TRA
TRE
fil
de pie[re, mais encorc
d.
ponerles travées des
poutrelles.
TRAVOUJL.
_f.m.
Devidoirc:\memc le fil en éche–
vcaux , en p1cces.
TRAVOUILLF,TTE.C.m. Petit boispour foiuenir les
fufées en travouillanroudcvidant.
TRAYOUL.C. m. Tem1c de Marine. On •ppelle
ainli
q~acre
petices pieccs de bois endemées
:i.
an–
gle drou l'une dans J'aurrc, íur quoi les PCchcurs
plient leurs lignes.
TRAYER.
Setra1er.
v.n. P· Vicux
mor.Setrainer.
Lefardes
&
boteruuo.:,
.fl.!!,i
fi
1ra7mt Je
ltHrJ
pieds.
T RAYON.f.m. Pccirmorceau dcchairrond, long
d'un doigr ouenviren , qui eíl:pendamau pis d'une
vachc,
&
qu'on tire pour faire venir le lait. 1L
Ce
dir
auffi
d'un des boucs du
pis
d'une
jumcnt ,
d'une
2neffe, d'unc chevre.
TRAYOT.
(.
m.
Vieux mor. VaiCfeau propre
a
traire
dedans, le lair d'une vache.
TRE
TREnUCHANT.
ANTE.
odj. Q!i trcbuche.
n
ne fe
die gucrc que d'unc piece de monnoie qu'on peíc,
&
qui
éc.mtdans un des baffins du
trebucbct )
&
le poids dans l'aurrc,
fait
baifICr celui oll on l'.i
mifc. On appellc auíli
Le trebucha11t
,
Un ccnain
nombrede grains qu'on rctranche fur le marc,
&
qu'on regale fur le nombre des pieces qui le com–
pofent, en forre que chaque pieFe
foit
un peu plus
forre que le poids requis. Pour bit:ncntcndrc ceque
c'efi: que ce Trcbuchanr, il faut obferver que le
poidide mate érl:mt compofé de 4608. grains,
&e
ce nombre de grains éram:
dépani
fur la quanrité
des efpeccs qui font au marc, chaque cfpccc doJt
~~~r~~sº;fp!,ª::i~·o~-~e~.;;;cs~r:~~1~sd~~:~, fe~~~~
dans le commercc, peuvcm Ctrc trop
cór
ufécs
par le cems
&
a
force
d'Ccre maniées,
&
devenir
p:ir-l:i uop Jcgerts, on a
rnUjours ordonné de les
tailler de relle maniere , qu'il für laiílC quelque
r:;~id~~c~t:t~~:l~ ~~:~~~u,r~~;lq~~.~~f:scep~1i~~~~
Cm:
rrebuchanccs plus long-rcms
&
en érat d'Crre
expoíées dans le commerce. Ainfi
les
dcmi-louis
d'or érantalarnilledefoixame
&
douzepieces
&
dcmic:
au marc chacune doir pcíer foixanre
&
rrois
grains , f.ins
y
comprcndre
le
Trebuchanr.
Si
vous
multípliez
72.
par
6~.
vous trouverez
4536. grains,
auíquels ajoUraot treme
&
un grains
&
d~mi
pour
Ja
demi-piece , on aura en tour
4567.
grains
&
demi. ll reíle encoi;e quarame grains
&
demi pour
fournir
lcs4608. grains qui compofent le poids de
marc. Si
VOllS
lc:sdépani!IC:z également fur chaque
demi-louis d'or p:tr deffos les foixante
&
rrois
grains quºildoit peíer , ce (era un demi-grain un peu
plus pour chacun ,
&
ce dCmi-grain un peu plus
oum: les foix:mre
&
rrois grains, ell: ce qu'on
2p–
pelle
Lt Tr1buchant ,
parce qu'il (ere
:l
foirc rre–
bucher le demi.-lonis d'or
,&
empCche qu'il ne de–
viennc rrop tOt legcr par le maniemcnr. Ce mot
vienr de
T rtbuchtr
,
qui fignific Bronchcr, foirc
une chUre, du Latin
Tr1tb11cc11rt,
fclon
M.
Mé..
nage, commeqnidiroit,
In b11rcon cadert,
Tom–
ber dans
un
trou. D'aurrcs veulenr qu'il foir com–
poíé de
Tre,
qui aurrcfois fignifioic Omre,
&
de
Buche,
commc
fi
on vonloir dire
:i
cclui qu'une
buche , rencomrée en fon chemin , a
fait
rom–
ber, qu'll paílC
Olmo
la buche.
TRE
TREBUCHET.
f.
m. Sorre :de perite balance for1
jufte
&
,fon délicare qui a deax baffins de
cu~vre;
~~e;~:fc~;~t"l:S ~:;;;~~~s;~~r:~i;~ti{~~~~
n~urs
onc des
'J.'rebu~~e.r~
fi
Juílcs_ , que la quatte
~~~l~rei~
1
~~:~;~mgt-lc1Z1cme
pame d'un gra 1
u les
Tubuchct,
en termesd'Oiíclier , cfl une
macbine
~ir!~:~.e ~il[~~r;oc~~~~~i i~:~! ~~[l~)l~r ~PJ.~:
abarant qui
en
fo.
partie fuperieure que l'on
tiene
onverte.' Ce dclfus de la machine eflarrCté par l'é–
chelle de celle fone, que
dCs
que 'l'oiíeau
fe
meo
fur cene échelle , le re!fon
(e
liche
&
ferme le
trebuchet, d'oU il ne peut pl1:1s forcir.
Les Anciens nommoient
TrebHchet,
Une
ma–
chine dont ils fe fervoienr pour jeuer dCs piem:s,
Dorel
tl.itqu'ellc éroir appellée
TrtbHchttHm,
de
Ter~~:;c:~~.trc
,
parce que c'éroir une poucre
qui
T~ECEOUR.
f.
m._
Vicux mor. Treífe pour les
chevenx. On
a
dtt auíli
Trtchtur,
dans
la mC–
me fignificarion.
Et cts bt1t11.x dortz. trtchtHrJ,
Et
CtJ
trl1-richt1 .fonmur1.
TREF. f.
m. Vieux mor. Poutre, du Latin
TrAbs.
U
s'ell dit auffi ponr une fone de tente.
Ortnt jtr. ttndtt tn Hnprt
Lt tnflt RoiJ,
&
envirM
Firtnt !t'gti
i
gr11nd' foi/on.
On
a
die auffi
Tru
,
dans le mCme ·fens.
MoHt
y
a Contts
ér
BArMJ,
TtnttJ
r!r
trtJ
&
pavillon1.
Voici ce que die Nicor en parlant de
Trtf. C'tfl
;mepoultnfar lat¡Htllt lti folive1111xportent.Ainfto1'
dit,
Trcfs fairs de plufo:urs piC'ccs atfcmblées.
-Il
fo
prend
aujfi
pour Hnt
tfjuce
dt voiltát navirt.
A
plein
tref,
c'efl-J·dirt,
.A
pltine voile. En Ba11doiip1.
lit
nageoiem
en
merfansvoile
&
fans cref.
Jifa
prend
lfHjfi
pourune ttntt
&
pavj/!on dt
C11mp
,
comme,
Il
fü drelfer
les
rrcfs,
&
meme le fic:ge devant Hie..
rufalem,
r!r
ctltt,parce
qutles
tenus
&
pavillon1fant
4rtj'tz ..
&
fouftenu1 d'1111tgroffepercht en1111tnitrt dt
folive.•
TREFFEAU. f. m. Tifon ou fouchc que lesPiifans
;e:~~ci~~~a~di!~u~~ ~~~!~t
1
~~~,:foªc~~:rci~~~~i
foic
rrois
fois
plus grand
qu·a
l'ordinairc, foiiqu'il
doive dmer rrois jours.
TREFFOYER.
f.
m. Vieux mot. Chcvct.
TREFLE.
f.
m.
Herbe qui viene dans les préS,
&:
qui a .rrois feuilles , ce <\ui l'a fai¡ appeller par
les Launs ,
Trifdlittm,
d'ou eft venu
Trtjle.
II
y a
un TreAequo Diofcorideappelle Afphalcire du Grcc
f,;::¡;:;
d~i;:n:; ~: c~i:~em¿~~a~ts[(~~~~: feu~t~~~
le bitume lorfqu'clles viennem
:i
croirre. Cene
J1crbe eft haute de plus d'une coudéc ,
&
produit
certaines verges menucs , noircs
&
fuircs en forme
de jonc, d'olt íorcenr d'aurres perires verges me–
nues qui omchacune rrois feuilles femblables,:l cel–
Jes de mclilor.
Sa
fieur
ell
rouge,
&
Ca
~raine
qucl–
que peu brge
&
vclue , longue d'un cOté,
&
por–
t:mt une perite goufii: traverfée comme une amen–
ne.
s~
racine eíl menue , longue
&
roide. Sa grai–
ne
&
fes feuilles bi'1es en eau foulagcnr les pleurdics
&
les doulenrs de cOré ,
&
font bonncs au
h:mt
111s.l ,
aux difficulrés d'urine, aux hydropifics
qni
commencenr
:J.
venir,
&
:iux
fcmmc:s fujeues aux
maux rle mere. On employe
fo
racinc dans les :i.n–
tidores , contrepoifons
&
préfervatifs. M:mhiole