sor soL
éunr trop
échauff¿e
&
rrop agicéc , foir parce
que
fon aél:1on
n'dl
pomc ccmperée p:ir
cclle de
qnel–
quc aucrc liqucur ,
foit
parce que le. feu qut
dl
ear rout
le
corps
en augmente l'agiu.uon )
fou cn–
hn par quelque aucrc caufe,
y
monee
en forme
d'.iir ·ou d'une vapcur trop
fubcilc ,
alors .au !tell
d'humeacr
&
de
rafraích1r
le goficr, clic l'échautfe
&
le deílCchc , ce qui produa un
mouve~cnc
dans Ces nerfs propre
:i
cxciccr en nous le ten–
cimcnr de la
fo1f.
11
c(I:
cxcué
ear
comes les cha–
fes acres
&
falées ou urmcutcs
, les aromaccs
ou épiccrn:s plus ou moms cmpreignécs d'un
fd
r:,~f
c'
a~r~cs~/~g~~~~~ ::~~~q~c ~h;~~~:e,[7,::=
Ía~~~\~d~éf~1!~ic;ad~~~d:.~n::::c~;~(t~~7"d~~
foif.
C'clt
ce qui faic que
d.msles ficvrcs ardcn–
ccs oU mmquc le lev:un
acide,
&
oU
tous le5
alimcnJ fonc corrompus
&
c.hangés en des crudi-
1és de cene n:imre , la
ÍOlf
eft ordm:iiremenc
condnuelle
&
(i
F.khcuíc, que l'eau ne ís:iuroi1
l'étcindrc: , parce qu'cllc: ne: corrige:
pas
futlifam–
ment la cauíe prochaine ,
&
que
la
m:uiere de la
6evre s'alcalife alors dans l'eíl:omJ.c. La Co1f en eft
plus ou moins grande fclon que l'acide de l'eílo–
m.1c eíl aébfou énervé. Elle ett foulagée fur-touc
par les :icides ,
&
un vem: de
vin
fair p
1
us que
ne feroit deux: pintes de b1erre. Le latrou le pe–
ric laic , qui radou'cic ou émou<fe la po1nce
du
íel crop :1Cre , éceim admirablemcnt
la
fo1f des
fcorbunqucs. On Ote
la
foif Curvenue pouc
avoir m1ngé des chofcs acres
&
falécs , en rmf–
fanc
&
g:irg:iriíanc limplemcnc
Ca
bou-:he , mais
~~in~:autres
e.u on la trompe plU.rOc qu'on no l'é-
S Q L
SOL.
Í.
IJl·
Pctitc piece de monnoie qui vaut dou–
zc deniers. On prononce
Sou.
Ce mor viene de
Sofidus,
&
ce qui en eíl: une preuve ,
e
eíl: que
les écus d'or Col, qui étoienr des écus d'or en
cí–
peco , onc
été
appellés aturefois
GAlbcJ fobá1.
Ni–
cod veuc que l'on aic dir
Ecu
fo!,
i
caufe qu'il
y
avoic un Soleil par deRüs l'écu de France. Le
Sol étoic
b.
plus groíli:
&
la plus forre c:fpc:cc: de:
monnoie, Jde force que les vinge fa1foient la livrc
d'argent ,
&
comme d:ins les Provinces on for–
geoic
les
Sols plus abondans ou plus foibles d'ar–
gen
c , cela
a
caufé
la
diverftté des fols
&
des livrcs.
Le
5.Jlparifis tenoic un cmquiérue de fin plus que
le
ColTournois ,
&
la livre Bourdcloifc ne valott
que demi-livre P.r.rifis.
Lt1 S1/1
ou
át111tr1 Nt–
rtts,
die Borc:J íclon Rague:rn , valoienc les foi–
xame . treme-fix fols P:\tifis. Le Nerc:t vauunoins
que le Tournois,
&
le Parifis un quarc moins
que le Tournois. Le
fo!
du M:ms valoit un fol
Norm:md
&
un dcmi • d'oU eíl: vcnu le prover–
be ,
Vn M .1n;1111
'VAllt
Nn
Normand
c:!r
átmi.
Le mCme R.1gueau die que
Le fa! M""f•IJ
valoic
le double des Tournois,
&
que
lts fol1, oufou/1
Yitnnois
•
étoienc ceruines monnoies done on uía
~nc~ennemenc
en Dauphiné
&
ForC:e.
11
y
en a cu,
ªJOUtC Bocel , de be:iucoup d'aucrcs noms expli–
qués d.1ns les livres des Monnoics , comme
Sol
J~
frAlfC
•
d~
ll'fJ,.t
ou
átn1tr1 P•rifis, ToHrnoir,
dm
de.laV1l~e
de Tours,
Lo'Vijitn1
ou
Donifitns,
T olo{tm11,
dus
Tolflu
&
Tolfains
,
c'eft-3.-dire,
de Touloufe ,
M o,.f4i1
en Dearn ,
BIAnc, forts,
Ntrt/J
,
80Hrdtloi1, 7111rroi1
,
de: Brabanc ,
Eflt-
1un11ns,
c&mmc auffi des
S1f1 Melgoro11,
dits ain–
li
du Comre de Mauguio, prCs de Montpellier ,
Sois Rttrnonáo11,
dits du Comce Raimond de To..
Timt JI.
SOL
loíe ,
&
Sol
.t
foru mon11oit
qui v1loit trois fols
Le
fo/
P.irrjis
valoit treizc: denicrs ,
i
caufe de–
quo1
foc
da
Trtz;,Am,
mais Paíquier dit qu'il va–
loit quinze dcn1ers.
L'anc1enncMonnoie
de
Frnnce émicdequa[ree(–
pcces de Sois , de demi-fols , de ciers de fols qui
éro1enc d'or ,
&
de
~enic:rs
qui éroienc d"argent.
La
tCte du Pernee
écoa
d'un c&ré t\Vec fon nom,
ou celul du Monet:ure pour lc:gcnde.
11
y
avoir
quclque figure luílonquc ou une croix de 1•autrc
cOr! ,
&
pour legende le lieu oU
ils
avoicnc éré
fabriqués. Sous Clovis , les
~ols
d'or étoiem
:l.
la
ra1lle de foix:ime douzc
i
la.
livre • ou de quarrc–
.vingc-qu:ure grains de po1ds •, qui avoient cours
~~~: 3~~~a~~:t~r:nui~rdo~:~gl:n~~u~~ S~~~}:~e L~~
vre des Monnoies , ell un tiers de fol d'or fabri–
qué fous Theudomer qui regnoit avanr
Pharamond~
ce qui faic connoitre que nos Rois faifoienc fabri–
quer des monnoies d'or d::ms un cems o-U. ceux de
Pcrfe n'ofoient fairc b1mc que dela monnoie d'u–
genc ou de cuivre.
Sol.
Aire , fupcr6cie de la cerre fur laquclle
on bicit ,
re~
de chau[ée.
11
viene du Laein ,
So–
/Nm,
L-t
<erre.
La
CoU<ume de Paris dit que qui
~!~ic~;~
',
~·e,~·ªdcdrÍoeu~ ~ f;°lcr¡fu~é, ~~ilf~~~:~~r~
contraue.
Sof(e
die
;1Uíli
du partage qui
Ce
fi
:t.itdes
tcrres labourables d'une mecairic. Ce p1n
agefe
fair en crois íols dans beaucoup de lieux:. L'un
~o~fi~~:de~~u~~·~~'j~,~:re~~~(~ fc~~i~~ffi ~e\~
quefo1s du terme de
Sol
dans le Blafon , en p<tr–
lanc du champ de
l'~cuqui
porte les pieces hono–
rables
&.
les mc:ublcs.
Les Chymiftes difenr
Sol,
pour dire, L'or.
L11,
reimNrt áuSof.
On a die
Sol
&
Sole
dans le vieux langage, pour
dire, Sc:ul
&
Seule. On a
ctir
auffi
So11(.
SOL
AC I
E
R.
v. a. Vicux moc. Donner de
la
recrearion. On
a
die
aulli
S1bcit10:
,
pour Re–
crc.uif.
SOLAIRE. adj.
~¡
cienc dlt Soleil, qui concer–
ne le Soleil.
AnnEe fala1rt,
fe die lorfque le Soleil
ayanc f.lic
Con
cours par les douze lignes du Zo–
diaquc , recourne au point d'oU.
il étoic pa'ni.
ºu:
i·h~~l~: ~7::;-;~rt~~:e
f;ic
~:·~!1d~: ~:~
J¡c
Ecbpft fol1ort
,
f.OUr lignifier ,
l a.
privacion de
la
lumiere du Soled par l'intere.olition du corps
de
la
Lunc.
On appclle en termes de Mcdecine,
MHfolt
fo–
llf1re
1
Un mufcle qui íerc
i
mouvoir la ,Cole ou
la plante du pié.
On a appcllé
Solairts.
Cerrains Peuples de la
Mcfopotamie
&
des cnvirons , qui n'onc ni Eali(e
ni Temples ,
&
qu'on croit adorer le soleil.
lh
font
au nombre
de
neuf ou dix mille de lcur
(elle,
&:
ne s'atfemblenr que dans des licux
foU–
terrains
&
qui
fom
fon écanés des Villes. On
n'a 1amais pU
ricn découvrir de ce qu'ils
fonc
dans ces :líl'emblées ,
tan<
ils
y
traicenc fc;crc1c–
menc tomes !es chafes qy,i regardent leur Reli-
~~0r0c~::ér~~~ ~~gr~gv~l:~ou~t f~';~~r~~::. ~?eR:~~
qui
dl:
cau(c que quand quclqu'un d'eux fe con–
vcuie
:i
la
foi ,
il eíl: impoffible de l'obliger d'cn
parler. Commc ils ne
fonc aucun all:c de Rcli–
gion public. il
y
a quclques années que les Bach.u
du
Grand
Sci~neur
lcur ordonnerenr de fe dé–
clarer , afin
de
fsavoir
li
on pouvoit tolercr leur
llcligion dans 1Empirc Turc. lis éluderenc c¡et oc...
Hhbij