SIN
mobile fur
qu:me
poimes
ql~'?n
fiche d:111s qUatre
de ces tcous. L'µne de ces
po1nces
(e
promene fur
~C:r ;;;c~e~~l~o:iti~'n o~p:~le,n~n~~~ll:J~:~~:~
d'un crayon, une copíc qui retfemb!e cmiercmenc
a
!'original.
SINGLE&.
v. n.
Tcrmc de Marine. Na.viguer,foi–
rc routc íur l'eau. 11
fignific auffi Aller ou marchcr
a
[QU{CS
voiles. C'clt dans
cecee
dernierc fignifica–
rion que Nicod l'a expliqué en ces termes. Singlcr
eft
d11
par Onomatopt'epour, NAviguer d plein
vc111,,
p4rce 911e le -vqtfepoulfe'dela
1.Jidl~nce
á'icelHJ
ó
/eJ
ttubans
q1ú
le
contret1emu11r
cluf/lmt,
011 b1u1
ejlrendu
ce chijfta
par
le vtnt mimes
forp11nt
üfditJ v11ile
&
1mb.1tn1
;
falon. lttquelü onomtrtopl'e
,
on dit aujfi
Singlcr de vcrgc:s ,
pour
,
Banre.deverge1,
p«r–
ce 911e lei 'U8rge1 oufouet, en battlfnt
quel91l~n,
ren–
áent 1'n
ahij/let.
Sclon cfu Crngc,
Smghr
viene
de
Siglare,
'\"e les
A~Heurs
de
fo.
ballC Launité.ont dit
dans la mcme fignilication. Plufic:urs écrivenc
Cin-
gler,
·
S 1N G O F A U. f. m. Grande feuille de rrois pau–
mes de long
&
de qu:me doigts de b.rgc. Elle fott
d'une planee qui s'attache au tronc d'un :ltbrc,
&'
qui
(e
rrouve daos l'Ule de
Mad.1gafc.ar..On rienr
que ccue feuille pili:c
&
mife fur l'ccil, éclaircic la
vl1e.
S
1 NO PLE.
C.
m. C'cll: proprement une fot';:e de
craie ou de mineral qu'on ttouve au Levanc,
&
qui
eíl bonne pour reindre en verc.
Sinople,
en rermes
de Blafon veucdire Verr,
&
on le reprcíenre d.ans
la
gravlue ear des hachures
J
ou des tralts diago–
naux de droH
3.
gauche. Le Pere McnCmcr
fa1c
ve–
nir
Sinople
de ces dcux mots Grccs
:t1¡;..,,..
1..-A•,
Ar–
rnoiries venes en rctranchanc
la
premiere fyllabe
~I~°Js~er.i:~
Terme de Chirurgie. Efpcce de pccic
fac qui fe f-ait 3. cOté d'une plaie ou d'un ulcere&.
oU
il
s':1.1nallC du pus.
un°b~:SPJ;~~ers~:'i~·~~n~~c~:~sefC: ~::;e~." Anft~
Sin111.
eft :mffi un tern¡e de Geom<:lfic. La prin–
cipale connoiíl3.nce dc:s cri:mgles,
&
celle qui eíl:
J'objctde tome la Trigonomecrie, eft de les fc;:woir
,.efaudre,
c'eíl:-3.~dire,
de trouver la valcnr de: leurs
c&cés,
&
p:tt cl!c. l'cfpace que les mangles con–
tiennenc, cecceconno1ílance fcroic affésaifée, files
cOtés avoient entre eux
la
mCme proporrion que les
angl<:s,
&
'\ue par exemple un ang!e double d'nn
ancre, donnac un cOté double d'un autre
cOn~.
mais
cela n'eíl pas,
&'
il a falu chercher dans le crianglc:
d'aurres grandeurs proponionnelles aux
cOtés.
Ce
fom ces
Sinus.
Un are écanc décerminé, on tire ·
d 'une de fes e:mC:micés
au.ded.msdu cercle une
~~~~e~~e~c.u~i~~~;e
1
r~~~:~c~Í;i~u!K~~~;,;:;,~~u~~~
are,& de l'.mgle qttc: !'are mcfure.
Et
conune le Si–
nos ell: la moicié del
1
corde d'u doul11e de cet are ,
&
qu'une corde apparcient en mCmc.rems :\ deux
ares qui fom le cecdc
enrí~c,
il
eíl viíible
qltC
le
m~mc
Sinusappanient
d.
dc11x :ircs qui font ledemi
cercle,
&
que le Sinus d'un angle aigu eíl:: auíli le
Sinus de l'angle obms qui
dt
le comp!ément de
cec :ligu jufqu'i
1
So. degrés.
Un
angle :tigu étant
déterminé • le Simas de l':nc qui lui manque pour
a.Her jufqu'<i
90.
degrés
s'appelle le
Sm111 de fin
Cf'Jmpllmenr.
La panic du diainetre comprife entre
l'arc
&
fon Sinusqui combe toújours fur le di ame-
~rr:~r5~~~:~~1~irS~:~~n:;~:ri:rs7~!~~;~~~ ~~s$~:~~
ri1etrcs ont cronvé que daos. un triangle les cOtéS
fonc entre eux comme les Stnus droüs des angles
SI P SIR
425
.
au~q?~ls
ces
c~rés
fonroppofés. Ainú
li
l'on
c.on,,,
no1Uou les tro1s angles d'un triangle ,
&
les
S1hus
de ces anglcs, on connoiuoir la proporcion que doi–
vem avo1r entre eux les crois c&cés,
&
fi
de ces có–
tés , on connoiff'oic
la
grandeur réelle d'un fcul, Ja
proporcion donneroic
la.
grandeur récllc des <leux
amres.
1!
fam
done d'nbord connoírre les Sinos de
cous les
aoglcs,
&
pour cela on foppofe que
le
rayon d'un cercle qu'on
appellc au(li
Smus rotal,
parcequ'é
cant leSinus de l'angle de
90.
dcgrés ,
il
eft le plus
gr.mdde tous, clt d'un ccrrnio nombre
de parcies par exemple de
10000000.
apr~
quoi on
trouve combicn
les
Sinus: de tous les aucrcs :mgles
depuis
9::>.
degrés jufqu':i
1.
conrienncnt de ces
pu–
cic:s. On concluir mCme les Sinus par tomes les mi–
nures de ch:ique dcgré,
&
on
en
faic des Tables
qu"on appdle
Tablesde1Sir.111 ,
par lcmoyen def–
quellcs
011
crouve les Sinu<.
de
rous les angles
que
l'on connoit,
&
par les Sinos la p10ponion de tous
1es cOcés d'un cfranglc ,
&
m~me
leur gr:rndeur
ré:cllc , pourvU. que l"on en connoiffe qudqu'un.
On prendde grands nombres pour les !>inus , car
on eíl: fouvenc obligé daos le c;rlcul de negliger des
fraéhons ,
&
de
prendr~pour
r1t1101melln
des r:ici ...
nes qui dfcüivcmcnc ne le func pas,
&
ces erreurs
ne fom pas conúdcrables dans de grands nom–
bres.
SIP
SIPHON.
f.
m. Tuyau recourbé pour tircr l'ean d\m
VaifICau • ou 1elle aucrc liqucur qne ce puiílC Crre.
On fuic des
~iphons
de vcrre , de plomb
&
d'aucre
m:ttiere. Ce moc eíl Gcec,
;;,~""
1
&
veut dire
fun..
. p!emc:nt unTuyau.
S1pho11,
en cermes de Marine, fe ditd'unorage
daos lequcl l'eau dt:
la
mer s'élcve en maniere de
colomne ;\ la hauu:ur de cent braílC:s ,
&
cournoie
fpiralemcnt par
fa
largeuc dé: quinze
:i
vingc piés
de diamecre, comme fi c'étoÜ par un Siphon ·ou
une viz d'Archimede. On ne vo1c d'abord paroí'tre _
en !
'a.irqu'une peiite nuée de la
grofi~ur
:i
peu prés
du poing. Elle v1c:mdu cOtédu Sndau Cap de Bon–
ne-Efper.ancc aux c&ces de Barbarie
&
aux PJ:1gcs
orientales de I'Amcriquc. Les M3.riniers l'3ppellcnr
Drat,011,
ou
Grain
de vent,
les Lcvantins
Tjphon
ou
Siphon,
&
les Ameriquains
Puahot.
Du ccms de Pli-
, ne les Macelots verfo1enc du vin2igre pour :tppaifer
i1~ :~º~:~~'J;re~~~n;e~~~'le~;~i~rª~;~~~r;fccr~~~:~
fur le cillac avec grand bruic.
SIR
SIRAMANGHITS,
(.
m.
Arbre mince dom le bois
ell:_proprcA fonifier le camr,
&
qui fe crouve dans
~!~~.~ ~;~J~c~~;e~~fi:~:~~r~f~;;~t~~o~~f·~~.
pelle
Si~nmanghiu,
qui en
bn~agc
du Pa'is vem dJ–
rc Odonferam ,
d.
caufc de l'agreable odenr de fes
feuillcs, qui cíl la mCme que rendenr le fonral blanc
&lejaune.
SIR E. f. m. On s'eíl: fervi aucrefois de ce motpour
dice Maicre, Seignc:ur.
Et ftitz.. f re1 de cefl chafle!.
Ainfi
on difoit,
Sire
de l'ofl ,
pour dire, General de
l'armée.
S1re.
dit Nicod,
efl
Hn rame
d'honntur
prl'eA·cellm1911'ondonne par
dhtonomaftea11 Roí
Trt1-
Chreflien
fan1
adfeéfion
,
&
;
AHtn1 i11ferieur1
J¿
i'efl11tde ro/lbe couru, foient Cheval;erJ.
Slrc Che–
v:alier
,foient
d11 coNJM:t11
efiat.
Sire Pierre, Sire Si–
mon.
L'l taliendir
Sere.
Nom dífans
parcomp frrion
Meffire
,po11r,
Monfire,
~'Jmmeft/'011difoit
1
Mea