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422

SIL SIM

ployoicnt les

Ancic~s

pour

f~irc

des

coul~urs.

C'é–

roit une cípcce de hmon

qui

fe

rcncontro1t

daos les

mines d'argcnr. M. Fclibicn

die

qu'il

y

a apparcncc

que leSil

&

l'Ochrc n'étoicmqu'unc mCmc m:u.icrc,

S1l

écant le nom Larin .

&;

ko- , qui

vcut

dire,

Cli.lu

lcurpile, éranr le nom Grcc.

~elquc:s-uns

fo

nt ve–

nir

S

1/

,

du Grcc

IÍM-t,

Eclat, commc cclui du So–

leil

&

de la Lunc.

SIL!QUASTRE.

f.

m. Sorce d"herbe qui rend une

favcur de poivrc. On :tppcllt: auffi

SiliqHajlrt,

le

Poivrcd'Inde ou de Calccur.

SILIQUE.

f.

f.

Sane de poids de Mcdccine, qui

conucm dcux chalqucs ouquacrcgrains.

S1li911edu

Larin

Sdit¡HA,

c(t

proprcmcnr la gouffc des févl!S

:~;,oix,

du Grec

l•A•.._.,

Ligncuíc, felon quelqucs-

SILIK. v. n. Vicux mor. Cligncr les ycux. On a die

auffi

Stillir.

SILLAGE.

f.

m. Tcrmc de Marine. Trace du cours

d'un Vaiffe3u.

11

Íe prend auffi pour le chemin que

fair un VaiflC:au>& en ce fens on die

qu'Vn YttijfoAu

Joublde

Ji!l11ge

á'stnAHtrtYaiffe1u',

pour dire , qu'1l

-va une fois aulli vite.

SILLER.

v. n.

Termc de Manége. Ondit d'un che–

-val> qu'//

filie,

qu'll

eflfiUI',

pourdire, qu'II com–

mence :i. avoir les fourcils blancs, ce

qui

lui arrive

dans

fa

quinziéme cu feiziérne année.

S

1/lcr,cítauffi un terme de M:irine,& ondie

Met–

trt Hn Vaijfuiu á11tÍt IAJitNAtio11 d11•s /A'JHelfe ilptHt

mieu.t: filler,

pour dire , En laquelle il peuc micux

chcmincr.

S

1

LLE T.

(,

m. Termc

de

Lutíer. Pecit morceau

d'yvoir , appliqué touc le long du haut du manche

d'un luc ou autre inO:rument íemblable ,

&

for le–

qucl

pofc::nc toutc::s les cordes.

SILLON. f. m. Longue raye ou ouvcrmre que le

foc de la charruc faic dans la tcrre quand on la la–

bouro.

de

~::~;~~s~~~ª~Fc~~:n~:~:

0

::r~;~:i:~

c;u

~~ti~~

~:u~. ~rr:J¡~º;1~~ ~;!:~~é~~~rik:;:~~p~~ ~~~

Si/Ion.

M.

Gu1llcc qui en parle, dir que le traic de

cecee élevation forme de pctits baílions >des demi–

lunes ,

&

des red::rns

qui

font r,lus bas que le rem–

~~~~:r~.

la

Place , mais plus clcvés que le chcmin

51

7c~B~!i1le;·(~~b1¡!~~~ /fui~:~1f~e~ F;~i~l~e,e~~~:

elle

e(t

bonne

a

manger avec

de

l'huile

&

du

(el.Le

jus de

fo.

racine provoque

!

vomir

li

on le pre

nd au

poids d'une drachme. C'eíl: tom ce qu'en die

Dio( ..

coride, forquoi Marrhioleavoue , que cé'uc de–

fcription écant Jegere , il n'a pü dillinguer le

vr:ii

Silybum cncre laqua.miré d'herbcs épineufes qu'il

y

:~é~~oiqu'il

ne croye p,u que l'lcalie en

foir

dé-

S I M

SIMBLE.AU

.

f.

m. Cordeau, reglcou perche qui (en

:. nu Ch:upe

mi-er

-d.

tracer des cerclcs plus gr

ands

J•

que la ponéc du compas.

On

devroit écrire

ci.rn-

bt'c:au

.1

circHlo.

't

"

SIMILAIRE. adj. On •ppelle en termes de Mede–

cine,

PArritsftmilttires,

Lesparries du corps des

ani~

ma.ux

qui fonc ícmblablcsentreclics,&c¡u1 ÍOnt auíli

l

.fembl

ablc:s

:l

lcucroud.

l'é~ard

de la manere. ll

y

en

a de deme forres, les-unes

fanguines,f~.woir

la graif–

íe

&

la

chair,

&

les aurros rpermatÍques qui fonr

.:i.u

nombre de neuf, l'os, le carc.ilage, le ligamem , les

mcmb1anc:s, les lib1es, le nerf, la veine, l'anere

&

k

c1Ur. Sclon les Obíecvations de M. Grevv, les

S I M SIN

plantes ont au«i leurs pa.rties Sirnil:aircs

&

org:ani–

ques. Elles fonc cnfermées dans une cuticnlcquaeíl:

tranfparente.

SlMILLE.

f.

m.

Vicux mor. Froment.

G11fle1111x f11;ts d'hsüle,

ér

de fteur tie Sim1llt.

S IN

SINA.

(.

m. Racine medicinale , qui pourCrre bonne

doirC:cre folidc:, pefance, noueuíe >inGpide, rouge

au-dehors

&

blanchcau-dedans. Elle croitdansune

Province qui appartienr aux Chinois,& on l'apponc

del:i. en Europe. Voyez CHINA,

SINAPISME.

f.

m. Remede em:rieur compoíéde

ftmplesacres

&

échauffans

fui

vanela namreducorps

auqud on l'applique en forme

decata~laímcpout

réchauffer quelque parcie , ou pour amrec

les

hu-

::¡~~{~ ~~.,r~:?1?~ !n~ªe ~~~:~:~1i;·d~f~~·:!!:~~

rnoúrarde. On s'en ícrr d ordinairc dans les maux

de tCte invcterés , dans

les

longues Buxions ,

&

dans les mal:idies froides du cerveau , en l'ap–

pliquant fur roure la tCre, aprCs qu'on en a rafé les

cheveux.

SINGE.

(.

m. Animal

d.

quatre piés qui approche

de la figure de l'homme, par les deots, lc:s

n~rines

&

les oreilles ,

&

qui en concrcfait les aéeons.

Il

a une grande qucuc

&

dl couven d'un grospoi!.

Jl

tue

&

mange les vers

&

les araignécs, aufli bienque:

les poux,

qui

vicnncnt

a

la tCte des pi:rfonnes. 11

y

en a de differcntes e(peces dans les Ifles de

l'Afri–

que, de gros qui fonr blancs avec des taches

noire~

fur l'endroit des cOces

&

fur la tCu: ,

&

un long

rnufcau. Lt:ur namrcl eíl: forouche,& ils ne fontpas

~~!~:e~~~:: l~~r

1

~a!!g1~C:b~~ ~~c~:1', ~~~1ªr:ffi~

qu'il

y

en

ait

dix eníemble pour foire croire qu'ils

font plus de cent.

11

y

en a d'aurres bcauconp plus

petits que ces premiers. lis onr le poi!

gris,

&

le

r:~,~

1

ri: ~~:~~~ ~~1~;g:~~~~~;:· ~~

3

eu~::n~:

queues garnics de poil comme cellc: d'un Renard.

On les apprivo1fe aufli focilement pourvU qu'on

les

prenne jeuncs. Jls

fonr

plufieurs grimaces

&

polht–

res qui diveniífc:nr.

Il

y

a d"autrcsSinges blancsque

lc:s habitansappellenr

S1/11c.

lis fonc bien nrnnis de

dents , onc des queucs blanches

&

deux raches en

foc;on dedcnts for les c&ris.D'autresonr leursqueues

bigarrées de blanc

&

de noir,

&

courent par trou–

pes dans les beis quelqucfois juíqu':m nombre de

cinquante.

11

en eO: d'aucresqui om le poil court,

&:

les ycux aulli écincelans que: le feu. lis fom gris,

&

agre2bles

a

voir, mais on no les íc;.;luroie aperivoi·

(er,

&

ils (e l:aiílCnc mourir de faim quand 1ls

font

pris. les Singcs ontune r.oche de chaque cOté de

Ja

machoirc,

&

c'eft:

l:i

qu'1ls ferrenc tour cequ'ils vcu·

lene garder.

M.

Ménagefaic venir Je motdc

Si#f,t

du Latin

Simitt.

S int,t.

Engin dont on fe

íert

d:ms les

b_3.cimcn~

&

avec lequcl on décharge les marchand1íes

qnt

~~.:e ,f,~~st:~~i~~t~~:~n~~~~~s~~:~~~~;c~~~b~!

miíes en croix de faint André.

11

y

a

des lev1ersou

manivelles

:i

chacun des boucsdu creuil, qui lefont

rourner au lieu de: roues.

On appcllc auffi

Sí,,g4,

Un inílrumem de per-

!Í'u~~iv¡uq1~~;~d :~o~~etitd;f¿~b~:=id~1'p~rtr

1

;t/:~

grand. 11 eltcompofc de quatrereglcsplates, per-

~~~s ~= l~i~e~~~~i;(~ii~ne;erd~ ::~;1~r:i: ?e~!~

I;

proporrion que l'on delire. Cet aníl:¡umenc ell: