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s ou

ventavoir lix piés de long fur quatrc de l:i.rge, dont

il

fam que

ch

1cun

air des luncnes de

quauc

Po" ...

ces, afinque

Ja

foup~pe

s'ouvrc aiíémcm.

11

doit

y

avoir .1uíli une

fo

upape au muuflJc des foufllccs, pour

~~c&fréc~e~r ~;~m¡;:";:~~~r/~:t ~)ufi::r/;~:~;;

ais de bois forr minct:s , fur Jcfqucls on calle Je

euir.

11

y

en a en rrianglc qui ne íe lcvcot que

d'un cOcé,

&

d'aucrcs appcllés

SoHjJlets

A

l•n–

rernt.

Ccux-li fe lcvcnr égalcmenr des dcux cO–

tés

J

&:

dcmcurcnr

puallcles

a

l'ai.r infcricur' en

fonc qu'ils rcprcícmem une lanternc de pa–

picr.

So1tglet.

Eípece de chaifo

roulance

fue lcurs

roucs , fon lcgcrc ,

&

qui n'cll que pour une

ou dcux pcrfonnc1. Le dcílUs

&

le dcdans de

cene fonc de vouurc fonr de cuir ou de coi–

Jcs cirécs, qui fe

lcvcnc

&

fe phent comme un

fouftlec pendanr le bc:au

tems. On les écend quand

on veuc (e guancir de la pluye.

Sou.Jlltt.

C..ou p cie la m:11n éccndue fur

la

joue.

C1

'"'"', dit N1cod

,

peut v enir de ce 911t 9111111d on

foujflt, /n

JOUtS

(t

l1a11ffent

&

enjltnt,

&

fe

bmf

{tnt

d-

átfenfltnt

.ft

9utfrappar.t llHCm1far

ltiJOHt,

on ptRt dtrt 711'011 lt frappt

fi1r

Ü

fo11jfla

,

ltAnt lts

jo11es

le fo11fjltt de

I'hommt•

.A11.ffi vo1t-011 91111na

llNCMI veut par

1nl1pendt do111ur de I•

,,,,,,,.

def–

plo7fe

f11r

IA jo1i1t

d'111tCHn, 1/ /111

dit

par braveruj

Souffie ,

º"

b1t11

,

EnAe •

&

le fr11ppt [Nr

la

¡011e

ai11fiplm1t Jt vent.

SOUFFLEUR.

(.

m. Cclui qui íoufllc. On appcl–

lc

S

ouffleur,

dans les Anci!Je(¡ , Un

grand

po1ífon

qui íouffic

&

íeringue /'eau daos l'au· par les na–

feaux , de tnCrñ'c que la baleinc ,

:i

laquelle il cíl:

femblable,

&

done il ne dtffere qu en gr.indeur.

~~~-c~~:n~:ffi~:;s

eJo:c;

e~1e b~~~~ ~º,~~~n~

1

f;;

Marfouins ,

&

Ícmblenc a1mer les hommc.s , puif–

qu'ils fuivent les barqucs

&

les canaux , comme

s'ils prenoienr

~laifir

a

entendrc le bru1c qu'on y

faic.

90

n'a qu'a liffler pour fa1re .qu'ils

r~u~nenc

tour courc

&

approchenc des Navires , ma1s

1l

eíl:

dangercux de les voulo1r prendre ,

a

c.aufe de

leur force exrr.iordinaire. Un Capicaine de Vaif-

~~~~ R~ uªt;ff.~

1

r~ }~ur:l~.a:~l:aru;nl~e~:::i~

1

~~

0

~

1

~:

noit le harpon , qu

·¡¡

fit

éclarer la grande vergue

~;~ºfo;;te~Ug~~~~ c:~!~!:oi;:;c:~~:~;

1

~~¿bci~~

de t'Ameriquc.

.

SOUFRE.

Í.

m.

Mmtral 1Hi

s'<11jlJme

f11ciltme11t

&

'f"i

flnt mtt11•a1s

"'

bni/¡urr.

AcAD. FR.

11

con–

rient deux íubfb.nces , !'une graífe, birumineufe

&

in8ammable , l'aucre ac1de

&

Calme; ce qui fe dé–

monm: par le feu ; la partiegra1ífeufe s'y enAt–

manc ,

&

la p.unc acide fort<mt en forme de va–

peuc qui fTappe le nés

&

reffcrre la poicrine ,

&

(~1ip~er~:n~~~~: ~~

u 1:e

c~;;~~l~~t~&:fFeir~~¡~;

en nacurel

6'

en arnficiel. Le preni.ier eíl: rare ,

q1101qu'1! s'en trouve en cermmes mmes. Il

en

f;l~: ~~~rc~":ri~~~~¡~~.

1

~~

1

~:P~~~F~~~~~~ ~~/-~~¡!:

nfic1el fe

f:m

par la fulion efe

Ja

mine, ou par

l'é–

vaporation des eaux fulfureufes. On ne

(e

ferr

pomt du Soufre en Medecine qu'on ne l'aic puri6é,

ce qui fe f.air fur-cout avec la lcílive de cha11::c vive,

dans l:iquclle on fuic bouillir le foufre pour lui fai–

rc perdre tomes fes ordures. On le dépure auffi

en fon pc:u de tems , c:n le f.tifant cmre avec de

l'urine hnmain;

&

un peu de vtnatgre. la dépura–

cion du fouffrc avec la cha_ux vive

fa.ir

voir l;lgene-

so u

439

tation des eaux minerales fulphurcufes, qui s'en-

f:r~:r~:~~c~:i~:~d~ee~º:a~~~ 1~ª;~:::d~.e~~cc~:~

poíe des eaux minerales chaudes avec de l"eau de

chaux v1ve

&

du

íoufre,

&

gn pem

les

fubfi:ituer

aux eaux chaudes naturclles , en

y

f.ufam

bouillir

quelqucs

~romaces

ou planrcs delhnées pour les

nerfs ,

qm

rendront ces eaux encare meilleurcs. Le

Soufre

daos

l'ufagc excerne

fcrc

a

mondifier

&

3.

gucnr toutes íones de playes

&

d'ulccrcs. Hippo–

crate le recomruande conue lapefie,

&

c'cíl: l'uni–

que remede comrc la galle. On peut employer

le

baume ele foufre" fans: craindre qu'elle ne centre,

pourvU qu"on !'anime avec quclquc a!cali,

&

par–

ticuliercmc:m avcc l'hu1lc de carcrc , en forme

d'

0

n_.

guent. Pour plus de <Ureté on doic d.onner

les

vi–

peres

&

l'annmome

rncene~remcnc

, pcndmc qu.'on

apphque le Soufre en dchors.

qu~~e:~:~~":

,'

:;~:Cºi'~~ ~~ ~:~~f;~bf~~~;:~:

cepcé qu'1l efi

lll-Olm

Jalme

&

qu'il tire un peu fur

le ven. LeSoufrc mineral de l'anmnorne (e tire ou

par ddhllacion en pulverifant l'anrimoine

&

le mec–

tant

quelque tems en chgelhon avcc de l'eípm de

~~~:~•

&

ªfurr~a\º:~;~ª ~i~::~a~~~o~~ ¡o~~r!e~'ér~~~

&

s'accachc au col de la recorte ; ou par d1ílOlu..

tion , ce qui fe fait en d1ílolvant l'ancimoinc daos

l'cau regale compoíéc-de mere , dans lequcl on

a

diílOus du fel commun. On vcrfe íur

la

d1ífolucion

de /':mumoinc de l'eau commune , qui precipite un

vcricable foufrc:: tiranc fur le vert. On appelle

Sou–

fu á?ré á'anrtmeme,

un Soufre ancimonial

fob.i–

re de couleur rouge, que les ícorics qui fe fepa–

renc dans la c1rcul:uion, Jorfqu'on prepare lercgute

d'ancimoinc , donnenc par le mayen de la prccipi–

cauon avec quelque .acidc ,

&

parriculicrement

avec le vina1gre difüllé.

Les Chymiíl:es a.ppcllcnt

Soufrt

leur Íecond

rrincipe albf,

&

par

Soufre

ou

C~rp1

{ulf11rtux,

ils cnccndenc une gra1ílC

cr~s-inAammable

, teile

qu'1l s'en cronve pnnc1palcmcnc

d.ms

le foufce crud

done elle me fon non.

~cree

grJiil°c:: fulfureuíe qui

ne fe rrouve pmais Íeule cíl: toujours incorporéc

avec diverfcs :i1ttres parciculcsjde fone que ce n'el?

pas

1

un premier princtpe. puifqu'clle a quclque com–

polinon. Elle s'unit

&

fe: co13ule paruculierement

~:: !:l~!~~s·sdl~~c~;,":~t~: ~~~~;e;~o~et ~~~~l~~:

&

temperées pat la p:mie fulphureu(e. Les char–

bon.s

contiennent un íoufre,, compofé d'un acide

&

d'un graiílCux , comme les mineraux,

&

ce fou-

~ra~e:~l~h;::rr~s

eeníl:

i:~ib:~:~::~=~i~t~~e;l~~i ~~

decide poinc s'il y a du vericablc foufre dans les

mécaux.

11

ne veuc pas l'aífurer , parce qu'il fauc

tanc de preparacion pour avoir le fonfrc inAamma–

ble qu'on me de quclques-uns, qu'1l y a

ÍUJC(

de

douter s'il écoic dans les méraux :ivant qu'ils cuf-

~~:~.f.~ªn~Cpr:: ~en~el;e~ :e~~~1x

5

.Fa:c'\;~~f!rr:?~is&

qu'1ls ne donncm de: fouffre qu'aprC:s qu'on les

a.

m~lés

avec d'aum:s corps. Neanmoins comme

nous voyom que les corps fonc inffammables

i

rai–

fon de leur foufre, que l'éraim s

'enA3.me

dans la

preparacion de

l'Antihtllieum

de Pocier , lorfqu'on

remue un peu crop

fort

les panies,

&

~ue

l'or ful–

minanc a la vcrm de s'cnAimer j de fa1re eff"c:rvef–

cence avec le nitre

&:

d'exciccr un grand bruit , il

conclut qu'il y a grande apparc:nce que les

corp~

meralliques rcnfcrment un vemable Soufre , qui

n'cíl: aucrc chofe que certaines p1rciculcs qui s'en·