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SIL SIM
ployoicnt les
Ancic~s
pour
f~irc
des
coul~urs.
C'é–
roit une cípcce de hmon
qui
fe
rcncontro1t
daos les
mines d'argcnr. M. Fclibicn
die
qu'il
y
a apparcncc
que leSil
&
l'Ochrc n'étoicmqu'unc mCmc m:u.icrc,
S1l
écant le nom Larin .
&;
ko- , qui
vcut
dire,
Cli.lu–
lcurpile, éranr le nom Grcc.
~elquc:s-uns
fo
nt ve–nir
S
1/
,
du Grcc
IÍM-t,
Eclat, commc cclui du So–
leil
&
de la Lunc.
SIL!QUASTRE.
f.
m. Sorce d"herbe qui rend une
favcur de poivrc. On :tppcllt: auffi
SiliqHajlrt,
le
Poivrcd'Inde ou de Calccur.
SILIQUE.
f.
f.
Sane de poids de Mcdccine, qui
conucm dcux chalqucs ouquacrcgrains.
S1li911edu
Larin
Sdit¡HA,
c(t
proprcmcnr la gouffc des févl!S
:~;,oix,
du Grec
l•A•.._.,
Ligncuíc, felon quelqucs-
SILIK. v. n. Vicux mor. Cligncr les ycux. On a die
auffi
Stillir.
SILLAGE.
f.
m. Tcrmc de Marine. Trace du cours
d'un Vaiffe3u.
11
Íe prend auffi pour le chemin que
fair un VaiflC:au>& en ce fens on die
qu'Vn YttijfoAu
Joublde
Ji!l11ge
á'stnAHtrtYaiffe1u',
pour dire , qu'1l
-va une fois aulli vite.
SILLER.
v. n.
Termc de Manége. Ondit d'un che–
-val> qu'//
filie,
qu'll
eflfiUI',
pourdire, qu'II com–
mence :i. avoir les fourcils blancs, ce
qui
lui arrive
dans
fa
quinziéme cu feiziérne année.
S
1/lcr,cítauffi un terme de M:irine,& ondie
Met–
trt Hn Vaijfuiu á11tÍt IAJitNAtio11 d11•s /A'JHelfe ilptHt
mieu.t: filler,
pour dire , En laquelle il peuc micux
chcmincr.
S
1
LLE T.
(,
m. Termc
de
Lutíer. Pecit morceau
d'yvoir , appliqué touc le long du haut du manche
d'un luc ou autre inO:rument íemblable ,
&
for le–
qucl
pofc::nc toutc::s les cordes.
SILLON. f. m. Longue raye ou ouvcrmre que le
foc de la charruc faic dans la tcrre quand on la la–
bouro.
de
~::~;~~s~~~ª~Fc~~:n~:~:
0
::r~;~:i:~
c;u
~~ti~~
~:u~. ~rr:J¡~º;1~~ ~;!:~~é~~~rik:;:~~p~~ ~~~
Si/Ion.
M.
Gu1llcc qui en parle, dir que le traic de
cecee élevation forme de pctits baílions >des demi–
lunes ,
&
des red::rns
qui
font r,lus bas que le rem–
~~~~:r~.
la
Place , mais plus clcvés que le chcmin
51
7c~B~!i1le;·(~~b1¡!~~~ /fui~:~1f~e~ F;~i~l~e,e~~~:
elle
e(t
bonne
a
manger avec
de
l'huile
&
du
(el.Lejus de
fo.
racine provoque
!
vomir
li
on le pre
nd aupoids d'une drachme. C'eíl: tom ce qu'en die
Dio( ..
coride, forquoi Marrhioleavoue , que cé'uc de–
fcription écant Jegere , il n'a pü dillinguer le
vr:ii
Silybum cncre laqua.miré d'herbcs épineufes qu'il
y
:~é~~oiqu'il
ne croye p,u que l'lcalie en
foir
dé-
S I M
SIMBLE.AU.
f.
m. Cordeau, reglcou perche qui (en
:. nu Ch:upemi-er
-d.
tracer des cerclcs plus gr
andsJ•
que la ponéc du compas.
On
devroit écrire
ci.rn-bt'c:au
.1
circHlo.
't
"
SIMILAIRE. adj. On •ppelle en termes de Mede–
cine,PArritsftmilttires,
Lesparries du corps des
ani~
ma.uxqui fonc ícmblablcsentreclics,&c¡u1 ÍOnt auíli
l
.femblablc:s
:l
lcucroud.
l'é~ard
de la manere. ll
y
en
=·
a de deme forres, les-unes
fanguines,f~.woir
la graif–
íe
&
la
chair,
&
les aurros rpermatÍques qui fonr
.:i.u
nombre de neuf, l'os, le carc.ilage, le ligamem , les
mcmb1anc:s, les lib1es, le nerf, la veine, l'anere
&
k
c1Ur. Sclon les Obíecvations de M. Grevv, les
S I M SIN
plantes ont au«i leurs pa.rties Sirnil:aircs
&
org:ani–
ques. Elles fonc cnfermées dans une cuticnlcquaeíl:
tranfparente.
SlMILLE.
f.
m.
Vicux mor. Froment.
G11fle1111x f11;ts d'hsüle,
ér
de fteur tie Sim1llt.
S IN
SINA.
(.
m. Racine medicinale , qui pourCrre bonne
doirC:cre folidc:, pefance, noueuíe >inGpide, rouge
au-dehors
&
blanchcau-dedans. Elle croitdansune
Province qui appartienr aux Chinois,& on l'apponc
del:i. en Europe. Voyez CHINA,
SINAPISME.
f.
m. Remede em:rieur compoíéde
ftmplesacres
&
échauffans
fui
vanela namreducorps
auqud on l'applique en forme
decata~laímcpout
réchauffer quelque parcie , ou pour amrec
les
hu-
::¡~~{~ ~~.,r~:?1?~ !n~ªe ~~~:~:~1i;·d~f~~·:!!:~~
rnoúrarde. On s'en ícrr d ordinairc dans les maux
de tCte invcterés , dans
les
longues Buxions ,
&
dans les mal:idies froides du cerveau , en l'ap–
pliquant fur roure la tCre, aprCs qu'on en a rafé les
cheveux.
•
SINGE.
(.
m. Animal
d.
quatre piés qui approche
de la figure de l'homme, par les deots, lc:s
n~rines
&
les oreilles ,
&
qui en concrcfait les aéeons.
Il
a une grande qucuc
&
dl couven d'un grospoi!.
Jl
tue
&
mange les vers
&
les araignécs, aufli bienque:
les poux,
qui
vicnncnt
a
la tCte des pi:rfonnes. 11
y
en a de differcntes e(peces dans les Ifles de
l'Afri–
que, de gros qui fonr blancs avec des taches
noire~
fur l'endroit des cOces
&
fur la tCu: ,
&
un long
rnufcau. Lt:ur namrcl eíl: forouche,& ils ne fontpas
~~!~:e~~~:: l~~r
1
~a!!g1~C:b~~ ~~c~:1', ~~~1ªr:ffi~
qu'il
y
en
ait
dix eníemble pour foire croire qu'ils
font plus de cent.
11
y
en a d'aurres bcauconp plus
petits que ces premiers. lis onr le poi!
gris,
&
le
r:~,~
1
ri: ~~:~~~ ~~1~;g:~~~~~;:· ~~
3
eu~::n~:
queues garnics de poil comme cellc: d'un Renard.
On les apprivo1fe aufli focilement pourvU qu'on
les
prenne jeuncs. Jls
fonr
plufieurs grimaces
&
polht–
res qui diveniífc:nr.
Il
y
a d"autrcsSinges blancsque
lc:s habitansappellenr
S1/11c.
lis fonc bien nrnnis de
dents , onc des queucs blanches
&
deux raches en
foc;on dedcnts for les c&ris.D'autresonr leursqueues
bigarrées de blanc
&
de noir,
&
courent par trou–
pes dans les beis quelqucfois juíqu':m nombre de
cinquante.
11
en eO: d'aucresqui om le poil court,
&:
les ycux aulli écincelans que: le feu. lis fom gris,
&
agre2bles
a
voir, mais on no les íc;.;luroie aperivoi·
(er,
&
ils (e l:aiílCnc mourir de faim quand 1ls
font
pris. les Singcs ontune r.oche de chaque cOté de
Ja
machoirc,
&
c'eft:
l:i
qu'1ls ferrenc tour cequ'ils vcu·
lene garder.
M.
Ménagefaic venir Je motdc
Si#f,t
du Latin
Simitt.
S int,t.
Engin dont on fe
íert
d:ms les
b_3.cimcn~
&
avec lequcl on décharge les marchand1íes
qnt
~~.:e ,f,~~st:~~i~~t~~:~n~~~~~s~~:~~~~;c~~~b~!
miíes en croix de faint André.
11
y
a
des lev1ersou
manivelles
:i
chacun des boucsdu creuil, qui lefont
rourner au lieu de: roues.
On appcllc auffi
Sí,,g4,
Un inílrumem de per-
!Í'u~~iv¡uq1~~;~d :~o~~etitd;f¿~b~:=id~1'p~rtr
1
;t/:~
grand. 11 eltcompofc de quatrereglcsplates, per-
~~~s ~= l~i~e~~~~i;(~ii~ne;erd~ ::~;1~r:i: ?e~!~
I;
proporrion que l'on delire. Cet aníl:¡umenc ell: