroblige

:i

cacher. lis appdloicnc lcur

-

fc:él:e

/11. FraterniU'des

p1mvrt1,

&

voulurent s'éra–

blir

3.

Paris en xFi.· mais on les

cous

pem

par le

fcuavec leurs livrc:s.

\URPOT.f.m. TermcdtMarine. C'efl,dirNicdt,

Nnfa/nJMll de fipr p1l1 de haHt

,

dont

J

en" guatre

""

cb4jlea11 d?Vttntd'un NAvire t..-dff1tvo;r deux du

cojll'dt prou1, deuk

á11

cojlt'depouppe. affujleL

&

,

dCc/1tmptz..

Ala

vArengHe

de

c~t

e11dro1t-f,I.

TURQUOISE.

[.f.

Pierre p<éc1euíe,opaque

&

blelie,

qui

viene dans la Nouvellc Eípagnc, dans la Sile–

fie

&

dans la

BohCm~,

en des lleux preíque inac..

ceflibles. Elle a un polimcntdoux

&

fans aucune

uie.

Les groffcs Turquoifes

Cont

cclles que l'on

cllime le plus. Elles naicrco.r tomes de figl!.re

rondé

ou ovale.

11

yen a

de

trois forres ;

/11

111YqNoifi

:;tú¿~er~:'l~:;;/';f:o~:;z:i;:,¡,e~ ~!fe3ii ~!

uouve vcrs le Languedoc,

&

ne diffcre des alttrC.t

ni en dureté ni en poids , mais elle eft plus blellc ,

~~n~~J:l~::~~~:~:se::~I~ l~ctc~~~e~&~~src):~~

1

:r~

La plusgroffe Turquoife qui aic écé vue eíl: groflC

comme une noix. 11 y ce. a une d.rns le cabinerdu

Duc de-f.lorcnce, oU cft gravé lepomait de Julc;

~eíar.

TUS

:TVSSILACE.

f.

rn. Plante qui produit fix ou fepr

feuilles dCs

fa

racine. blanches deffous ,

&

vcrres

~~~~~~ c~~~;~r~i~~;r:.n~~~g:'c:~nh~~c~

1

~~u~r;:,=

me,

&

fa

Acur jaunc , íorcant au Princcms

&

fe

pcrdant prefquc auffi-c()r avec

fa

tigc , ce c:jui a fa1c

dire

a

Phneq1.a'elle n'avoir ni rige ni Acur. Elle croic

aux licux découven.s

&

aóreuvés d'cau,

&

on l'ap..

pelle ordinaircmem

PAs

á'hu.

Ses

fcuilles broyécs

avec du miel

&

appliquées,

~uerilfem

les ércfipel–

lcs

IX

roures autres inffammauom. Ellesontaulli la

facuhé ctincifer

&

de ncnoycr les gros phlcgmcs

de la poitrine

~

&

font

par ce moyen un remede

pour la. toux, cequi luia fait donner par les Larins

le nom de

Tuffil11gt.

Matthiole dir qu'il croit

ª"'

tacines du Tuffilage uno cem:ine mouffc blanche

qui érant bien nertoyée

&.

purgée des raclurcs de

~~;~~~~l~~~i:~vee~v~:·\1't~~~e

0

,

0

~g!e~~:~i~~

fuirc au Sole1l; cíl la meilleuºre amorce?cu'ort puiílC

Jo:~~e:t~~ra~~n~~~,1~r!~~~~~ r:;~~t~n~~~s

;rª:t

que cous ceux qui ont écritdos !imples ont appelléi;

Petttftte,

efi: la grande Tuffilagc. Elle vicm aux

licux humides comme l'autre ,

&

Ce jette en. tige :m

Primcms avant que de produire aucunc feui.lle.

Cctte tigc cft creufe , haute d'un palme , graCfe ,

tirant fur le purpurin ,

&

Cnviroirnée de pcciccs

fenillcs longucctes. Au bout foncm des Aeurs en

f:u¡on d'épi de coulcur purpurine blanch&cre. qui

f~ ~~~.i(f~~~(q~~ ~:c;;~~~~:~~s~ ~~tr~:~ü~/fo~~

TUT T U Y

t'Cnt d'c ccrre , blanches d'un cOté

&

íemblables

avancquede crolu-c:i cclles

rlu

Tuffitase ,maisde–

venam enfoite

li

grandes, qu'elles paflc:nc celles de

la Perfonaca. Chacune

ele

ces fcuillcs eíl a'nachéc

:i une queue purpurine

qui

fOrc de

la

racinc, étaht

couvcrte d'une bourre blanchc

&

mincc. Cene r:l.–

cine

dl

longue

&

quelquefois auffi groífe que le

bras, blanchc: dedus, d'une matiere femblable

~

celledes champignons , amere

&

odorante.

TUT

TUTIE.

(.

f.

Vapcllr qui s'élevc,dans les

fourn~au::t'.

~~ ~~;:~;¡:~~;~~~: ~~,;,~¡~~~~~~ed:,~~~jf,::

la vraie eíl une eípccc de cadmie artificielle qui

~:::;:f~~ ~~~:e

1

dªe

0

:e~c

1

:ufd~r;:~~eb~~~e~O:~

ce qui a fait que les Grecs l'ont appcllé

••/4~Aiit

Eníuite venanc

3.

croitre, elle devic;nc comme un

flocon de laine, de coulcur blanche ,

&

fort legcre,

ÍI

elle eft faite de la vapeur de la

c~lamme

pulvc;–

rifée , quand les Forg_erons ch jettenc en quamité

fur.le

r,uivre

pour

l'attiner, ou de coulchl blcuc,

s'ils n'cn jettent point. La Tutie impalfaice, ou

ftuffe Tutic eíl propremenc ce que

les

Crees

1

nom–

mem'"~m.

Ondonne ce nom aux racines de can–

nes brUlées

&

:i

l'ivoire brUlé. Voycz.

POMi>HQ..1

LYX

&

SPODE.

TUY

.TtrvAU.f.

m:c.;,JHil,

cAn•/d,plomb,d,ftrÓ-i;

pttr

ot't

f

lfir

<fr

/e¡

chofeJ /i'fuiJeJ

paffent

>

Ó"

Ollt

Hll~

ij!Nt

libre:

A

e

~o.

FR.

On

~prelle

T111_11H

Je

ch.e•

minl'e,

L endroic de la chemrnee par ou la fumec

mon.te

&

forc.

T

HJAH

Je

c•,,dH;te,

eíl: un corps long,.

:::c~1~;~

1

:·~1feº~~ f~np~~~-~.

1

'ft;e~U

!'º¡e

f~-~:·

!

plomb , de ccrre cuicc

&

de bois. On dit cncore,

Tupr11 de defaentt

,

c'cll: celui qui d.ans ou hort

cuvre d'un mur

1

conduit en has

lc9

eaux pluvialc1

d'un comblc. On appelle

THJAIJ apparmt,

en ter..

mes d'archiceélure. celui qui eft pris hors d'un mur,

&

done la faillic parolt de fon ép:iiíli:ur dans une

picce d'appanernenc,:l

la

difference du Tnyau dans

a:uvre ,qui eíld1m lecorps d'un mur.

TMJª" adop

[t,

fe diede cclui qui eíl: doublé for un autre,

&

T"J"''

devo7é.

de celui qui eft·détourné de fon

~plomb,

&

:i c:Oté d'un aútre.

T117aH

,

en

parla.ne

de forge ,

d't

le conduic par

bU palfc le venc des foufflecs.

Les Organiíles :ippellenc

TH711ux,

Les canau.x

dans leíquels e

ntre l

e venc qui faic l'harmonie de

l'orgueJ La pli'

tpa.rt

fe font d'éraim comme fonc

ceux de la momee, quclCJ.ues-uns deplomb comme

le nafard , d'autres de laJ.ton , comme ccux :i anJ

Ches ,

&

plufieu·rs de bois , comme ceux du bour–

don

&

des pedales. Le Tuyaueílcompoíé de rrois

parcics , dom la premiereeíl: fon porrC-vem. 11 eft–

faic en maniere de corre renveríé

&

ffonqué , dom

la ba(e eíl le corps

&

l'ouverrnre du Tuyau

&

de

h _

languenc ,

&

le fommer eíl: ce qui entre daits le

rrou dll fommier par oi't le venc du foufflec (e com ..

~~

1

{.~'l:c:~~¿;·:r~e

1

~~~

1

~~~:il.é~~o:Kia~~

1

n~~~~~

Cette parrie ell caillée en

bifeat~

on en ralus, qui.

s'incline dn quarc d'un :mglc droa vers le corps dll

tuyau. C'eíl: elle qui coupe

&

fcnd le venr,

&

on

l'a nommée

Lan,(_Httfe,

a

cauíe qu'elle

f~rt

de l:m•

gue

a

la bouche des myaux pour Jes futre parlcr.

On appelle

B~ucbt o~

L1Jr1111re,

l'ouvercurc du

Tuyaa·