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434

SON

che

i

la rCce des auucs avcc cetec fonncuc.

SONóE.

(.

f. lnflmmcnc long

&

rond done les Chi-

~~~id%~c fce:~:~~~~~~ºd~bro~~d~~acif~ ¿~~~~~

anx pones fe fcrvcm poui voir,

par

cxcmplc, en

le fourranr d.rns un chariot de fom qui p.aífe, s'il

n'y a poim quclquc marcbandife cachéc.

Sond~.

Te,rmc de Marine. PetitcmalIC de plomb

en quilk , attachée

a

un long cordc:lll.

q11c

l'on

bit dcfccndre dans la mer , tam pour

f~a

voir la

r:~:o~d~:rq:

0

ali::~~fo~~e p~u::t~~~1~:a

1

\~' !~~nª~

infcricurc de Ja fonde. On

?rouc

ce

dcilOus

de

fuif,

&

lorfqu'il viene

a

poner fur le Col de la mcr' il

en cnlcve du íablc ou de la vafe s'il

y

en a. S'it

n'cn

r:ipponc

ricn , c'eíl: une marque que le fond

cfi: de cailloux ou de roche.

Cecee

pencc maffc de

fi~:m!{Pc!;r~·~~d~~~;d:';i~:~l~J;c;~n~~ :e;~ca~~~

appcllcc

S•náe,

&

on die

Eire

ii

lafonde,

pour d1-

rc • Etre c:n licuoil l'on peut [rouver le fond de la

mcr avcc

I:i

Conde.

~and

oo

d.it

qucs

Lesfonáes

fant mArqut'es

• on cneend par

Ji

que les br:iílCsou

f~~sd!~:~e,csq;~c~º;;sc~K;c~~o~:c~i~,· ~~~;}~~~~j

la fapáe ,

pour dire.

~itter

le largc de la mer

&

venir juíqu'i un cndroit oll l'on trouve fond avec

la

Conde;

&

on die,

Al/u

IA/cnde d la

main,

quand

;~J.~~fI~~:~ f:!d:~~n~~ :;P~~~eg~;;~;J~~o:!>~~~

~~~ba:rbr:u~~ ~:i}:Cªrf~¡~~c~~~f::~ ~:~~t~~

d'cau qui cft

a

food de cale.

SONDER.

v. a.

TJchel' de reconnoÍtre l1it¡ualitl du

/Dlld en la profondt11r d'sm lu11 co1111ert, oU

f

011

ne

peut pmlrrer

pttrla

11ú,.

A

e

A

u.

FR.

Les Chirur-

f~~';tc~¡~~~~~:":¡'~;~:~:~.~~~~~:~~~~~;:~fo~~

dcur.

Les Chaageurs fondent lamonnoie avcc les

burins. Les March:mds de boisCondene auffi lesar–

brcs

qua.nd

ilsachccent une forCt, pour voir s'ils ne

fom poim

faux

en ca:ur.

Sonder.

Tc1me de Marine. Jecccr un plomb de

fonde otl

il

y

a du

íuif,

pour connoirre le fond par

le Cable qu'il rapporce, ou pour

f~avoir

comb1en

il

y

a

de bt:l!fcs ou•de piés d'cau jufqu'au fond.

On dir ,

Sonder

la

pompe

, pour dirc , Voir

par

Ja

meCurc de bois qui

a

un plomb au bour, cam–

bien

il

y

a de piés ou de pouccs dºeau au fond d'un

Navire.

SONGE.

C.

m. Ce qu'on imagine , ce qu'on peníe

en dormant.

M.

Bcrnicr dans fon Abrcgé de

la

Phi–

lofophiede Galfendi , die que les Songes fcmblent

nalcre fculcmenc de ce que les fens ér:uu :úIOupis •

.

!~s ~(~~ic~

3

~\~cc~:~~:~:Í~::cu:ted~~~~~sc~~~¡g~

imprimés , qui

íonc

comme des efpcccs

do

plisqui

s'y

fonc f:ms,

&

meuvcnt

la

phanta1fic de

la

mCme

~J~~ev~~~rc;::i:~~¡: ~~!!~ ~e~~l:~

1

;:c~n~~~l~~~l

pourquoi

il

ne parolt poinr de diffcrc:nce entre les

choíes vücs c:n dormant

&

en vcillant ,

&

que

f.~~:~;e~[~::e;~;c;~~~ ~~~S~~:1~~~~¡~:~¡~~~

tions , qui éranc quclquefois

fans liaiíon , ne

laiCfcm pas d'cn avoir íouvcm une íecrctte

&

ca–

chéc:. La phancaific ét:mr rcmuéc de la mt:me for–

re par les efprics a:caufe des veR:igc:s imprimés. il

s'excice en dormant commc en vcillam de parcillcs

imagin:uions , :mfquellcs nous donnonsou refufons

de 1_uCme notrc confcncement;

&

parce que les

efprm íurvcnaru divcrfcmeot

f.uw

:nc quclqucfois

SO N

&

s'iníinucmdans des fuitcs de ces P.lis ou vcnige,,

dºe~t-f~!~~s~?uªt~~~fafcd1!¡~~~~~s·ii ~~y rr~u:v:r~:e~~

que liaifon fecrctte , commc il

y

en a fouvenr

quand mCme l'on Í<;>nge des chafes qui

n'en

on;

aucun, cela peue _vcm[_de ce que lorfquc les cfpríll

fo!'lfllent, pour ainíi d1re, le long d'une fuitc de

phs, ils rcmucnt aifément le pli de la. fuite voifi–

nc, ou de cellc qui cft en travers,

&

que laiffant

alors la

pr~miere

íuice1, ils

en

cnfilem une nou–

vcllc,

pafi~nc

de mCmea une ;iucre,

de

tclltfonc

que la dcrmcrc fcmble cnhn n'avoir rien de com–

?1"º.

avec

la

prcmicre. Comme

la

phantaific n'cít:

Jama1s en ceposduram

la

vc:ille , clic ne l'cít: jamais

i:on plus pendan

'e fommcil ,

&

elle imagine coU–

Jours quetque chofe.

~clques-unsdifcm,íclonle

rapporc mCme d'Ariítotc . qu'il (e nouvc

des

pcr.

fonncs qui n'onc jam:iis fongé , ce

9ui n'cfi pas

v~ai.

lis fongencctfcé.l:tvc:ment, maistlsnefcfou–

v1enncot pas de lc:urs íonges ;

ce

qui c:ft un

effet

de

leur remperamcnr parriculier:

car

de mémcque

quand nou:: dormons quclquc peu de tems

aprCs

Je repas , uous fongeons ,

&

qu'ét:mt revetllés

nous ne nous fouvcnons pas des choícs que nous

pouvons avoü- ditc:s en begayant; cequi

ani.vc

de

Ja

mémc forre

a

pluficurs perfonncs qui en dor–

manr fe levenr, cricm

&

vont d'un

cOté

&

d'au–

uc, fongcnr ctfell:ivcmcnt

&

ne fe fouviennenc de

cien étanc révcillés, ainfi il s'cn peuc crouver

dom

la conllicucion du ccrvcau

foil

tellc, que toutce

qu'ils fongcnr pcndanr tour le conrs de leurvie,

~~ffÍ:~ri~~i~:·c;~~¡tfio~~i~eq~i ~:J~~~:·~~~

r:

:~~

fans ne fonpcnr poinc avanr lcur quauiémc ou cin–

quiéme anncc. les fecouílCs, mouvemt:ns. frayeun

&

fucemcns quºon remarque en cux pcndam qu'ils

dormem, prouvenc le contraire. Dcux raifons

nollS

cmpCchem de naos fouvenir de quelqucs

uni

de:

nos fongcs. L'une cíl:, que les elprics coulcnt

tl

s'inCinuenc d'unc cellc m.micre par les plis &:les

fuices des plis , qu'ils ne les troublcnt pas ,

&:

que ne les mClanc poinc ,

ils n'en fonr aucunes

nouvellcs • de. force que ne

(e:

faifant

aucunc

iru-

~:~~:0~i~

~:n~:~f

~~ll~~;}~':/n;º~; ',:~u:cn~~:~

avons connu

aupar:i.v

:int. Ainfi

il

ne nous fcmble

pas avoir rico

~enfé

de nouvcau, commc

il

arrive

quand une chofe exrraordinairc a ébr:mlé

laphan~

ra1fic,

d.

cauíe du mClange des veR:igcs qui a

été

f.iir

pu lesc!j>rirs. L'autre raifon cft ,

qu'enc~reque

les efprits s'mfinuent

&

coulcnc de forcequ'tls

mC–

lem

&

confondcnr quclque chofe ,

&

qu'ils faffenc

de nouveaux plis

&

de nouvcllcs fuitcs, foit en aÍ·

fembla.m , íoic en fépar.int, toutefois l'imprcffion

qui

fe fait eíl: offufquée

.3.:

prcfquc effucéc par la

;;a;~;, ~~if~~e

0

~:1~it' n?~:1~:~!e~uc:!~~c~~~ ~~:

li vicnt apparemmcnc que les fongcs du

maon font

plus clairs,

&

dcmeurenc plus facilement dansla

;ceu":;~r~'1eq:P:~f~~!;:;i;~~~J~=~tt;~~~~~u~~

famie par les vapcurs: car l1mprcffion

qm

fe:

f;tJt

pene Ccre effacéc

par

J'ébranlemem, comme l'eR

cellc qui fe faic quand une chiHe imprévUe , ou

quclque coup violenr nous

fait

perdre Je jugcmenc

&

le (cncimenc , étanc ccrtain que nous ne nou!

fouvenons ni dºavoir écé en dangcr de choir ,

!U

de la chllrc ni du coup , quoiqne nous ;iyons vú

~o'!º~n~~~~:s¿;_~~u~a~1:c;:of:~~ouufq~;11~:~~~~

nous íom.::ies atcachés pen<l:mt b vcille.& cel:i viene

de ce qu'ayant imagwé une chofe forcemenc

&