Table of Contents Table of Contents
Previous Page  440 / 664 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 440 / 664 Next Page
Page Background

SOL

jointes enfemble , ellesont

la

forme d'un

étui

oU

l'on met un coutc:au de

cable

&

une cuc:illcr. Selon

Ronddct, le

So/en mdle,

dlcelui

qui

a la coquil–

le de coulcur d'ardoifc , ou bleuirre. Il nomme

So–

/en femelle

,

Cclui dom les coquilles íont blanches

ou rouf'Gtrcs. Elles íont ordinairc:ment plus petices

que les autrc:s

&

aílCs communcs dans

la

Mcditer~

ranée. On trouvc: auffi une cfpcce de Salen fwr les

C&res de Normandic. Les coquilles en Com

blan~

ches

cirant

Cur le .Purpurin , mais plus épaiílCs que

cclle de la Medncn·anéc,

lk

longues d'environ

fc:pt pouces fur un de largc.

SOLERETS.

f.

m. P· Vicux mot. Atmcs de fct pour

·Icspiés.

SOLFlER.

v.

Soir en mufiquc: . Coiten pleinchant,

c'eíl: chancee les notes fuivant lcur jufl:c: valcur. U

faur íolfier pour apprc:ndre, ou prévoir un chanr.

SOLIDE.

f.

m.

Terme de Geomeme.

~1anrité

qui

a

une longueur , une largeur

&

une haureurou

pro~

fondeur. Ainfi leSolide a rrois dimenfions , au lieu

qu'une ligne n'en a qu'une ,

&

un pl:in deux. En

Algebre on appelle

N•mbus folides,

ccux qui

a.

l'exemplc doscorps folides

fonc

formés ou conlide–

rés comme formés par deux multiplicarions , ; fois

4

n'eíl qu'un nombre

PIAn,

parce qu'il

n'y

3

qu'–

une mulciplication,

&

il reprefcme une furface qui

auroit

3

piés de longueur ,

&

4

de largcur,

&

par

confcqucnrconciendroit un efp.ice de

12

piés. Mais

12.

fois

l.

qui cíl:

24 ,

eíl: un nombre fohdc, parce

qu'il

fe

forme par une íeconde mulriplic:uion ,

&

rcprefcnte un parallclcpipede ou corps folide qui

ayanr

3

piés de longueur ..,

4

de largcur , auroir

l.

de h:iutcur,

&

comicndroirdans routc

Ca

folidiré

l.4

pié.s.

Un mCmc nombre que l'on regarde comme

fohde , peuc n'Ctre regardé que comme plan, ainfi.

24

eíl: plan

li

je le prens limplcmcm pour le produic

de

i.

par

11.

&

que

je

n'aye formé

11.

,

par

aucune muhiplicar!on ; mCme

l.4f.

peut n'Crre pris

:~~r~~~rf~~~

f

~~~¿::~ir"~~:n,r[~i;;~~e~~e:u1~~

plic,.ion. Voycz LINEAIRE.

·

Solide

, en termes d'Architeé'ture , eíl: un maffif,

un corps plein. Lorfqu'on faic les fondemens d'un

édifice. onditqu'On

atrouvt'lefolide,

pour dire>

qu'On a rrouvé

le:

bon fonds. Une colomnc, ou un

obelifque faic d'une íeule pierrc eíl: auffi nommé

Solide.

1

Solide,

s'cmploie aulli

:l

l'adjcél:if,

&

on appclle

..Angle folide,

ce que le vulgaire appclle

Carne,

c'cíl:-i-dire • un :ingle foic de plufieurs anglcs plans

diverfemcnt inclinés íur un mCme poinr.

SOLIER.

C.

m. Vieux mor. Le fecond érage d'unc

maifon, Je haur d'une maiíon. On lic daos Rabc–

lais,

Le falier áe la ma1fon embr,,,rcht'áe

fapi11.

SOLINS.

f.

m p. Terme d'Archircéturc. Eípace.s qui

fonrenrrc les folivesau ddfus despourres. On

:tp--

fc~11:n:i:~ss¡~i;~5

1

rr~~n;~~sr:~~~:r~~::

iir

:~~

1

~t~

~~~fa~~rl'~x;~~~\:él:sup~!~i~~~~u~~c

en bas pou:

SOLIVE. f.

f.

P1ecc de boi' de brinou de íciagc , qui

fervcnt

:i

foU.rcnir.Lcs Solivcs,fur la longucur de lix

piés, doivenc avoir tour au tnoins

qt~atrc

pouccsde

Iargc

&

lix

~'épairfcur

,

&

Ccre coiljours plus hau–

tes

a

proportton de lcur groífeur ; ce qui fe fait,

dit M. Fclibien,

3.

l'imitation des criglyphes, qui

reprefcnrcnr la. haureur, la largeur

&

la diípolition

des folivc" ou pourrelles: car clics doivem Ccre mi-

r:

~ee~~~;i~; d~ r:r~t~~~~~:[1i/~~~::~;1~;.~

1

~

Cclle qm cíl: de roucc la grorícur d'un arbreéquarri;

So/111e

P•ffente,

Cclle

de:

bois de brinqui fait la

SOL SOM

largcur d'un planchcr fans poucrc ,

&

Sofrve

Je

faiage

, Celle qui eíl:

d~biréc

dans un gros :ubre

fuj_

vanr fa longueur. Les deux plw fortes folivesd'un

plancher

J

qui fe1venc

a

poner le chevcfice

J

fonr

appellées Salives d'cnchevcíl:rure , auffi.bicn que

les plus counc.s , qui fonr ailCmblécs dans le

c:he–

vcíl:re.

M.

Mcnagc dt:rive

Soli11r,

de

Solt11aouSM~

li11a

>

venanc de

Solum

, Planchee

:o

i.

caufe que

la

folive le foU.riem.

SOLIVEAU. f. m. Petice folive. C'eíl: une moycnne

piece de bois

quin~

que cinq

á

lix pouccs de gros

&

qui eíl: pluscourccqu'une folive ordinaite.

SOLLERS. f. m. Vieux mor. Souliers.

SOLSTICE. Terme d'Aílronomie. Le rcms oU le

5

0•

leil eíl:dans Con plus grand éloignemenc de l'Equa-

;~u;:1J,~c:v;.~:v:~~c~~~~~ l~efc,~~~l~ll~~~~~o:~~u:

du C3.pricorne,

&

alors c'eíl: le plus courr jour

de

l'hivcr. On a le

Solfliced'Ett'qu

nd le foleil

cíl:

3

u

tropique du

C

ancer; cequi nous donne leplus long

jour de l'Eté. Ce mor viene de

Sol,

SoleiJ ,

&

de

f

;~es!ar~c~:z~~r¿'e~::r;:l~:~ e~

0

~~ r:sr~:(f~~~~~¡~:

foic parce qu'il Íemble s'arrCccr en effer

&

rcmder

,

fon cours , l'augmenc3.tion ou la diminution

des

jours éranc alors moins grande que vers

les

E.qui–

noxcs.

SOLSTICIAL,

ALI.

Q;ti cll du folllicc, <¡ui 'PP"'–

rienr au folílice. On appelle

Poimsfo!flic111Hx,

Les

poincs oll le foleil s'emblc s'arrCtcr.

SOLUTION.

f.~

De-n0Ntmenrd'1me diffcultl.

AeAD.

F

R,.

Ondit

SolHti111Gemse1rit¡He,

&

SolNtíon m!·

caní9He d'un problime.

La prcmiere eíl: cclle qui fe

fair par des lignes convenablcs

a

la

narur~

du

pro–

blCme

1

comme d'un problCme limpie par l'intcrfcc..

tion de deux ligncsdroices ; d'un problCme

pl3n,

ear l'inrerfeél:ion d'une lignc droire

&

d'une circon–

fcrcnce de ccrclc, ou par l'interfcé'tion de deux

circonferences de cCrcle. La Solurion mechanique

d'un problCme eíl: celle qui fe

fair

en ráronnant ,

&:

cncore celle qui fe

faic

par le moyen d'une ligne

qui n'c:íl: pas geometrique. Voyez LIGNE.

Solurion,

en rermes de Chirurgie, ligni6e une

divilion conrre narure

>

&

fe die des pbics

ouvt:nc.s

par des inílrumens cranchans. Alors il y 3.

folutiH

de contin11i1t',

c'eA:-:i-dire, divilion des parries

qui

fom narurellemenrconcinues,

&

mCme qui fonrna-

rur~~c~e;~11:0a0~~u~:·/ution,

en terme! de

Chy·

mic

&

Je

Medecine, l'Aé'tion p3.r laquellc les c'orps

mix5es fonr reduirs en lcurs panies , foic par le feu,

foic p3.r les eaux forces , ou feulement en les dé–

layancdans une liqucur. C'eíl: par le feu que fe

fait

la

folution des mctaux

&

des mineraux. Ccijedes

ref;

0

~:;~

0

~

2

;~~r;~~~)~i~e~~isv~~~:;~;~~~

~ér.en

rcr·

mes de Pratique, du Latin

Soiverr,

Pay

cr.

SOM

SOMACHE. adj. On appellc, en termes de mer,

EaJ1...fom4che

,

de l'E:iu falée.

On

ne

tro'U'l/4

d11111

cure Ijle 9

ue

Jo

e11Nx fam11ches.

SOMBRER. v. n. Terme de Marine. On dir

qlL'Vn:

Vai/fenu Afo1nbrt'fau1 voiles.

pour dire, que lorÍ·

qu'il éroir fous voilc, il eCl vcnu un grand coupde

vcnt qui l'a l'envcrfé

&

fuir coulcr bas.

SOMMAGE. f. m. Termc de CoUrume. Droic Sci·

f>neurial dont on s'acquitte par fervicc de chcval

&

afomme.

SOMMAIL.

(.

m. Terme de Marine. Baefe, lieu oU.

la ccrrc cíl haute fous l'cau.

SOMMAIRE.

f.

m.Ahrcgé, curait. Les Imprimcuu