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SON
che
i
la rCce des auucs avcc cetec fonncuc.
SONóE.
(.
f. lnflmmcnc long
&
rond done les Chi-
~~~id%~c fce:~:~~~~~~ºd~bro~~d~~acif~ ¿~~~~~
anx pones fe fcrvcm poui voir,
par
cxcmplc, en
le fourranr d.rns un chariot de fom qui p.aífe, s'il
n'y a poim quclquc marcbandife cachéc.
Sond~.
Te,rmc de Marine. PetitcmalIC de plomb
en quilk , attachée
a
un long cordc:lll.
q11c
l'on
bit dcfccndre dans la mer , tam pour
f~a
voir la
r:~:o~d~:rq:
0
ali::~~fo~~e p~u::t~~~1~:a
1
\~' !~~nª~
infcricurc de Ja fonde. On
?rouc
ce
dcilOus
de
fuif,
&
lorfqu'il viene
a
poner fur le Col de la mcr' il
en cnlcve du íablc ou de la vafe s'il
y
en a. S'it
n'cn
r:ipponc
ricn , c'eíl: une marque que le fond
cfi: de cailloux ou de roche.
Cecee
pencc maffc de
fi~:m!{Pc!;r~·~~d~~~;d:';i~:~l~J;c;~n~~ :e;~ca~~~
appcllcc
S•náe,
&
on die
Eire
ii
lafonde,
pour d1-
rc • Etre c:n licuoil l'on peut [rouver le fond de la
mcr avcc
I:i
Conde.
~and
oo
d.itqucs
Lesfonáes
fant mArqut'es
• on cneend par
Jique les br:iílCsou
f~~sd!~:~e,csq;~c~º;;sc~K;c~~o~:c~i~,· ~~~;}~~~~j
la fapáe ,
pour dire.
~itter
le largc de la mer
&
venir juíqu'i un cndroit oll l'on trouve fond avec
la
Conde;
&
on die,
Al/u
IA/cnde d la
main,
quand
;~J.~~fI~~:~ f:!d:~~n~~ :;P~~~eg~;;~;J~~o:!>~~~
~~~ba:rbr:u~~ ~:i}:Cªrf~¡~~c~~~f::~ ~:~~t~~
d'cau qui cft
a
food de cale.
SONDER.
v. a.
TJchel' de reconnoÍtre l1it¡ualitl du
/Dlld en la profondt11r d'sm lu11 co1111ert, oU
f
011
ne
peut pmlrrer
pttrla
11ú,.
A
e
A
u.
FR.
Les Chirur-
f~~';tc~¡~~~~~:":¡'~;~:~:~.~~~~~:~~~~~;:~fo~~
dcur.
Les Chaageurs fondent lamonnoie avcc les
burins. Les March:mds de boisCondene auffi lesar–
brcs
qua.ndilsachccent une forCt, pour voir s'ils ne
fom poim
faux
en ca:ur.
Sonder.
Tc1me de Marine. Jecccr un plomb de
fonde otl
il
y
a du
íuif,
pour connoirre le fond par
le Cable qu'il rapporce, ou pour
f~avoir
comb1en
il
y
a
de bt:l!fcs ou•de piés d'cau jufqu'au fond.
On dir ,
Sonder
la
pompe
, pour dirc , Voir
par
Ja
meCurc de bois qui
a
un plomb au bour, cam–
bien
il
y
a de piés ou de pouccs dºeau au fond d'un
Navire.
SONGE.
C.
m. Ce qu'on imagine , ce qu'on peníe
en dormant.
M.
Bcrnicr dans fon Abrcgé de
la
Phi–
lofophiede Galfendi , die que les Songes fcmblent
nalcre fculcmenc de ce que les fens ér:uu :úIOupis •
.
!~s ~(~~ic~
3
~\~cc~:~~:~:Í~::cu:ted~~~~~sc~~~¡g~
imprimés , qui
íonc
comme des efpcccs
do
plisqui
s'y
fonc f:ms,
&
meuvcnt
la
phanta1fic de
la
mCme
~J~~ev~~~rc;::i:~~¡: ~~!!~ ~e~~l:~
1
;:c~n~~~l~~~l
pourquoi
il
ne parolt poinr de diffcrc:nce entre les
choíes vücs c:n dormant
&
en vcillant ,
&
que
f.~~:~;e~[~::e;~;c;~~~ ~~~S~~:1~~~~¡~:~¡~~~
tions , qui éranc quclquefois
fans liaiíon , ne
laiCfcm pas d'cn avoir íouvcm une íecrctte
&
ca–
chéc:. La phancaific ét:mr rcmuéc de la mt:me for–
re par les efprics a:caufe des veR:igc:s imprimés. il
s'excice en dormant commc en vcillam de parcillcs
imagin:uions , :mfquellcs nous donnonsou refufons
de 1_uCme notrc confcncement;
&
parce que les
efprm íurvcnaru divcrfcmeot
f.uw:nc quclqucfois
SO N
&
s'iníinucmdans des fuitcs de ces P.lis ou vcnige,,
dºe~t-f~!~~s~?uªt~~~fafcd1!¡~~~~~s·ii ~~y rr~u:v:r~:e~~
que liaifon fecrctte , commc il
y
en a fouvenr
quand mCme l'on Í<;>nge des chafes qui
n'en
on;
aucun, cela peue _vcm[_de ce que lorfquc les cfpríll
fo!'lfllent, pour ainíi d1re, le long d'une fuitc de
phs, ils rcmucnt aifément le pli de la. fuite voifi–
nc, ou de cellc qui cft en travers,
&
que laiffant
alors la
pr~miere
íuice1, ils
en
cnfilem une nou–
vcllc,
pafi~nc
de mCmea une ;iucre,
de
tclltfonc
que la dcrmcrc fcmble cnhn n'avoir rien de com–
?1"º.
avec
la
prcmicre. Comme
la
phantaific n'cít:
Jama1s en ceposduram
la
vc:ille , clic ne l'cít: jamais
i:on plus pendan
'e fommcil ,
&
elle imagine coU–
Jours quetque chofe.
~clques-unsdifcm,íclonle
rapporc mCme d'Ariítotc . qu'il (e nouvc
des
pcr.
fonncs qui n'onc jam:iis fongé , ce
9ui n'cfi pas
v~ai.
lis fongencctfcé.l:tvc:ment, maistlsnefcfou–
v1enncot pas de lc:urs íonges ;
ce
qui c:ft un
effet
de
leur remperamcnr parriculier:
car
de mémcque
quand nou:: dormons quclquc peu de tems
aprCs
Je repas , uous fongeons ,
&
qu'ét:mt revetllés
nous ne nous fouvcnons pas des choícs que nous
pouvons avoü- ditc:s en begayant; cequi
ani.vcde
Ja
mémc forre
a
pluficurs perfonncs qui en dor–
manr fe levenr, cricm
&
vont d'un
cOté
&
d'au–
uc, fongcnr ctfell:ivcmcnt
&
ne fe fouviennenc de
cien étanc révcillés, ainfi il s'cn peuc crouver
dom
la conllicucion du ccrvcau
foil
tellc, que toutce
qu'ils fongcnr pcndanr tour le conrs de leurvie,
~~ffÍ:~ri~~i~:·c;~~¡tfio~~i~eq~i ~:J~~~:·~~~
r:
:~~
fans ne fonpcnr poinc avanr lcur quauiémc ou cin–
quiéme anncc. les fecouílCs, mouvemt:ns. frayeun
&
fucemcns quºon remarque en cux pcndam qu'ils
dormem, prouvenc le contraire. Dcux raifons
nollS
cmpCchem de naos fouvenir de quelqucs
uni
de:
nos fongcs. L'une cíl:, que les elprics coulcnt
tl
s'inCinuenc d'unc cellc m.micre par les plis &:les
fuices des plis , qu'ils ne les troublcnt pas ,
&:
que ne les mClanc poinc ,
ils n'en fonr aucunes
nouvellcs • de. force que ne
(e:
faifant
aucunc
iru-
~:~~:0~i~
~:n~:~f~~ll~~;}~':/n;º~; ',:~u:cn~~:~
avons connu
aupar:i.v:int. Ainfi
il
ne nous fcmble
pas avoir rico
~enfé
de nouvcau, commc
il
arrive
quand une chofe exrraordinairc a ébr:mlé
laphan~
ra1fic,
d.
cauíe du mClange des veR:igcs qui a
été
f.iir
pu lesc!j>rirs. L'autre raifon cft ,
qu'enc~reque
les efprits s'mfinuent
&
coulcnc de forcequ'tls
mC–
lem
&
confondcnr quclque chofe ,
&
qu'ils faffenc
de nouveaux plis
&
de nouvcllcs fuitcs, foit en aÍ·
fembla.m , íoic en fépar.int, toutefois l'imprcffion
qui
fe fait eíl: offufquée
.3.:
prcfquc effucéc par la
;;a;~;, ~~if~~e
0
~:1~it' n?~:1~:~!e~uc:!~~c~~~ ~~:
li vicnt apparemmcnc que les fongcs du
maon font
plus clairs,
&
dcmeurenc plus facilement dansla
;ceu":;~r~'1eq:P:~f~~!;:;i;~~~J~=~tt;~~~~~u~~
famie par les vapcurs: car l1mprcffion
qm
fe:
f;tJt
pene Ccre effacéc
par
J'ébranlemem, comme l'eR
cellc qui fe faic quand une chiHe imprévUe , ou
quclque coup violenr nous
fait
perdre Je jugcmenc
&
le (cncimenc , étanc ccrtain que nous ne nou!
fouvenons ni dºavoir écé en dangcr de choir ,
!U
de la chllrc ni du coup , quoiqne nous ;iyons vú
~o'!º~n~~~~:s¿;_~~u~a~1:c;:of:~~ouufq~;11~:~~~~
nous íom.::ies atcachés pen<l:mt b vcille.& cel:i viene
de ce qu'ayant imagwé une chofe forcemenc
&