SOL
chaquc fcuille en fas:on de Jicrrc:. Matrhams Sylva–
ticus
:i
cru que
la
Soldanclle éroit la Cachilc. des
Arnbes,
&
Sc:rapion montee fon crreur en
d1fanc
que la Cachilcen fcmblablc
a
la mouífe des arbrcs ,
&
que fes fcuillcs rcffcroblcnt au crclfon alcnois •
&
non
a
fa
farraHnc.
SOLDAT.
(.
m.
H•mme Je guerr< qui ejl
a
la fo/Je
IÍNn
Princt,
d'tm EtAt.
ACAD·
Fa.. M. Guillc:c
fait
rcmarqucr que quoiquc ce mot fignific: en general
un hommc de guc:rre , il
s'amibue
parciculicrc–
mc:nt
a
l'homme de
pié.
Il dit que la plüparr dc:.s
ordonn;inccs que le Roi a
faiccs
pour la guc:n-c,
fonc plcinc:s de cene d1ftinaion ,
&
qu'apres avoir
nommé
h SoldAt,
elles a1oluent
/(
CavAller,aHn
d'é–
tablir lcur dtffcrcncc.
Les
Fran~ois
appellcnt
So/J~u,
Une cfpccc d'cf–
cargots ou de limac;ons
qui
font en abondance dan.s
les
A
orilles. parce qu'1ls n'ont poim de coquilles
qui lcur íoiem proprcs
&
panicuhcres ,
&
qu'ils
ne k s formcnc pasde lcur proprc bave comme le
Jima~on
commun. C'eít d'une mauerc corrompue
qu
1ls
fom produirs ,
&
auíli-tOt ils cherchenc une
ma1fon émmgere, pour meurc leltr pc:rir corps
:i
couverr des injurcs de l'air
&
des aucrcs heces.
Comme ils s'ajuílent dans le coquillagc qu'ils ttou·
VCnt
lcur Crrc propre)
a
la maniere des foldars
>
qui n'ayanr point de demcure fixe,fom prefquc coU·
jours lear ma1fon de cellc d'aucrm , cela les a faic
nommer
Sold11t1.
On les voic plus communémenc
dans des coques de Burga.u . qui fonc de gros
li–
masons de mer qu'ils renconcrc:nt
i.
la cOre aprCs la
more du poiffOn qui y logeoir. lis ont cour le corps
forc rendre hormts la 1Cce
&
les
panes,
&
fe
f~r
vent pour défe1Íe d'un gros mordanc femblablc
a.u pie d'un gros cancrc , avec lequel ils t¡nnenc
l'emréc de lcur coquille. Ce mordam ell demelé
au dcdans,
&
ferre
li
fort
ce qu'il amape , quºil
ne demord point fans en emporter une panie.
Le
Soldar va plus vice
9.uele
hma~on
commun ,
&
~a~~di~~alre
0
~ri!n~a~e¡¡";~~ ~~~: ~ª~¡~ed~ab~:J~:
&
il
ne fam qu'approcher du feu la m:liÍOn qu'il
a prifc pour l'obliger d'en forrir. Si on lui prcfeme
Ja mCmc coquille pour
y
rcncrcr ,
il
s'y rcmcc par
Jedcrriere. Quclques habicans en mangene: comme
on
foit
les
ek:ugocs en d·aucres endroits) mais
leur ufage le plus propre regardc la medccine.
AprCs <)u'on les a Otés de leur coquille
&
mis au
folcil , tls 1·endem une huile exccllente pour guerfr
le~
gounes froidcs ,
&
que l'on cmploic auíli avcc
fuccCs , pour a.mollir les callus
&e
les durecés du
corps.
SOLDURlER.
(.
m.
Vieux mot. On
a
nommé
SoldHritr.t
,
Des gens qui fulvoienc les anclcns
C.hevaliers afin de courir
la
mCmc formne. On
a
dir auíli
So/áur1tHr,
pour dire,
Courageu~,
&
Alltr
,,,
[oldt't,
pour d1rc , Se mcme
i
fa
íoldc-
SOLE. (.f. Sorce de po1!fon de mcr
qui
cll:plar,
&;
d'un crCs-bon goUc.
II
a
l.1
p3rrie de deí10us blan–
che.
&
celle
de
deí1Us noir:me, la bouche de cra–
vcrs
&
fans dents ,
&.
ti
ell: couvcrc de pcrices écail·
les. La chair en ell: blanche
&
ferme.
M.
Mena–
ge faic venir le moc
de
Solt
du latin
So/ta>
Semelle
de foulier ,
:l
caufe de la reílCmblance que ce
poiílOn
a
avec ,une feme\le.
pe~
0
~:; l~r~~n:~~~/~~~eAf~~:I~~~~r~~°:n~=c~~
Vin en gros fonc obligés de memc dam les Solesde
l'HOccl
de V11le,
6c.
en la halle
au
vin, cous
les
vins qu'ils font venir. Ceb. fe
fai~
afin qu'ils en
payem le gros.
So/e.
Termc de Manegc. Ongle ou cfpcce de
SOL
come au detfousdu piéd'un cheval , bc:iucoup plus
rendrc que l'auue come qJ.i l'cnvirnnne,
&
qu"on
nppcllc propremenr/a
Cornt,
3.caufe de
fa.
dureté.
Les
Maréchauxdoivenc prendrc ga.rde
a
meme le
ferfurlacorncd'une cclle lonc, que jama1s1l ne
pone íur la Sole. Si laSole étoit foulée , clic: feroit
boicer le cheval
&
pourroit meurmr la chair qui la
fcpare du pié.
On
appclle
Solts,
en renncs de Charpemeric ,
toutes les pieccsde bois pofées de piarqut fervent
a
fairc
les
empauemens eles
~rues
, cngins ,
&
:iutres
machines. On donne ce memc nom de
So/11,
2ux
picccs de bois
qui
portent la cage d'un moulin
a
vem. Ellespofem fur quatre maffifs de
ma~onncrie,
&
fur
le
mtlieu de ces pieces de bois eíl encafiré un
des boucs de l'arrache qui pone le moulin. C:efi:
fur
ces Solcsqu'ilcournc.
Solt.
Tcrmc de Marine. C'eft le fond piar
&
large des bicimens de mcr qm n'om pomc
de
<J.U1lle. On
da
dans ce Ícns , qu'Vn
ba6
~JI
báti
4
folt.
SOLEl
L.(.
m. Planece ronde&: lumineufc, qui
~rant
la
fource de la chaleur
&
des feux • luir
de
fa
proprc
lumierc,
&
de qui les autrcs planeres
re~o1ve
e
la
clarté dom clics brilknc. Le
~olci.l
el\: cene fo1xan–
ce
&
lix
fois plus grand que
la
rerre ,
&
fon dif-
f:~1~::~: ~o~~ f~~n:o~~~an~i~~,
pts
~~?nrid~~~f~
rance de la rerrc eíl de
un+
deRti-di:imecres de
laur;~:cSo~if~K'~:n~e;~cSi~~;:
6
~1~·e~~ddq~~I ~~
Jeffous,
c'cíl-i~dirc,
que la ligne tlrée de la ter–
re par le Solcil rencontrc ce poinc dans l'éclipci–
que.
11
en un an
a
futre le cour de l"écliprique,
(
voyez AN, ) ou bien dans le fyílCmc de Coper–
nic, c'cíl
la
cerre qui
fait
ce tour en un
:m ,
&
qui
par confcquent deviene planece au lieu du Soleilqui
ce!fc d'en hrc une.
On dit en rermcs de Marine, que
Lt
Solttfmon...
tt
tHCo'n
,
pour dirc, qu'Il n'ell: pas encare arrivé
au Meridien lorfque le Pilote prend hauccur
~
&
on
<litque
Lt Sofol
A
ba1Jlt',
pourdire, qu'll
a
paITé
le Meridien, ouqn'il a commencé
i
décliner.
Oa
dicqut:
LtSoltilntfaitritn ,
quandilell.auMeri–
dien ,
&
qu'on ne s'appersoic.Pas en prcnam hau.
teur qu'il air commence
:i
dcchner.
Lt So/u/
ch4ffe
le ·tunt
,
eíl une autre
fa~on
ele parlcr done on fe
íerc lorfque le vcnr courre de rEll.
i l
'Oiiefi: devane
Je Soleil. On die encere que
Lt Soltd
A
p•fft'
/11
11ent
,
lorfq_ue par exemple le: vcnt etl an Sud ,
&
que le Sole1l a pa!TC jufqu'auSu-Sud-Oueft;
&
au
comraireondiroit que
Lt 'fJtntauroit paj{t'lt $olt1f,
s'il s'é(oir levé vcrs
l'Efi:
>
&.
qu'il Ñr plluOc au Sud
que le Soleil. .
Soltil
fignifie ele l'or en termes de Chymie ,
&
ordinaircmcm en Armoiries on donneelouze r3yons
au Soleil , les uns en endes ,
&
les :mtrcs droirs.
Son émail cll: d'or.
~and
il eft de coulcur, on
l'a¡z~;!~.PfcºSfrc~l~ffi ~::::;r:~t'fl~~r
Jaune qui
a
la figure d'un Soleil. Elle a une rige l1au1c
&
des
rayons jaunes. C'eít celle que l'on appclle aurrc..
mene
T
ournefol
ou
H1liorro1t.
So/ti/ dt
fe11.
Termcde feux
d'a~!iñcc.
JI
y
a
des
roucs
d.
feu qui fom des roucs
m~b1les
auco_ur d'un
pcrit eílieu, donr !'une allumant
l
3urre.
fau
cour–
ner
l:t
roue qui ef\ appell¿c
So/ti! dt
fw ..
SO
LEN.
f.
m. Coquillc
de
deux pifces :uaculécs
cn–
fenible par
un
bour.
Ces
pi~ccs ~on_r
longucsde qua–
rre
a
cinq pouces íur fcpt a hutc hgnes de largcnr ,
creufescn gourtieres , voucées par delfus, mincCJ,
coupéesqu:mémcnt par
le~
bouts.Hl~r~q~jllesfonr