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SMA SMI

lix ven.

11

y

a des

t'l.lnces

done chaquc couplcr cfi:

un Sixain. 11 fauc que les vcrsde .toutes les

fhophc~

foient d'unc mcCurc fcmblablc a ccux du

prcm1cr

COllplct.

.

On die

Sixlfin Je c•rta ,

pour d1rc, Un paqucr

co~;;!;

11

~cr~d{;:~~cd~~~t~~cicn

ordre d.c baraille

ponr fix bataillons qu'on

rang~

íur.unc

J~g~e.

On

fair marchcr le fccond

&

le cmqmémc a 1:iv:mt–

gacdc ,

&

le prcmier

~

le lixiéme

i

l'arrierc.gardc.

Le croifiéme

&.

le

quaméme

cl~mcuraot

fur lcur

t~r-

Jo~~

,foJ:n:

0

1tc

·~~~~~~éde~bar~~,~~; ~~:se~~~s;~~

1

:

pcuvcm 2:rrc mis en

bacaific

par l'ordre du

~1xam.

A\nfi do

uzc

&

dix-huir

Bacaillons

y

fcr~nt

mis ,

en

forma.ne

dcux ou trois Sixains. On dote placer un

Eícadron

:i

la

droicc de chaquc Daraillon ,

&.:

un 3 la

Sl~~,~~eÓn

a die aucrcfois

L'hrure de Sixte,

pourdi–

rc ,

Si~:::;~:VOJtr

vir(/n

rk1ure

1t fi,

:m.

On

a

dit auffi ,

S

ifle

,

pour dtrc,

S1.xu

:mc.

.

Sixte

en

un tcrmc

de

Mufiq

uc, &

on die

Si.t:re

J;minul'e,

pour c\ire, Un con

qUlcon~icntd~u~co~s

&

rroisdemi-tons majcurs, ou une ncrcc dimmuce

&

une quarcc. la¡:ixtt

mintHrt

con

~cncrro.is

tons

&

deux demi-tons majeurs • ou une ucrce mmeurc

&

une quanc. La

Sixu

m11jture

contiene quatce

thns

&

un dcmi-ton majeur , ou

une

quane

&

une

ticrcc ma1eure;

&

la

Si.t:tt faperftue

contien~

quacre

cons

&

dcux. dcmi-cons, un majeur

&

un mincur.

S M A

S M AR AGD O P R A

S

E. f.

f.

Sonc de picrrc

qui fcmble tenir le milieu entre l'émeraude

&

la

preme d'émcraude. Elle cfldiflinguée de cene der–

niere en ce qu'clle n'a aucune coulcur jaune •.

&

elle differc: de l"émcraudc en ce qu'cllc n'a. pomc

Oc vcrdure. Cene pieere, qui fe prend plUtOt pour

un

jaípe que pour une vr:iie émcraude , n'efl:

ni

tout-i.faic opaque,

ni

rom-2.fair diaphane , quoi

qu'on puitfe dire qu"elle a

rouc enfcmble de

ía

tranfparcnce

&

de

1~opacité.

SmArAgJoprttft

eíl: un

mor Grec formé de

'l'-:,f.1"'11•r,

Emeraude

,

&

de

.,~,,.

Porrcau.

SME

SMECTIN. f. m. Tcrrc gbifc, graffc

&

luifantc,

peíance , tantOt jaun3tre

&

t1ncOc no1r3.rre. Les

Cardcurs de l:iine . qui s'cn fervcnc

forc

en Angle–

terre, l'onc :ippcllée

Solt11trd;

&

:lc.iufe qu'ellefaic

prefquc la mCmc chofe que

le

favon, les Larins

la

nommcnt

Terra

faponAr111.

SMI

SMILAX.

f.

m.

11

y

a

uois

Cortes de Smllax, le ru–

de, ledoux

&

le Smilax. des prdins. Ce dernicr cíl:

un arbriífeau done les feuillcs

fonc

fcmblables

a

ccllc:' du lierre,

a

la rcfcrve qu'cllcs font plus cen–

dres. Sa tige cíl mince

&

grCle ,

&

a des tcndons

pours'agraffc:r aux pla.nces vo1fincs. Ces cendons de-

~~e~:~~r~~~a::~.~~u,e~;:~~e;o~~~r~:su;r~l1:~

lesbercci:mx des jardins. Ses gouCfes rdÍemblenc i

ccllcs du fci:icgré , quoiqn'cltcs foicnc plus longues

&

plusboflues. Sa graine

d\:

faite comme

un

roi~

gnon,

&

ell de diffcreotes coulcurs. Sclon Mac–

thiole , ce n'ell: aum: chofe que ce qu'on appefle

F

afio/eJ áe

T1m¡uk

On les mange

a.vcc

leurs gouC-

T•me

f.I.

SMI SOC

425'

{es. commc l'on

foit

les aípergcs. Elles provoqucnt

!:~:~~~

,

&

caufcm des Jonges Schcux

&

rumul-

le

Smilax

Jire

ou

r11de,

a les feuilles fembla–

bles

:i

la Macrifylva,

&

produit plufieurs menus

far'!'ens, piquants commc: ronces.

U

s'agraffe aux

arbres dcpuis le pié Jufqucs

:l

la cime ,

&

Sy cntor..

tille de branche en branchc.

11

pone de pccits rai...

lins qui font rouges éc:int mürs

&

un peu mor–

dancs au

~oU.r.

Sa. racine ell: dure

&

groefc. Ses fcuil..

le&.

Ces

fruits , prís avanc

&

apr~s

le: poiíon , Cer–

vent de preíerva.Ofs ;

&

on rienc que:

Ít

on en

faic

'ólvalcr

:i

un cnfonr fitOt qu'il

ctl

né. aucun poifon

ne pourra lui nuire.

I:e

SmilaxdJHx, oul1JTI,

a

fes

feuillcs comme

le

Jicrrc ,

mais

plusmolles, plus mc:nuc:s

&

plus unies.

rae:

f;~~~~~~~~ ilº~~~~b1~nse~u~.~~~:ff:~ts~~;

arbrcs

de

la mCme fone. Son fruir eíl: pecit

&

noir

&

íemblableaux lupins. Ses Acurs

fonc

rondes fans

Ccre c:nrailléc:s ,

&

vicnnent en grande abondance.

Manhiole die que cene plante croic par tour,

&

principalement en Tofcane,

oll

on la nomme

Yi-

::;:::

:n"!fr~~~~isl~,j;c:~ ll!J:~~~n~;[~!~~

uns font venir ce

mor

du Grc:c

r14-/,•.

Je raciJfe , je

raclc , d'oUa été fuic

,14-6.,,.

Burlo, lancctte,

:l

caufe

qu~

le Smilax ipre a. Ces bra.nchcs a.rmécs de

pomces.

SMILLE. f. f. Efpcce

de

mancau qui a. dcux poin–

res proprcs

a

p1quer Je graís ou le moilon.

SM1ls1-ER. v. a. Piqucr du grais ou du moilon

avcc la fmille. On die auffi

Efm1/l,r.

M.

Fclibien

obfcrve qu'il

y

a pluficurs Ouvricrs qui difcm

Ef–

cluniller.

so

e

SbC. (.

m.

Fer large

&

poiotu qui rcrr

i

fc:ndrc

la

~~~~~ :'n,~,:::jáliab~:~!~~Ie_

pmie de la charrue

Soc,s'cll: dit d'une forre de chauCfurc done les

;m..

ciens Comedicns

Ce

Ícrvo1cnc en repcc:femant

quel~

que Comedie. le Corurne étoic la chaulfuce pour

]es

Tragedics.

Soc

,

eíl autli la chauffure d'un Recollc:r, ou d'un

~íll1~cbx

0

i~u ~cr~

3

~~d~ed~r~asin~u F~auna~~!s. :a'~~

ces. On

die plus communémenc

Socqut.

Cecee

chaulfurc s'anache au.x piés avec des courroycs.

Les Fcuillans en ponoic:nc :mcrcfois

~

&

mC–

Z::rc~lloicnc

piés nus ; mais coute reforme degc...

SOCINIENS.

f.

m. Nom qu•on

a.

donné aux An–

c.itrinit.tires d'aujoucd'hui ,

:i.

cauíc: de Faullc Socio.

l'un des

principi.ux

Chefs de ce parti, dom le pre–

mie~

éra

blitfcmem s

1

d1:

fait en l>olognc, ce qui les

a

f.ur

nommcr

Freru Polonoi1. lis

y

faifoicnt pro–

feffion de n'approuver que

le feul Symbole des

ApOrres, rcjcttant le Symbole de Nicée

&

cclui

que l'on anribue

i

faint Achanaíe, comme n'étanc

poinr conformes

:l

la parolc de Dieu. qui felon eux

n'établir qu

1

un Ccul Dieu qui cíl: le Pere. Ainft ils

nicnc la divinicé de Juus-CHRIST , l'cxiílcncc du

Saine Efpric , le peché origine! ,

la

Íañsfuétion de

Jisus-CftRIST, la reíurret'Oon dcsméchans, &le

rét1bli1Tcment des

m~mcs

corps que les Fidélcsont

cu pendant lcur vie daos le monde. AprCs qu'on

les cuc chal'tés de Pologne

par un

Arr~t

public

daos une Dicte gcneralc , ils fe rerircrenc en

Hol–

lande , oU ils fom en grand nombro , fur-touc

;l

Amficrd>m. Coromc lesAffcmblécs

f¡"~l~qucs

!cut