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43z

SO M

&

cíl: parconíequenc plus fac1lcment v:iincuc. De–

la viene

<JUC

quand on_cft affis ou couché_,

&

qu'on

n'ell: ni p1qué,ni prclTé,on s'cndort plu.s a1fémenr,&

mieux encare da

ns le lil

ence quand nen ne frappe

les arcilles.

&

penda.ne

la nu1c, lorfquc les pau–

pieres ne íonc pa

s penené

es par la lum1ere. Onde–

mande pourquoi on a coU.mmc de s'échauffer en

~;~~rª~~-ª~~

1

;pv~.:~:ri~~;"s~il~e~/~~~

5

p~?~~:~~

ployés

i

cntrcrenir l'érat de la vc1lle ,

&

s'1ls cle–

mcurenr dans le fang mCmc, ils doivcnc augmen-·

ter l'agitation de fes parcics;

&

commc c'cíl: en cela

que conliíl:c l'augml!ntation de la chalcurdu íang ,

&

.Pªr confequem cellc de rous lc.s mcmbres, il s'cn–

fu1t

que

ú

l'on

s'cndon

dans un In au plus fon de

l'hiver, on s'échauffc davamagc, que

li

éranc dans

le mCme

lit

on Ce comraignoir

:i.

veiller. Le fommeil

cxceffifcft: une vraic maladic quand l'impui(fance

de veiller le caufe: c'eft-i-dire, que les malades

f:~r

6

!toih1:/~r~C.:·iÍs~;i;;~~~:r;:~:~~sª~~~1;:ª~:

lc:urs membres ni renir les yeux ouvcrcs. lis veil–

lent effeai.vemcnt, quoiqu'ils íemblent endormis,.

&

ce qui le prouve, c'c!t que s'il encre quelque

:~~~i~~ccsi~~¡'~~~:m\~~~~~fÍ¡~~~c: ¡~ ~u;~c:Ie: t~~

terrogc , ils cichem de répondre , fans le pouvoir

~~~~;. ~i f:~~Ji~in~~!~sc~~t~rf:1:~~re ~:::c:i:1'J.!:

vc:c le íommeil exceffifqui eR: narurel , c'cft-:i dire,

~~~~~ª¡\ ~;~~:~r~~~o~!gª:u~Ía:g:t~xlo:

1

~

1

1:5:

terus pa.rle , qui eurun fommeil de trois jours

&

de

tni>is nuits. Salmut rappone l'exemple d'une fille,

(a~s~J~~~&}~~e~Íufcej:~:~r:'j~~~sx ~u~~a:r;a;~fr:

entieres fans s'éveiller.

Ces

eípeces de Commeil

fonr narurellcs , le Commeil naturcl dépendam de

l'inAuence diminuée des eíprirs animaux dans les

org:mes exrernes

&

de lcur engourdiílC:ment , lorf–

qu'ils ne fonr pas aílCs volarils ni aílCs Cubcils ,

mais phlegmariques

&

tardifs

a

fuire les fonélions

animales par

les

exp:mlions

&

les mouvemens re–

quis.

s~~f~!!~cvi~u;l~u~~~~fe~fi:i~nª~~t~:!~; ~

1

fr:~

front.iípicc::.Prcíenremenr

'il

ne fe die plus qu'en cer–

mct

de guerrc

&

de Palais,

Sommtr

une place

de

fo

rmdre, fommtr quelqu'sm dt rlpondre.

11

lignific

auíli Joindre plufieurs

fomrrtes

cnfemble pour voir

a

combien elles moncenr. Nicod a expliqué toures

ces diverícs lignifications en ces termes. Sommer,

propumtnt prins,

eft mtttre comblt

@-

fammit~

J

9uel9uo

cho

fa.

DtlA on dit tn Ytntrit

, La perche

ducerf eR: fommée d'efpois en paulmeure, rrocheu–

l"e, forcheureou couronneurc,

c'tjl-A-dirt,1tpo11r

llf[ommiU'desefPoisr1cnge:r

..

tn

trocheure.

&c.

Et

~"

F"'ulconntrit,

Les peonesdu FaulconCont routes

fommées,

c'efl-4-dire

,

p4rcrtHts

&

pArvtn11es

.4

l1t

famtnitl

&

gr•ndtur qu'elles doi11mr

ltre.

Som-

~,,:r

,'

;~c:"te71r"fo::,~';~~;;~¡:~:;f;;'fl,~

1

¡,{.

dires perites.

Sommer,

en

01ure

,

efl

l1tttrptlltr lfH–

wn de

fdirt

qutlqut

chofo A

l11que/le

U

eft tenu,

fi,:;:o:'

o!eJ;;r,~o~~,:,;Jeª~:~;;,~ ~~1~;,~~f::,;

Faire fommer une place ,

c'efl-A-d;re

,

inttrpeller

les tnntmis qui

111.

titnntnt

,

de

la

remire volonrairt–

mtnr fans

fl

fairt forcer

par

le

CA

non,

&

flfT

breches

&

ajlaurs,

ou par

famint,

4

long {iege. N1colt1 G1l–

le1tn14

Chronique du

Roi Loir XI.

Le Rai rrouva.

,

fa~on

d'avoir la Villc Je Hefdin,

&;

apre• que fes

SOM

gens

y

forent encrez

,

il

y

alla en perfonne,

&

fommer ceux qui écoienc dedans le Ch:iteau pour

la Comtecre de Flandres, de lui rendre

&

meure

la Place encre Ces mains ; ce que de prime-face

ils

refuíerenr fairc. Et

::l

cettecauíe, le Roi

mercrc

le .liege devane

&

pardivers cOtés fic bamc la

mu-

~~;~q~~~':e~;~~u;i:ck~~n(r~~l;~~J_~~[~;:c

1!

/H;

faire

ff~vofr

(jo

ftgnifi.r.

S•mmtr,

en Mathematique, fignifie

auffi,

Mct–

treplulieurs grandeursen une

Svmmt,

les ajoU.ter

les unes aux aut:rcs.

SOMMIER.,f.

m.

Te<me de Meílage<ie. Cheval ou

aucre.

b~t~ d~

fo111me.

M:

Menage veut que ce

r;;l',;~t,et~ut

1

fif:¡fi~º~~ut~~~~~a~h:;~~J·~~h~~

val.

On appelle che:ile Roi

Somm;erde

Cbapt/1

1 ,

Un

Officicrqui a íoin de poner les draps de pié&. les

carrc:_aux daos

la

Chapelle du Ro1.

11

fe

dir

au!li

!~ ~!c:~:~(p~r~;;~~~t!~:~ts~~ fa~~e;,:;

f

~~(~

qu'elle fait voyage.

Somm1tr,

en termes de Tapiílier, en un

gros

matelas rempli de crin

&

piqué, qui

fcrt

de paillaílC

&

fair

part.ie

de la garnicure d'un lit.

Sommier.

Tcrme de Charpencerie. Piecedc

bois

plus

groffe qu'une folive

&

moins grolfe qu'unc

~~:~o~';;:r~es¿~t~~~i~c

0

eU~~sl;~u:~ ~:r~¡eºfi;

deux piedroits de mac;onnerie,

&.

íerc de limeaui

une croiféc ou

a

une pone.

On appclle auffi

Sr;mmier,

la premiere

picrre

qui/ooíeíur

les

colomnes ou Cur les pilaílrcs, quand

00

?~~in;;:;.ªrfeºdii"ee~¿~;cº;.:~~u~~oWcª~~~~~

de

~~~~r:f;~r:~~~~u;f~~u~oeu~~~rc~c~~¡~"te b~::~~~~:

d'un pom-levis quand on l'abbaiCíe.

11

fe dit de

mCme de

la

piece de bois qui porcanc une grorfe

cloche fert de bafe

a

la hune

J

&

au haut dt laquelle

les

tou1iUons de fer fom anachés.

On appellc

Sommier

d'org11es,

Un vailfeau ou

refcrvoir daos Icqucl

le

venc des íouffiecs en con–

duit par un porce-vent

~

d'oU eníuire

il

fe diftribuc:

dans l

es ruyaux qui Conc poíés Cur les trous de

la.

part.ie

infcrieme. Les foupapes par oll emrc le

vem, s'ouvrencen pefom

fur

les touches du clavier

aprCs qtfon a riré les n:giíl:res qui cmpCchcnt l'air

d'cntrcren d'amres cuyaux que ceux oU l'on

a

bc:–

foin de le faire aller. Les orgucsde íeize piés ont

deux ÍOrumiers qui fe communiJuent le vent

l'UD

:i

~~~rrc:6':c~n cf.~:;;e;~ ¡~!e~~~· :;;is

5

;~~~~

lonl~·ya

auffi un

Sommitrdtpreffe.

Celui dela prelfc:

des lrnprimeurs en raille-douce, eíl une piecc. de

bois poféc íous le milieu de Ja precre ,

&

qm

la

rienc en état par le has. Le Somn:'ier de la

p~efi~

des lmprimeurs en lectrcseíl une p1ecc de bo1s ou

ciem l'écrou.

Les Parcheminiersa,Ppellent

Sommier,

Une pc:au

de veau qui eft: :machee íur la heríe avcc des clous,

&

fur Iaquelle on écend la pea.u de parchemin en

coííe qu'on veut ramrer,

Sommier,

fe die auffi en termes de Financcs.

C'eft un gros regiílre que tiennenr les Commis des

Bureaux des Aides , Cur lequel ils compcent d

e leu

r

recctte.

11

y a auíli des Sommiers pour les

~ab.el­

Jcs , pour les Taillcs ,

&

poor d'aucres dro

u.s de

s

fermes du Roi.

Nicod dans lesdivcrfes lignificacionsde

Sommier,

1

comprcnd