SPA SPE
tres dans lcfqucllcs on trcmpe ccttc roilc , mais il
n'y
:i
poim de
mabd.ieoU l'ufagc en
foit
plus frc–
qucnr que
dan~
lesvicux ulceres
&
dans les
filhi–
lcs quiprovicnncncd'unc
aucrc.
Sf>ARGANIUM. í.
f.
Plante dom les feuille.s font
~~l::ªS~~~~~~~ayc~~t~cmt~i:r~~u~élt~~\~se,d~Gª~:
ge Con.e ccnaines boulcs comes cnralfées de grai–
ne. Diofcoridc
die
que
fa
rn..ine prifc en vin
dl:
lfonne conree les vcnins Jcs fcrpcns. Selon Galicn,
~~s!~~g~~~~mnrct.~y-~.~~c~:;i~g~ficl~:%b~~~eª~:~
~~
1
~:1c
3
~:~~f~c;u~ª~~~v~~ceªr~~?c
1
~SFc~r ~~ :
0
:~:
figure.
SPARIES.
(.
f.
Terme de mer. On appe
1
le ainfi,
~~~~~ Í·~~
1
br;:ctcjc:~~a~.d~:~~;~[~~c~~º~~~~
nf,
1
111.,Scmcr.
SPARTQN. (.
m.
Tcrme de Marine. Cordagc
fait
de gcnCt
d'r'fpag~c. Le~
Grecs :ippcllcnc
-:.110
,
Un cable de Nav1rc,
&
1ls
appdlcm
ni:.
1,..,,
le ge·
~aC~s1~~i~~s ~~uir~~~f:~:t,a~~:l~a~~~~:~sr:~,~~;~
&
fort
proprcs
:i
lier la vigne.Voyez GENEST.
SPAS~itE.
f.
m. Tc1mcde Mcdccinc. Convulfionqui
arrive quand les mufclcs fe mcuvenr fans auendre
le commandemcntde la volomé ,
&
avec une dou–
leur confiderable
>
&
que les parries internes fe reci–
renr violtmmem. Cene maladie ell :i.ppdlée""'º""
f.
ar les Grecs, du verbc
,~,;,u,
Je tire,
i
caufe qu'a..
ors les parcics font plütOc tirécs parune violence ex ..
traordinttire
&
prcfquedéchirécs qu'cllcs ne
fe
meu-.
1
vem lcgitimemcnt. la convu1fion
dl:
de dcux Cor–
tes ,
la
recral'tion qui eíl: une convulfiontoniquc,
&
la fecouífc qui eíl: une convulíion cloniquc. Ettmul–
ler parle de rrois cfr.eces famcufcs de
la
convulfion
tomquc,aufquelles 11 dit qu'on peut ajoütcr le Sacy–
rialis ,
lo.
convulfion caninc joimc au ris Sacdonicn
,
}:¡~~~~e~a~fut~ª: ~r~~G~q~~~c:ala~~~f~~~s~~
oU les genoux fonr retirés
&
dcmcurcnr roidcs
3.
cauíe do la recraélion du nerf
&
du rendan
fi~~ ~~~~i~u~ª~~
3
1~
3
~~:v~':nf~tn~~~~u\fir',°(;,~~
Je
m~me
Enmullcr , c'eíl: lorfr1u'un ou plulieurs
mcmbrc:s font agicés inégalement, commc dans
l'é–
pilepfie.
SPATA.
f.
f. Arme :inrique des Gaulois, fclon Bo-
~.~~de~~1~u~t~i~ef~~:~~~:r~~~~e~/~;¿!.ºinte.
SPATULE.
f.
f.
lnflrument de Chirurgien
&:
d'A–
pothicaire , plat par un bout
&
rond par l'aucre. Les
Chirurgiens s'en fervcnt pour étendre leurs on–
guems fur
les
emplátres. Les Apothicaires onc de
grandes Spatules de bois pour remucr les drogues
~~;;~s
0
~é!;::,:c,:u, t;~lsi~Íl~~~~i~~· q~,f~~~;=~f~
par un bout,&
qui
par l'aucrc bout a une fondc. On
fait venir Sparule du Grcc
.wa~,
fait de "',;,.. , Je
tire•, qui eíl: une forre d'inll:rumem doncon fe fert
pour Oter l'écumc du pot,
&
qu'on appellc
Ec11-
moiu.
SPECIOS!TE'.
f.
f.
Vieux mor. Beauté.
SPECULAIRE. adj.
O!ü
concerne les miroirs,
du
Latin
S¡ec11/um,
Miroir. On appellc
Scunct [pe.
c11laíre,
Ccllequi traite de l'an de fuiredes ruiroirs,
&
Purre
fpcculmrc,
Une pierre qui croit en Ara.–
bie,
&
9ui cíl: legcrc, tranfparc:nte
&
blanchc. Mac–
thiolc dit qu'ellc fe fend aifément en pecices lames,
SPE SPH
&
que ccux du Paú oU elle fe trouve en grande
abondance, en mencm
:i
lcurs fen2:tres au lieude
~uY:~t ~l~.~~v~~~l:~ ~~r.;~~:~cu~~~~~nº~l~;~~·I~~
Pierre
.1
míroir.
Diofcoridc dir qu'on ordonne les
raclUres en brcuvage
:i
ceux qui onc le bam mal ,
&
que li on la lic
:i
un
~ubre ,
l'arbre deviene fruc–
tucux.
SPERMAT!QUE. adj. <l.!!i •ppmient
a
la
íemen–
ce, du Grec
1-wí1
1
11,,
Scmer. Les Medecins divi...
fenr
les
.P:mics
du corps des anim2ux en panics
Spcrmauques
&
en pa.nics charncufcs. Les Sper·
hªc~!~C:c~~n;º';~C:1d~~~o~r,:i~~~ci~~l~~s:r1~~~~
formenc en meme-tems ,
&:
paroilfem au fccms le
fepriémc jour: Elles s'achcvenc le rrenciémc aux
;i~~c;a~i!~1f~~:~~~~;.~;j¡~:u![,:;~:·,,~~,ª;t~~~
oll:
la
fcmcnce
dl
cnfermée '
&
qui fervcnc
a
la ge–
neration.
11
y
a
auffi une veinc appclléc
V cinc
fpn·–
mlfri9ue.
Cene veine
forc
du ttonc defcendam de
la vcine-cavc. Elle porte: la maticrc de
la
fcmcnce
eux teíl:lculcs ,
&
viene du c(né droit immcdiatc–
rncnt de ce tronc,
&
du c8té gauche de l'émul–
gente.
SPERME.
f.
m.
Ltt
famcncc
Jont
l'a11i11utl
efl
tngm–
dd,
A e
A
D.
F
R.
On :ippcllc improprement en
tem1cs de Pharm.Jcie ,
SpamA
ct11
,
ou
Sptrme
de
baltin~ ,
ce que l'on doit :ippellcr
B/,.nc
J~
baltine.
Ce n'eíl autrc chofe que la cervelle du Cachaloc,
animal que quclqucs-un! ::ippellent
Baleint mdlt,
&
que les Latins nomment
OrcA.
Ccux qui rravail-
:~~~;~:1r:Tuª~~~0h0a~~ ~~
0
~p~~sb1~!~i;i~ Ío~rJ~;~~;
un pctit feu , ils la mcucnc daos des moulcs
fuirs
commeccux oU l'on jeue le fuere.. O!!ahdcene cer–
vellc eft refroidic
&
égoutée
de
fon hui!c, ils l:i rc–
tircrt
&
Ja refondcnc, ce qu'ils cominucnt de
fai–
rc jufqu':l ce qu'clle foicbien purifiéc
&
trCs-blan–
che. Alors ils la coupem avec un coutcau
fuir
cx-
h~t:;s~!i1Í:sd~;~~~~;s
0
,éc~~~~~:&
1
~r~~·;~:r~~~~~:~
ayant une odeur fauvaginc.
11
n'y
a
point de plus
beau bbnc pour les Damcs ,
foir
qu'on en
farrc
du
fard, foit qu'on en
fa['c
des pites dom clics fe la–
venc les mains, mais il faut le confcrver avcc
foin
dans des vaiffcaux de verrc, ou dans les barilsdans
dfi~id~;~;f!hº;;e~u~u;.~?r~~~e ;~~;~.b~:ns~~~~~é~~
balcine a une vertu admirable pour rcfoudre,
&
il
conviene principalcmenc dans l'anhmc des vieil–
lards.
11
fam
le donner avcc l"cau
dec~nclle
jufqu'i
deux onces,
&
une once d'ox.ymcl fquillitique.
S P H
SPHACELE.
f.
m. Terme de Medecine. Morrifi–
cation totale de quclque parric. C'cn ce .que les
~n°r~!~~~~~~:o~~~~tsi;i~~~r2fi:n"jo~
3
!cªfu'¡
1
Foi:~~~
core , ils la nommoient
GAngrcnt,
&
ce ºº'? qui
a
gardé
fa
lignification jufqu':i prcfent,
cff
pm pour
le chemin au Sphaccle , du Grec
1fÚ.í>.,, ,
Gangre–
ne. On dir ordinaircmenc que la g:ingr.enc
&
le
Sphaccle font une monification de la
pune ,
ayan~
pour caufe l'cxtinélion de
l:i
~haleur n.a~urellc
, qui
confiile dans un acide
vol:m.leék
fp1mueux , qui
fair
la fonél:ion
de
caufc eAictentcd-ans la
R:ruéhae
~o~ ~ºeª~~I;~~~: ~!tl~~t~~~~csa\ªrcr;:i;:~~r;c;
repare connnucllemcnt par le fang
&
l'~f~1it
viral ,
aufquCls fe joigncnt une falure
&
~"k k'\~jcé
occul-