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~Oíl?

SOR

mrban de1ainc rouge

pom fe diftingucr de ccux

qui foivoicm 1Homar,

dour le turban étoic de

Ln blanc. C'.ctt dcld que quclques - uns cienncnc

qu'il fue appcllé

Soph;,

VoJlius difant

que ce

moc

vicnr de

S..Jtf,

qui en Arabe lignifie Lainc. Se–

lon Bochare

Sophi,

vcut dire cclui qui efl pur en fa

ll'.dligioA.

S-0 P

STE.

m. Celui qui trompe par de fouí–

fcs raifons c;cux qu'il N.chc de perfuadcr. Ce nom

.qui

.di:

aujourd'huiodieult, écoic aucrefois un ritrc

hoporable,

figni6oic

un hommc

fpvan.r

élo-

.·qucmr. Ainli on le donnoir

cous

ceux

qui

cx.cel–

loienc .en quolquc fciicnce que ce für, comme aux

\rheologicns., Mcdecins

Jurifconfulces. On ap–

pclloic

parriculieremcm

Sothifles,

les Déclam:ueurs

les Philoíopbes. Ce cicrc éroir encare en hon–

ncur chés les

Lacias

(Cms

e faim Dernard ,

avoit commcncé d. s'avilir

da.ns

Grecc, dCs cclui

de Platon

de Phílippe d

e Ma

cedoine, :l caufe de

Proragoras ,d'Hippias, de Prodicus

de Gorgias.

.qui füenr un rrafic íordide de l'éloqucnac, l'enfei–

gnanr :l puix

d~argenr

leurs écoliers. Ccux qui pro·

fdl9ie{lt la Phllofophie par

fculc vUe du gain,

oouroient de Vi.lle en Ville pour débiccr lcur fclence

a..vcc une v:llnc ofi:enr-acion de paroles ,

c'dl: ce

qui a poné Scneque

les appeller des 5ophiRcs

Cha.datans.

mor cll: Grec

~-f;,,.,,

SOR

SORBE.(, f. FruicduSorbicr,

arbregra.nd

&" droir,

qui s'aime daos les lieux hu

midcs,

donr le bpis

eft maffif

coloré.

a des Sorbes rondes , ova–

les ,

en forme de pouc , mais les meillcures

fonr

cellcs qui ont des feuilles molles

délicares aurour

la qucue.

Elles

íom aíl:ringemes,mais moins que

les nefles. Pline en marque de quarre fones. Les

unes rondes en

fa~on

de poires que les PaiTapsap–

pcller..r

Cornes,

qui

íonr

plus communes que les

autres.

en faic une c:Ípecc differeme de cclles qui

íonr

rondesen

fa~on

de pommes.

y en a d'amres

Jonguettes en forme d'o-lives, &" d'aurres qui don–

ncm ordinairemem des rranchées

douleurs

veprrc. Dioícoride parle íeulemenc de celles

CJ.Ui

fonr

communes,

que l'on cueilleen auronme

{ur

le Cormicr. Celles-li.

font

d'un plusgrand ufage.

~~en~·:1e[cá:1td~r(:~~~~~~~Cvé~~>iíl~~:~1

r'fo~ci:

Jler les panies. Le menu peuple en d1vers Pa'is

fair une maniere de vin paiHeravcc desSorbes bi1=n

mG.[cs.

SORBET.

m. Breuv2ge

fon

agreable, compoíé de

chair de cirron

~vc:c

fuere,

qui nous

vi~nt

Levsm.

e(l:

fon

ordinairechés le$ Turcs,:I. qui on

défend le vin.

SORBONIQJ!E.

f. f.

Aék folemneJ de Theologie

qu,'o~

fa.ir

pourCtre rc,c;U

Do~eur ~

qu'op

nom–

me a

mli,

cauíequ'1l Í'c fau toU.Jours d.ans

l:i.

S~l

de Sorbonne. Cec all:e s'ouvre cous les ans le

prcmicr Vcndredl d'aprCs la

fCto

íaim

Pierre,

dure

douze heu[cs. L'on y foG.rienc de la Thco–

logie fcolafüque,

ondoic répondre :i rous vcnans

íur-tout aux B:ichelicrs du premier

du íecond

ordre,

au Prieur de Sorbonne qui comrpence

p.'lt

~~u¿~~~~~e:n.s~ ~:J~~~~e~~ ¡~;~~1~~¡~~ ~o~~~h:~

qui

érablir cene fone 'd'aét:e en

S·

C'eR: un Ja.

cobin qui íoUricnr la derniere Sorbonique,

Prienr de Sorbonnc ouvre l'uce

l'autre par une

haran{;ue.

Da¡uquelc¡ues Facukés deTheologie on l'appelle

SOR SÓU

~(~ ri~~:cfe Jeº~i.

©n die

Angers/a

1o'fJint

,p~ce

SORCE.UX

. f. m. Sorce de Pr'Crrcs :inciens. Boreldit

que c'eíl: d

el:i qu'cll: venu le mor

S9rcier.

0.n a dit

Sorcerie,

pour Sorcellcrie.

Nai1

gar.de

que

ne fo#

fo1t1

.!2¿;1

riens

á'~11cbanume11t

CY"je

NeforcerienecbarYOJe·

SOR CUIDAN CE. í.

Vieux mot. Témé–

ricé.

SORD01-ER. v. n. Vieux mot. Sourdcc, fonird'u–

ne íource d'eau.

SORDOIS. adj. Vieux mot. Sourd.

S O R N E.

f. Vieux mor. Commcncement de la

nuit, quand l'obfcurité Ore

connoiR3.nce

que l'on a devanr les yeux. Nicod dir que

Sprne

peucCrre tiré pardouble fypcope de

Serotinmr;.,

fait

deSerunt.

SORNER. v. n. Vicux mor. Se moquee.

Dites ,je'tlousprj,fimsforner.

O R O IS O N.

Vieux mot. Le cems du

íoir.

SORTIE.

Aél:ion de forcir. On •ppclle

Sorti<,

en termes de gucrre ,

marche

quclquc:..s uou–

pcs qui íonent d'une Placeaffiegéepour venir infol..

ter le rravail des Affiegeans,& quclquefois un qu:ir–

cier emier, quand les ligncs de conrrevallarion ne

fonr

pas en défenfe > ou bordécs des Mouíquerai–

res. On die

011per

Hne

fartie'

9uaodon prendados

les troupes qui l'ont

faite.

SORVANTOIS. f. m. Sono de vc:rs ou de chanfon

Óune

~~a~;;ie~~~i~e:2.º;;:.~;~~~;:~Cces

Provensaux.

SORY.

Efpece de mineral que Diofcotide

die

n'Ctre pas trap diíl'emblablc du Mcl:imeri:i, quoi–

qu'il au fon genre

pan.

a une odeur f.lcheuíe

qui provoque

dormir)

(e uouve en Egypte

en ¡lu6eurs aucres regions, commc en Libie , en

Eípagne

lle

en Chypre. Cclui d"Egrpte ell efiimé

Je mcilleur.

cR: uoué, gras

afirtngenr,

mis

:iu

creux d'unc denc malade.

en Ore la douleur,

.raffermit celles

qui

branlenr. Galien

plu-

~~~r;r:f~:~~~~d:~~r~;~¡~~?de ~~~~:l~i;:)~

s'y trouve

lir

fur lit, le Sory qui eíl:

le plus cer–

rcftre au-delfous, le Chalcitis au milieu,

Mi(y

au-deílus de rous les deux.Ils different

fon

peu l'un

de l'aurrc ,

ce n"c{l en pureté,

mCme Calien

~cr~~~i::rÍ~~ve~l!~u:~~s

les trois dégenerem&

SOT

SOT. Prcp. Vicux moc.

Sous.

far

les rdns

ér

les efiAulu.

dit

al..líli

Sot,

pour dite ,

fccur ..

Vefl11 comme Fr1111foil

far

pArltr

Romtf1'J,

SOTO F R IN S.

m. Terme de Marine. Pieces

de bois qui croifanr les courbatons, ne fervcmqu':l

lcslier &Ii;.s.iffermir.

sou

soq~·!~~~t~~~ ;~e~~;:~~x~;ª~~~rc~r?~~~·le~:~~~:

Le Soubandagc fen

arfembleren un les p:mics é–

c:mées.

éc;

:l.Ct

~.(

cc:llc:.s qui s'appcochent COnfrC Je

narnrel.