42.0
S I G
Acr. 11 en compofC d'un.eembouchure, d'une lu–
micre
&
d'unc pattc.
On appcllc
Sij/let de
ChauJtr~nnitr,
Une
for~c
de
Ali.cequi a un r:mg de ícpt pems tuyaux de bo1s
ou
de fer blanc. Le Chaudcronnicr accompagne
toU.joursfon cri d'un coup de
fi~ct.
.
.
S1Jlltt,
fe cfü auffi du conduttde la rcfpiratton,
tam aux hommcs qu 'aux animaux. C'cft proprcmenc
le no:ud de la gorgc nommé .\&,,,y( par les Grecs.
S l G
SlGILLE'E, •dj. fcm. qui n'a d'ufagc qu'cn ccrce
pfu:ifc ,
Terrt
ji
gil/le,
du Larin
S1gillare
~
Scdlcr.
Cene ccrrc n'a
é1é
:iucrc chofe chez. lcs
Anc1ens
que
l:i
Tcrrc Lemnienne qui fe rrouvoic dans .j¡Hlc de
Lcmnos auprc!s d'une Ville aepcllée
El'.he~ias.
3.llhaut d'unc collinc rougd.crc qm
~e ~r~dmfo~r
nt
ar–
bre ni hcrbc , commc
Ci
elle
av01t
ere brulec. Ga–
lien , qui dir
y
avoir écé, témoignc
q~e
le Sacrifi–
cateur de l'Iíleétoir chargé d'allerqucnr cene tcrrc
avcc de grandes ceremonies.
Er.imvenu .au lieu
01l
on
la
ricoit,
il
offroir du froment
&
de l'orge en
lignede farisfal\:ion , Can! faire aucun .fac.rifice de
bC:ce,
&
enfuice il portoit la rerre en la V1lle avec
le plus d'honneurs qu'il pouvoir. AprCs cela
il
la
merroit dérremper dans de l'cau,
&
la reduifoit en
liman •
la rroublam
&
la demClant toUjoms pour
Ja
mieux purificr; ce quifomt fair, il
I~
faiíoir
raf–
feoir, puis
il
Otoit l'cau qui étoit au defius .
&
par
mCme moycn il écumoit le limon qui étoir fous la
mCme cau, \aitfanr le Cable
&
les pierres qui étoicnc
dcfccndnes au fond comme chofes inutiles.
~anr
au limon gras qu'il avoir ccuilli , il le
fai~oii
fecher
jufqu':i ccqu'il flttdcvcnu comme de la ctre molle,
&
le feparam en perites malíes, il les marquoir du
fccau Caeré de Diane , mcu:mt fechcr ces rrochif–
ques
i.
l'ombre ,jufqu'ice qu'ils fuCfem encierement
{ces.
Diofcoride parlant de la terre lcmnienne , dir
qu'elle croit en l'Hle de Stalimene, dans une bau–
me caverneufe qui efi: en cercains marais. Les gens
~~e~ªfi: l~~~f~~tnd~:';::~h~fq~::sn~~~j~~
1
~a~~~~~~
de l'image d'une chevre. De-13. eft venu que les
Crees lui onr donné le nom de
"~lf"'1}r ér"l~r
, Sceau
de chevre. Cene terre , dir-il, eft fort finguliere
;~~~fest;~~uh~~~o= ~~~~~;es~
1
~svb~%i:~c~~~~uf~~
· Elle efi:bonnc auffi aux dyfenteries
&
flux de ven–
rre.Aujourd'hui la rerrc figilléc nous
efl::
apponéede
Conílaminaple.
&
il y en a de deux forces, l'une
plus rouge , formée en peñcs F:ains,
&
l'autre en
~:1°:feg~:n~~~dr~~il¿~~~cd~nl'~1:r~ce~u~=r~~~~q~=
car:iél:t:res Arabes. On doit choifü celle qui eíl
grafíe fans aucnn mC:lange de fablon , forr afuin-
·s1~~~~Q~.(."~.s~~~:~
1
~~r~ªi~~t~u~:étoffe.
D 'une gr11nd'
chambre
portendHe
'IJefig/11tons
&
dtcendaux.
SIG
companit~ent
de
~ittes
tracé a.u blanc•
Íl~r
le vcrrc ,
ou
i
la p1erre noue
fue
un alS blanclu ,
qui
fcn
3.
faire les panueaux ,
Oll
les chcf-d·a:uvres de
yj.
treric:.
SIGNAL f.m. Toutce qui fcfait de conccrr entre
gens de méme parti pour fe donner des avis
les
uns aux autres. Les S1gnaux íur mer font
des
in.
firuétions données par
le
Comm:mdant de
l'Arm~e
ou de l'Efcadre, de ce qu'il fera , ou de ce qu'il
veur qu'on faffe. Les Signaux de jour fe
fom pu
Je
maniemeDc des voiles, par des pavillonsou pardes
Rammes de differemes couleurs
&
grandeurs; ccux
de nuir par de faux feux , par le nombre
&
la licua–
tion des fanaux, ou par une certaine quamité de
coups de canon.
Il
y a auffi des
S1gnA11x
po1tr
IA
brHmt:,
qnand les brouillards cmpCchem que
les
Vailfeaux ne
(e
voycnr ,
&
qu'il y
a
lieu de crain.
drc que fautc de fe voi.r ils ne s'abordem les uns
les
:J.utrcs. Ces Signaux
(e
fom
en rirant des coupsde
moufquer de cems en tems • en battant la quailfe
ou en fonn:mt de la trompette ou
les
cloches.
SIGNANDA!RE. adj. Tcrmc de Palais. On dirqu'/l
fllHt des T lmoins
.ft1,nandt1ire1
J4111
lu Teflamen
1 ,
n:~í'/::: d:1°c~:~f~sª~~~ ~:;~;~;s;/c~~:c!~~:;
fagner ces al'l::es,
&
non pas de cenx.qui difcm qu'ils
ne
f~auroic:m
faire qu'une marque.
S!GN,;TURE.
f.
f.
Lefaingde
qudqu'11>tappojl;
•ne
let1rt,
A
un contraO.
Ac11.o. FR.. On appellc
S;.
g11at11-re de Cour de Romt,
La minute onginalc
mi·
te en abregé
&
en papier d'une grace , difpcnfc,
ou conceffion d'un bendice, fm· laquelle le Pape a
mis le
Fiar
de
fa
propre main , ou bien oU le
e,,,.
~ttr::~o;c~:~ ~~"::!~cf::~~·g~~~;~?~~~~é~~,r~
~·:x/o~!i:~~~~ifi~~~~~ª~~is~:!·~r;i;~~: ~¡~ª~:~
res ou Dignités , Canonicats des Eglifcs Cathcdra
4
les
&
pour les Devolucs , en force qu'on ne puilfe
prendre po!íeffion que \'Ordinaire dom le bencfice
dépend n'ait accordé fon
Vifa.
La croifiéme , cll:
comme une feconde lignature ou lcnre exccucorialc.
qui lorfquc l'Ordinaire manque
:i
executer daos les
trente jours la commifiion porcée par la fignaturC,
cn¡oim
a
l'Ordinaire le plus voifin de l'éxecutcr
i
fon refus.
On appclle
SignatHre,
cncermesd'Imprimerie,
les lettresde l'Alphaberqu'on mee parordre au bis
de chaquc feuillc imprimée, la leme A ,
:i
la pre–
miere, la lectre B •
a
la fcconde, en recommenc;ant
p:i.r un doublc. A a, quand l'Alphabct cft fini
1
afill
qu'cn voyanr ces lemes les Relieurs ne fe rrompcnt
poinc
a
coudre les fcuilles l'unc aprCs l'autrc
dans
t'ordrc au'elles doivem avoir.
SIGNE.
e:
m.
lnJict , Ct'}llj tflla mar911t
á'11nuh,_
fa
~H
preftnte,
oH
paf!I~,
ou
avenir.
Ae
A
o.
FR.
Les
Medecins appcllent
Signes
dianoflics
~
Cenaias mi·
lieux qui leur fervcnd. découvrir les caufes morbi.–
fiques , les ma.ladies
&
lesparües affc:llées qui font
bien fouvcnc cachées awc fcns. Ainfi le fignc c:ll:
(a~~i~i~1~~o~~c~~c~~:fcl~n~~~
1
~e~:~:n~!~~~~~~~i
SIGMO!DE. •dj. Termc dºAn•romie. On •ppclle
C11rrill1ges Sigmoiáes,
Ccnains carcilagcs, comme -
ceux de la trachée anerc , qui font fairs en forme
d'anneaux , fans
n~a.nmoins
achc:ver rout le ccrde ,
~
ce qui les fai.t relfcmbler
:l.
la
leme Grccque ap.pel–
lée
SigmA,
d'oU ilsont pris leur nom. On appelle
par cene mCme raifon
.Apoph7ftftgmoid~,
Une Apo–
phyfe de l'omophue, en Grec
"""11''"'•1
,
~¡
a Ja ,
figure d'un Sigm::i.
~!GNAGE.
f. m.
Tcrm~
de Vitricr. Deíli:in d'on
conduir l'efprir oU les fens ne fc;auroienc a\ler,
&;
le déterminc
:i
découvrir en raifonnam
l:i
chofe in·
connue par celle qui cft conm\C. De cous les Signes
dianofiics ou pronoftics, les princip_aux fonc ceux
qui fe tirenc des urines
&
du po\1ls ,
:i
caufe qu'ils
délignem immediate.menc l'ét.H de
h
puilf:rnce ou
vercu viralc, qui a fon fondemem daos le fang.
Signe,
en cermesd'Aíl:ronomie,fedit
d'una!ft'm~
blage de plnfieurs étoilcsdans le Ciclqn'on fuppofc
faire .une ccrmine figui.:c. 11 fe dit parcicu.lieremcnt