SOC SOD
íont défcnducs, ils fe cachear fous le nom des Ar–
minicns
&
des Anahaptiíl:cs. lis ne
taiffcnt
e~s
d'a–
voir
quclq~1es
Affemblécs
fecrcces •.
dans lciqucllcs
ils fom des pricres
a
Dicu engemiffant
&
pleuranc.
lis fe pla.igncm: de ce qu'ils fom odicux
&
en abo..
minauon
a
la plllpandes Chrétiens
a
caufe de. Ieur
dolhine, qu'ils proceftenc n'avoir aucun imerCc
a
foíhenir, que parce qu'ils
font
pcríuadés que ecuo
doéhinc efr vraie,
&
qu'ils ne peuvent rcnoncer
au :tele qui les pone
3.
vouloir confcrvcr au grand,
feul , uoique
&
fouvcrain Perc dcNotre-Scigncur
Jesus-Cmusr , la
gloire
de
fa
divinicé. lis di–
fc:m qu'ayam éré confirmés dans lcur
foi
par la
leél:urc de
la parolc
de Dicu
&
des
livrcsqui
ont
éré publiés comrc cux , ils fopplicnr ce grand Dieu,
s'ils
font dans l'crrcur , de
la
lcur faire connoiue ,
afin qu'¡ rcnonc;:anr auffi-tOc , ils rendc:nt gloirc
i
!:u:c;~t~d;iir~
0
eÍtef.-irnet~r !u~~~bie~eq~~·ol~l~; ~~~:
vcrfocion. lis la fonncnt routc cnricre fur les pre–
cepccs de }Esus-CHRIST
,
&
prennenc
fi
pcu de
fom
des choíes dt1 monde , qu'ils Íemblent ne
penfer uniquemem qu'aux a:uvres de piecé
&
de
charieé,
&
au fa.lur de leurs ames. lis s\occupentcn–
tieremenr
:i
la lcllure de la parole de Dieu, que
beaucoup d'cntre eux íc;:avenr par ca:ur.
~and
ils
font une Arfemblée, comme die íe
fait
coíijours
pour les exercices de
piet~,
cous ceux qai sºy rrou–
vem onr la libertéde parlcr.L"un commence un cha–
piere de l'Ecricure ,
&
aprC:s avoir
lü
quelques ver–
íccs oU le Íem eft achevé , il die ce qu'il pen(e ,
;~~e~~~e~~~:oí~
1
: ~~i
0
:~~~c~'1á~.c~n~i~~ef.~;r2~
part
foienc .hom"!es fans lemes , il fcmble qu'ils
ayenr un ralent parriculicr
pou~
l'incethgence
&
pone l"explicacion de l"Ecrieure famre. Fauíl:e Socin
done les Sociniens ont pris leur nom, éeoir lcalienª
d'une des plus illuíl:res Famillcs de Sic:ne.
11
com–
menc;:a
i
étudier la Theologie
:i
l'igc
de crenre-cin<\
ans , rcmpli des préjugés de fon ancle Lc!ius , qui
rnourut
:i.
Zuric en
1
5
J
z..
&
done il cttt
les
Ecrits.
La
connoirfance de
la
Theologie qu'il
y
puiía , Je
fü
s'ériger en réformaccur du
~enre
humain.
Il
a
fait bca.ucoup d'ouvrages ,
&
11
parcir dans cous
bien plus d(fobtilicé
&
de raflinerocm , que de ju.
rement
&
de folidité.
·
SOCLE.
(.
m. Terme d'Arcltireéhire. Membre quar-
~éue~~~se~~~P;~ ~:¡
1
i~fí:r'r ~º~~~e¿~~ª(;ó~º!~
piedeíl:a.1. On
fa
ir venir Socledn lacin
Soe~HJ
,
San-
~:~cbir~~~~;~ !~~~cfi,td~ep~ci~~ !:vr~~~:fc~~
Les halacm lui donnent le nom de
Z
occofo
,
qui
veut dire, Patin. On appelle
Socle t•nrink,
Une
eípece de piédeíl:al conrinu qui (ere
a
poner un
b$~
timent,
&
qui n"a ni bafe ni corniche. On d1t auili
Zocle.
SO D
SODA.
(.
m. Nom que donnenr les Auterrrs Alle–
mans
i
une ébullition ou e
ffervefcence de made–
res excrementeuíes qui fe
f.1.itdans l'eílomac
&
qui eR: accompagnée d'une
douleur &ardeur d'ef–
eom2c, comme s'il s'élevoit des fumées enRam–
mée~
par l'a:Cophage·. Cene effervefcencc eft ex–
ciréc par un acidc vicié avec un falin huileuX':
car le f.ltin
&
l';acide ferment:tnt enfemble
,
pro–
duiÍenr une chaleur d'autant plus grande, qu'il
y a plus d'huil<;
&
de fouphre. Les períonnos co–
leres , ou
:i
qui
l.t
hile regorge du duodenum
dans l'cftomac; ) Íont fujecrcs
a
ce mal par l'cffcc-
soE sor
vefcence de la hile avcc l'acide de l'eR:omac alor!
vicié. 11 en e!l de mCme des hypochondriaques
.i
eaufo q!J.'un acide billienx domine dans leur eth,..
~C:c~i!·ll~-:~~ f~;:r!e:
1
: ~:~
1
::t~~:n~~~~:~ :~:~
l'acide cxcitcnc ces troubles.
SOE
SO~F,
EVB:
adj. Vieux mot. Doux , débonnairc,
atíé
3.
mamer. On aJie auffi
S"ürf, &/otf""'''"'
oufoiitfve-ment
,
pour , Doucemeot.
SOF
SOFA.
(,
m. On
apr,ell~
ainu parmi les.Turcs une
efirade de bots, elevcede terrc d'environ la hau–
teur d'un pié
&
qui efi placé:c au bout d'une Cal–
le ou d'une ch:imbre. C'eR le lieu d'honncur
0
~
l'on a coUcume de
reccvoir les perfonnes
done
le caraél:ere crl diíl:ingué. Le Grand
Vilir
:t.
é[é
obligé d'accorder le Sofa aux AmbafT'adeurs de
France , qui n'ont point voulu aller
:l.
fon
au-
~~~~~e; ~~~~s n~o1!~~~~~~~:sn~~ b~~~:a~e;i~ ::;~
de grands couffins d'unc étolfe riche.
On íe pene
aCfcoir ou couchc:r deflus ,
&
commc:. on
v
fait
des fenCcrcs tour aucour, on a la commodité de
voir
dans
cecee pofiure tour "ce qui fe paRe
d:iru
la rue.
SOFF!TE.
(.
m. Terme d'Architeéhire. Le dclíous
de ce qui eíl: fu
fpendu. On die ,
Le foffire
l1111t
Arch1tra1u,
f'Our
di.re,
La
face de derfus.
On
dit
auffi.
qudquefois
Le
foffite
áe ltt coHronne,
ou
J11
larmur.
C'eíl: ce qu'on appelle
Platfond ,
&.
que
le> Anciens nommoient d'ordinaire
Lac11nar.
ll
crl orné par compa.nimens de rafes ,
&
dans
l'or–
dre Doriquc: cct ornement eR: de dix-huit gout–
tes faitcs en forme de clochem:s difpofécs en trois
rangs de fix
a
dncun '
&
mifes
au
droir des
gouttes qui
ÍOnt
au bas des rri_;lyphes. Le Jerfous
d'un plancher eíl: auffi appcllé
So!fiu.
Ce mot
vienede l'Ir:1.licn
S
•Jlito,
Soupente, ga.lecas, plaD·
cher de grenier.
,
SOI
SO 1F.
f. f.
AlterAtiHJ
,
Jefir
,
tnvit
,
bt{oi11
Je
boire.
AcAo.
F~.
La
foif
viene .i.u picotemcnt
fi–
cheux de l'orí6cc gauche de l'eílomac par une
~cri
..
:f~!~r~~
1
~ct~~fsr~~~:~~~~~~t ~~n~l~sani~r~
1
;~~~
ticnl!ere
&
irritenr l'orifice fupericur de l'eílomac,
at
!'ea.u fimplc eft neceCfaire pour les délaycr
&
les laver, Plns ils fon[ acres ou temperés, plusou
rnoins buileux , billieux ou vifqueux , plus la
foif
augmente ou diminue
fa
violence. Ainfi la
foif
d~ 1:Pfi;c~rfde~7:~o~~~~ed~t~:tuf
a
dr~a~h~:e~~~
tere, quoique
1
le défaut de lymphe en ces parcies
:u 1
;
ah:~~%:[~~t:"~~¡f:r~:~c~
0
~t:Cbr:
0
dé~~:~:
n:irion de la falive cc:fiJnt , lc.s fcls ne fonr poi·m
délayés,
&
l'humeébtion de
Lt
gorge m:inque,
~;
Jeui
l~enc~~~i~~~;ébd:"f~u~e~b~~~~fif~~~~::id~
l'eílomac avec ces parcics. M. Rohaut voulant ex-
' pliqucr commcnt on eft excité
i
la
foif,
dir que
Íl
l'humeur qui a coUmmc de monter de
J'e~o
mac vers le gofier en forme d'une v:ipeur mo1tte
~u~~t~req~i ~~~;c~n:ie~~t~~ ~:sb1::d~ ~~;: