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V
A
N
une bCtc cxtrCmcmcnt dangereufc.
Cclui
·qui. en
;a~riir~
J
e~n:b~~~ed~;~ll~~~e:~~~t
1
~;~:~~1~"rf~
deux jours cnticrs,
&
que l'on fcnr fro1dscomm_e
~ªn,~ª:~~cer~:n~d~nq{{ºr~r~m:C:~rr~ r.~º;¡~~:i~cu~r~~
Scorpions. On mct le malade dcvam un grand fcu,
&
on lui rend la fomé
>
en lui faiíam prcndrc
couc
ce qui peut confoncr contrc le vcnin.
VANDOISE.
(.f.
Poi!íon de rivicre, qui a le mu–
Íe:tu poincu , la chair molle
&
aflés agreablc au
fi°~1~ >d:'t~eg:rfc~rri~~:~fh~r!~c~run
ven
&
jannc.
V~~E:~~c ~o~~p~~:ir~ r:~
5
lact~:~~la
0
;o~~cv1i;~r~
quéc de blanc
&.
de noi\, le bec courr, rond
&
noir ,
&
les plumes de deíliis lesailes cbangeames
&
qui rircm Cur le vert. Il
y
a
d.cslieux oUon l'ap–
pcllc
Dix
&
huir
,
a
caufe
q
u'1l exprime ces mors
en chamanr. Le Vaneau cíl: plus ellimé pour
Í2.
beJuté que pour aune chofe.
Il
m:mge
les
mou–
ches • le:> limacons
6c
les
fau!erelles.
M.
Ménage
eíl:
du
fentimen~
d; Belon, qui croir que ce moc
viene de
P.con~e11u,
ou de
Phaonnea1',
:i
caufe que
le Vanean a quelque rapfon
av~c
le Paon.
.
Oh
appelle
r
11neau
,
en termes de Fauconncne.
· Les plusgrandes plumcsdes ailes des oifeaux de
vl~ºl~ER.
v. a. Vieux mot. Etre
:l
l'aife
&
vtcu
au large. Borel qui !'explique ainfi , _en apporte
pour Cxcmple ces deux vers de C.oqu1Uard.
Pour mitux
d1faifa
1J11nder,
On mct t'toupe1 par dedmu la fainllure.
VANILLE.(.
f.
Gou!íe , longuo d"environ un de–
mi-pié ,
&
grolfe comme le pe!_ir doigr d',nn
~n:
~~n~Ú~
1
~e~:~~,~
0
~t~i
f
~ª~:~~~
1
cªo:::el;s
f~
1
~~;
f~::vr~;ttl~ilonnogm:C~%u~i{f;::·o~'.~~ p~~cd~!t
q;~:~qucs arbrcs ouéchalats qui la founennenr. Sa
n.geeíl: ronde, difpofée par na:uds comme une canne
de fuere ,
&
de chaque na:Ud il fort des feuillcs
larges épairfcs
&
longucs d'un doigt.
l:.lles
fonc
venes amfi que
fa
üge
&
affés fembiablc
i
celles
du grand plantin- Elles
font
íuivies de gouffes, qui
érant vecre:; au commcncement
&
jaunitres dans
la
fuite , brunilfent en rnuri(f;im. Ol!nnd.ces gouí–
fes om aucint leur maruriré •
les
Mexicains
&
les
habirnns de Gottimalc
&
de Saint Domingue les
cueillenc ,
&
les ay;rnt liécs par les boms , ils les
fonc
íechcr
a
l'ombre, aprCs quoi ils les frottenc
d'huilepour les emptchcr de fe fechc:rtrop
&
de fe
brifer. On nous les envoye en France par despa–
quers
de
cinquante , de ccnr ,
&
decentcinquame.
Les grnnds Seigneurs de Mexique airnent
fon
ces
plantes
a
ca
u
fede l'agreableodcur de leurs gouífes,
&
pa1ce qu'ils en mettenc qu;inrité dans leur cho...
colar. On s'cn ferc auffi en France pour le mC:mc
ufo.ge,&
mCroe
pour parfumcr le !abac. On pré–
!Cnd qu'elles font proprcs
d.
fortificr J'cíl:omac en
les prcnanr imcrieurerncnr.
JI
faut les choifir bien
nourries, groífcs , nouvellcs, pcfantCs, non ridées
ni fronées de baume. Elles doivent nuffi C:U'e graf–
fcs
&
fon fouples ,
&
accompagnécs d'unc bonnc
odcur. On doir fur-tout prendre gardc qu'clles
fqienr égnles ;
a
caufe que le rnllicu des paqncrs
~~1:~ ~º~'{.~~;~:ú!i0~~~1~e1Y~:~~
1
~1!ocr~r:sq~cf~~
grnine du dedans , qui cíl trCs-perite foit noirc
&
luifance. Les Eípagnols lesom appellées
V11111llts,
de
YAnil/a
>
Perite graine )
a
caufe qu'elles
ODC
V A P V AR
quclquc rccrcmblance avcc une g:tinc.
VANNE. f.
f.
Maniere de pelle large, qui fe leve
pour faire coulcr l'eau _de l'éc\ufe dans !'auge d'un
moulin , ou qui s'abaifTe pour anCter l'eau
de
1·~
...
cluíe. On appelleauffi
fT1tnntJ,
De
gros vcmaux
de bois
de
chCnc qui fe h:\UílC:nt
&
fe baiíl"ent dans
des couliílC:s, pour lailTer coulerou rercnir l'eaud'un
érang 011 d'une éclu(e. Les
d~ux
cloifons d'un bi4
tardea.u fom aufli appelléc::s
Vllnnes.
VANNER. v. a. Terme de B:meur en
gran~e.
Ne.e...
royer le grain ,
&:
en faire fonic les p:tilles ,
Ja.
pouffiere
&
aucrcs ordurcs , en les fccouanc
&
les
tournant
&
rcroumam dans le van.
On die aufli , //
anner de doffe1 9utl911e endroít,
pour dire,
Y
mettrc des vanraux de bois, qual!.d
on veur arrCrer l'eau , ou faire des bitardeaux.
V
¿!:~i~:·~~;·il?e: J'!netll~nai~~i~nl~;r~~~:.e~~~~
ri~:~:eer.'ª
rcCíemblance qu'elles onr avec un van
VANNETTE.
(.
f.
Sone de corbeille plarie
&
peu
creuf; , dom on fe fert pour vanner l 'avoine, avanc
que de la donner aux chevaux.
VANTAIL. f. m. Mameau
>
ou barram d'unc pone,
qui s'ouvre des deux cOtés. On dit
auíli
ra,,taNX
d( fenitre
,
pour dire , Les volc;rs qui fermcnc une
fenCtre de haur en bas.
Vantai/,
s'eíl- dit aurrefois d'une parrie de
l'h
0
a~
billcrncm de tCte par oll refpiroic le Cavalier. En
ce feos on a dU éccire
Ventlfi/,
commc:: venant du
morfrent.
VA
NTELER. v. a. Vicux mot.
JI
s'cfi dir d'lm ércn4
d
:t.rdque l'on voyoit ondoycr.
·
Li
conflfnon1 de foJe fur hia11me
/j
vantal.
V
~~Ji~~~;;;:~a~;,ffe:~~
0
~.~~¡~ª?~~u~~.e;r.
a
dit
VANTILLER.
v.
a.
Term~
de Charpcnrerie. Mcme
des dofIC:s ou de bonncs .planchés de deux pouces
d'épais pour retenir l'eau.
V A P
VAPORATION. f.
f.
Tcrme de Chymie. ll fe die
de l':iél:ion de la vapeur ,
&
on appcllc
B.cin de
vAporation
o
ou de
fTaporAtotre,
Cenain bain qui
fair agir la chaleur ou l'humidité d'une vapcuc
for un autrt corps qu'on veur échauffer ou
hu-
meét:er.
.
VAPOREUX.
'º"·
adj. O!!i
di:
pJein de v•peur.
Les Chymiíl:es donncm le nom de
B:ún v11ptJreu.\·,
au bain marie.
V A
Q_
VAQ.UETTE.
(.
f.
Peiite monnoie de Be•rn, ap-
ié~!é.e l~~~xaf~a:tf:nd~:u~l~~sL~~i~:c~~~r%~~f~~;
armoirics de Bearn.
·
VARANDER. v. a.
En
matiere
d(
Harttngeríe,
die
Nicot,
efl faicher , efkou1ur
&
bim
conditíonnerle
harenc,
Ji
qu'i{ foil hon
&
appareilll
d
Ntctt91ur.
.Ainfi lei Har11ngernd1font,
Le
h.'l~encell
bien va ...
r.mdé
>
9Hafldil efl bie11 affaifonnt' pour eflrt tr11nf–
porrlaveeca91tt1.
VARANGUAIS.
(.
m. Terme de M"'ine. Nonw:iu•
les Lcvanrins donnent aux marriclcs. Ce fonr de
ecrires cardes difpoíées p:tr branches en fai;on de
fourches qui viennenc abourir aux poulies que
l'on·
appelle
.A
rAignl'u.