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VAU

,digne d'cntrcr :m

dd:L

C1mbden

die

q~e

Vi•'f!•Í–

ftur

étoit

une dignité en Anglcrcrrc , qm tcnoa le

prcmier lieu aprCs cclle de Baron, Sclon Du <....an–

gcon a :1.ppdlé les Vava.Cícurs

V1fv11//jrt1

/T1111Ja–

Jini.

11 dat qu'1l

enav01r

de deux foncs; les grands

qui rclevo1c:ntdu Roi. ainÍI que les_ Comtes

les

Barons

les pcrits qui rclevoienc de ces Conm:s

Darons.

VAVASSORE.R!E..

L"ém

la Seigneurie d"un

VavaílCur. Il

a bcaucoup de Vavaíforcncs en

Normandic. Ccux qui

poífedcm

de ces foncs de

fic:fs n'onc que

baHC Jufhcc.

Q.2elquefo1s

Vit'V#f–

fortru

a éré pris pourune limpie Fcrmc ou un Ílln–

plc tencmcnt.

VAUCRER.

v. n.

Vicux mot.

C'tj},

dit Nicor,

Alltr

r-'

a rant

ptrd11n1

1m11.

VAUDEVILLE. f.m. Sone de chanfons :\ pluficurs

couplets que le peuple chante,

qui en fouvent

une cfpece de fatire qui renferrne le rcm de

qu.el–

que avanmre plaifame. On rienc que le pr

em1er

Amcur des Vaudevilles

fue

Olivier Doflelin ,

qu'ils furent inven tés a.u tC1Toir de Vire , petite V

li–

le de Norm:mdie fur

riviere de ce mCme nom;

ce qui dcvoit faire ,Aire

Va11d(v1r( ,

mais l'ufage a

érabli

Vimdevdle.

VAUDOIS. f. m. Hcreriquesquis'éleverent vcrs le

~i~~edcd

~~~~:¡~~

~[~ed~~l~u~A¡1~~u~u.r~~:¡('/uc~~-

bgede Vaude en Dauphiné fur le RhOne. C'étoit

un Marchand fort riche, qui faifam de conunucl–

les liberalués aux pauvres, sºacquir quantité d 'ad–

mirareurs.

prCchoit l'indépendance.

f.ii

–

font

poner que des fandales

fes difciplcs,

maniere des ApOttes ,

prétendoir que lenr pou–

voir n"étoitpoinr infencur

cclui des P1éfrcs,

qu'ils pouvoicm confacrer comme cux

admiuif–

trer les Sacrcmens.

~,.i.

mauva1fe doéhme l'ayanr

faitchalfcr de Lyon, il en alla infeét:er les vallées

d'Angrogne

de Frciffinicres,

elle y Jetta de

profondcs racines, qu'ellc·n'en

pú

Ccre arrachée

depuis ce tems-li. lis declamerenr conuc l'aurorité

du Pape , contre les lndulgences, conm: le Purga–

roire,

atcaquerem plulicurs amres vcmés tic la.

Rcligion Catholique. Leurs errcurs sºétant répan–

ducs d:rns les Provincc.s voiíines, un ccrcain Oli–

vier les porta dans le Dioccfe d'Albicn Languedoc,

ce qui les

fü

appellcr auffi

.Alb1geo1J.

Us emcnt le

nom de

Chlltgmtrds

Jofaphm s

dans le Dauphi–

né.

caufe que Chaignard

Jofephe

public–

renr leurs opinions avcc f.lus de

fuccC~

que les an..

tres. On appclla lc:urs

aniílrcs

B11rbes.

Ce qu'ds

enfeignoicnt

rant de r:'lpport aux

foux

<logmes de

Calvin, que les Calvimftes d'aujourd hui recon–

noií1Cm les Vaudois pour leurs perc:s

leurs Pré–

cnrfcurs. Voyez PAUVRES DE LYON.

YAULTRE.

C'rfl,

die Nicot,

11nr efprce áe

chirntntre .Allans

M11flin. dont •n chaffe aux

Ou"

Sanglier1.

L '

Ira/un

appdlt auJli

Vehro.

Ondifoic aurrefois

//'"111sltrer,

pour dtre, C.haf–

fec avec les Vaulo·es,

on trouve que

V.tu/1roy

été ulité en termes de Vc:nc:rie , pourdire,San–

glier.

VAUNEANT. í.

Vic:ux mor. Fripon

, qui ne

peurCtrc employé en rien.

11a1mean1

qui a

perdu

10111/ei

hun1

m~fthancetu.1.

VAUTOUR.

m. Gros'oiícau de proye qui a lebec

crochu, les jambes

cour~cs

couvcncs de plumc:s

1ufqucs au ddf'us des do1grs,

les onnles crochus

~r~~! ~e/cª~ce:;r~~1a~og;~~c~~syd~~: ~:~:~~:

col

fous

venere.

~dques

Vamours

:1.p–

prochenr de l'aigle pour la grandc:ur.

~et

oifc:au

T#me

Ji,

UBI VEA

faic fon aire fur des fab.iíes en

quclq~c

lic:u efcu–

pé

de dtflicile accCs.

éroic fort coníidcré pac

les :rncicns Augures , qui étoicnr perfua.dés que

tome l'efpece étoir femcllc ,

que lcur gcnera–

tion fe

fa1fou

par une voie exrraordmaire.

gra1Cfc

de Vaurour efl

fort

dl:imée concrc les malad1es des

nerfs ,

f.a peau efl rrCs-bellc

forc

recherchée

ele plulicurs p;ircicuhcrs.

VAUTRAIT.

Tcrme de Ch:i.ílC. Grand é.qui–

page emrerenu pour courre

ICl

Sanglicrs on les bC–

tes noirc:s. Le Vautrait dtcompoféde levriers d'ac ..

cache

demcutes de chiens courans. On fait venir

fi~~fi~¡~~1::~~~~

:~:«eh~~¡~ub:~':ªf

(~:

bCte. La ch:iílC au Vaucrait fe doit commc:ncec

an mois de Scptcmbrc: , quan<l lcs bCtes naires fonc

en bon corps.

VAY

VAYVOOE. f. m. Ticre ou qu;ilité qu'on donne aux

Princes Souverains de la Valachic, de

Molda–

vie

de la Tranfylvanic. C'étoit le nom qu'on

donnoit

aux

Gouvcrncurs de ces mCmes Provmces

lorfqu'elleséroicnt fous

dominarion des Rois de

Hongrie.

Y"Jvoáe

dl-

un mor

forc

ancien,

qn~

fclon Du Cange , s'efl die d'un General

d'arm~e

chez les Dalrn.ues , chez les Croares

chez les

Hongrois.

appelle auffi

Vi'}11oáu

en Polo–

gne , les Oucs

Gouverneurs.

dans l'Emeirc

du Turc les C..ouverneurs parriculiers des V1lles

fous un Bacha ,

fom

p:irc:illemem appC:lés

Vi']-

1111de1.

U B

UBIQ~TISTE

Terme de l'Unive1íiré' de Paris.

Doéteur de

Tl~eologie

n'c:tl atraché

aucunc

~~~º;ef1:r~~u~e::a·r~~~t~t~~:;i~e¡~e:r~~dr~o~~l~

ccrnative chés lesSorbonific:s, les Navamfies

les

Ubiquiíles. On nommc neanmoins cc:ux-ci Ooc–

reurs de Sorbonne. Ce nom fe dit par cxccllencc de

la faculté

Theologic de Pa.ris.

U BIQgITAIRES. f.

Seét:au:urs de Jean Bremzen,

qui aprCs avoir été Chanotne

Vvinemberg

PrC:trc ,

fit

un des plus zclés d1fciples de

u–

thcr, aprCs

more duque! il devine Chefde pani ,

:'ly:tm rencheri fur les dogmes

les fennmens de

cct Hercfü.rque.

enfeignott que lOutcs fortcs de

~~~~ ~~~~~~t::~~~ p~l~~~~r~;r~lr~~t~~"· ~:~~r~

demeuro1c toÜ¡ours. L'Evangile, felon IUi, n'étoic

~~·1~7~v

;:~I~~ ~~~:~:fe"!.'l~i~~e"d; ~~~Íe~ee;~

corps de JiSus-Cun1sTen l'Euch:irift:ie . difanr que

dcpuis

l'Afccníion le Fils de Dicu eft par rout.

C'eíl dc-1.i que ceux qui donnerent d3ns les 1C:vc–

ries, furenc appellés

Vbu¡111tmres

du inot l:iun

Vbiq1u,

Par tour.

UDIR.

a. Vic:ux mot

qJ.te

Nicoc cmployc dans fon

Di8:ionaire.

C'(fl

, dit

-il ,

pAr b11>#U nourrttNrl!

tjltvrr

[aireparcro1jlre. Lo //'mUtrl diftnt

Av1er

efchapcr ;

'I";

tj}

Mtttrr ; vie

tirer h11r1 d'm ..

convtni(nt demort,

par

bunnourrirac¡u'#n (jleve

•

.AHClml

l'ejcrivtnt(frprononcent

Hubir.

VEA

VEABLE.

adJ· Vienx mor. Agreable.

VEAU.

Animal

quatrc piés, qui cfl-

le pcrit

1::..

Va.che. On

appclle

VtAux d( rivitrt,

des

CCce