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STA ST E

til,,

premiere

,

parce qu'aprCs

~a

.rccrog:adadon il

revient cncore une Sranon

qui

s appellc

ftctmde.,

aprCs quoi

la

Planerc rcprend le mouvemem d1-

reét. Yoyez DIRECT.

STATIONNAIRE. ad¡. On appelle

Pl•n

et< Sr~

t1onJt1t1re .

Ccllc qui

fait

une

~canon

,

c

'efi.i.dt–

re . qui fcmblc cdfer de fe mouvol! fous le Zo.–

di•que. Saturne paroit fbrionnairc pcndant hmc

jours, Jupiccr pcndam qu:nrc ,

!"bus

pendam dcux,

V

c:nus

pendam un

JOllf

&

dcmt ,

&

Mcrcurc pen–

dam

l:i

moiué d'un

JoUr.

STATIQUE.

f.

f.

Sc1cnce

p.u

laquelle on ac–

quierc la connoiR:..ncc des potd5 , des centres de

gravicé,

&

de l'équihbrc des corps

nacu~ds.

Cene

ícience confifte puremem dam la cheonc. Ce mot

cft: Grcc

f.,,.,,

.

.

STATUE.

f.

f.

Figure de mécal , de

boas ,

de

pi

er–

re ou de marbrc qui rcprcfcmc une pcrfonnc d'un

merüe dilhngué,

&

qu'on mee ordm:memenrdans

un lieu pubhc afio d'en conferver la memoare.

Quand

l:t

6gure ell: en pié on Ja nommc prmc1pa–

lemem

SratHe

,

du Laun

Sure ,

Eue debout, ou

de

S tlftHrA·

La caille du corps. On dill:1ng11e.

les

Sumes Romaines d'avec les Vrecques, qui éco1em

des Scames nucs ainCi que les Grecs rc:profencoienr

lcurs divinicés , les Heros & les Achleccs

des

Jeux

olympiqucs. les Statucs

Roma~ncs

écoient vC.wcs,

&

fprcnoiem difFcrens nom.s lu1vant lcurs hab1lle–

mcns. Cellcs des Empereurs qui avolem un long

mameau fur leurs armes, s'appclloient

Stat111t

pa–

/uá4t1t.

Cclles des Capitaines

&

des Chcvaliers

qui écoicnc avcc Icurs com:-d'arriics,

St1tlH1t

T ho–

rAcd/1.,

&

ccllcs des Sold:us avcc leur cuiraífe ,

Stat1t1. lormit1..

On difimguoit auffile5Sr:uuc:s des

Sena1eurs

&

des Augures que J'on appe\loit

Sta–

tuJt rr11be11t.t

,

&

celles des MagiChats , appellées

S"tllJt togatif

,

i

Cl.Ufe de leur robbc longue. le

Peuple

&

les femmes :avoient aufii leurs 5catue!.

Les premiercs qui écoicnt avec une limpie

mm.-

¿~;7:s'3/!se;~7~c;~s

S

;~:;,;:ft~;:::

»

i~a~f

d!f~

1

::~

longs habillemens.

11

y

a desStarucs pedefires

&

d'autrcs cqueílret.

Les

unes

font

en pié

&:

debom ,

&

les autrcs

reprefcment quclque homme illuíl:re

~ .ch~val.

On

a appellé

S111t110

ou·rHle1.

Celles

qm

cco1ent dans

des chariots de co.urfe , tirés par deux ou quacre

chevaux comme il

y

en avoic aux Cirqucs

&

:iux

Hippodromes. On en voit dans des ch:us

i

des

ares de triomphc fur des médailles annques.

In~~~~~~e~~u~:;;;:,::~:g;:;~;¡~n~ee:~~(~¡~;.:~;~

igcs,

les clemens.

S1atHt hplra11lit:¡1tt ,

Une

figure

qui fervant d'ornemem

a

quelque grotte , jeuc de

l'eau par l'unedc fes panies,&

SttttHt

colojf11le,

Ce\.

lequi excede le double ou le triple de nacure, celle

que celles que

les

Ancicns élevoient

i

leurs Dieux.

StatHt Ptrjiqut ,

fe

da

deroute figure d'hommc en-

1iere ou en tcrre qui

fcn

de colomne dans les biñ–

mcns,

&

SttttHt

Caria1i:¡11e,

Celled'une femme,

<J.lll

y fert au méme ufage.

STATUTS Synodaux. f.

m.

p. Recueil des Syno–

des de chaque Diocefe. Les EvCques vigilams les

ont

fait

imprimer depuis

50.

:ms; ccux d'Angers

font

fon

enimés.

STE

STEATOME. f. m. Terme de Medecine. Sone d'cx–

crefccnce qui renferme une hum.cur fembb.ble

:i

du fuif ou de la guiRC:. La caufe en en fon fou–

vcmcxterne

>

&

on upporte qu'un Cavalicr cuc

Tom,I/.

STE

4.P

un gund Sreacome qui lui vint peu i pcu au Pcrinée

i

cauíe des courfesviolentesqu'i) avoir faicesfur un

cheval

rudc. La

cure de ces excrefccnccs confine

:l

Ocer cnüerement la maciere qui ell: comenue daos la

rumeur, en la refolvam

&

d1ílipancinfeníiblemenr,

~orume

il eft fac1le de le fatre avam qu'elle fon

mvetcrée. S1ea1ome cll un mot Grec

~,:.:,11,..•

,

de

,:.,

, Suif.

STECHAS. Flcnr violcuc

fon

urile en Medecinc.

On l'ccritauffi fans

h.

STEGANOGRAPHIE.

f

. f. Scie

nce 'lui •pprend

a

faire des lemes en des

chifr.cs

(j

obkursqu'on ne

les pcuc dcviner , ou

:

i

déchifrer celles que l'on

trouvc écriies dºune maniere obfcurc. Polybc p;;1.rle

d:un ...EneasTaélicus, qui avoitinvcmé vangt ma·

meres difíeremcs d'écrire de ccllc íone , qu'i

la

~efervc

deceux qui en fpvoienr le fccret, il étoic

1mpoliil>le d'ycomprendre quelque chofe. Ce moc

efi Cree

''"l••r1~4t

••

formé de

ny•ur ,

Epais, étr?ir,

dur , ferme , impenetrable ,

&

de

"t~fl."'

,

Ecnrc.

STEGNOT!QVES.

f.

m.Terme de Medecine. Me–

dicamens qui par lcur fubftance craífe , bouchenr

&

récreffiflCm le conduit oui en trop ouven. lis

fonc froids

&

fccs,

l!<.

l'on S·cn fcn quandon

a

be–

foin d'ar(éccr les évacuacions exceffives. Les

My–

robolans

font

de ce nombre auffi-b1en que l'écorcc

de grenade ,

la

racine de tormcntille , les babuf–

tcs , les neAes , les noix de galle , les rotes , la

rhubarbe rOtie , le plantain , les peplos

de

raifins

fecs, !'acacia , les coraux

&

:autrcs. Ce mo1 ell'

Grec

f'Y',;,,,...,

&

viem de

f1yrl• ,

Je bouche,

je

re'1Crre.

STELE.

f.

m. Colomnc quarrée, qu'on nomme au..

ncment

Colomnr

.Ante ,

p1laflrr,

ou

Colomne

,,,,;..

'JHt,

&

:i.Jaquclle on donne la mCme mefure ,

&

les

mCmeschapitcaux

&

bafesqu'aux :mues colom–

nes , felon l'ordrc qu'on veut fuivre.

Sute

viene

du Grec

~"

, Colomne.

STl~n~~~~n~~:~ ;:~r

5

c:~~i~;g~:~aÍ:z~rd~cv¿;~t;t~~~

les haliens nommem

Ram:irri,

d'autres

Racmu

,

&

d':iucres

L iguri

ou

Laur:i,

cequi n'cíl:

peine

la.

penlée de Maithiole ,

:i

caufc que ces lezards vi–

venc decigales, d'cfc:irgocs , de fautcrelles

&

de

parillons , :a.u licu que le Stellion au rappon de

Plme, vit feulemem de rofée

&

d'araignées. Ainli

fur ce qu'a die Ariíl:ote

>

qu'en ccnains endroics

d'Iralie il

y

a des Stellions done les morfurcs func

mourir les hommes .

i1

prcnd pour Stellions cectc cf–

pecede lezards qui fe trouvem aux m:1iÍOns de la

Tofc:me,

&

fur-toutencenains crous ptCs de ter–

re ,

&

aufquels les ltaliens ont donné le nom de

Taremole. lischaffentordinairemenraux :uaignées,

&

om fur le dos des raches écincclantes en facoo

d'éroilcs, dom leur cll venu le nom de

SuflÍon.

Celuidom Pline a rarlé rcífei;nble

:\U

Camclcon •

&

c:íl:

ennemidéclare de l'hommc.

ti

niche l'hiver

daos les maifons ,:

:i.ux

c..:iins dcsfenCu-cs

& des p

or–

tes,

&

ceux qui

chaf

fcm aux Scellions

ay.mt

re–

m;uquóle trou oUils fe rcñrem, lorfque le Prin–

temscommencc

d.

venir, mettenr au dev..:ioc certnt–

ncs tr.1pes faices de rofcaux fendus, pour les. ::i.1rra-

~c:1~á~~~ ~~rl~~;ti~f1f:~

1

::ha~~e~~cfe";;~~r;h:~

que :mnéc , auffi-hien que lcsSerpens.

STENTE'. adJ. Termede Peincure. On appelle

T.c–

btt1t11fltntE,

Un ublcau qui parolt avoir été fair

;lVeC peine ,

&

qui ne vient fOint d'une O'l.3in li–

bre. Ce motaécé f.iicdcl'ltahcn

SttntAre,

T ra–

vailler avccbeaucoup de peine.

1

STENTORE'E. adJ.

11

n'a d'ufage que jC'inr avcc

Voi.:i.:.

Oo appelle

Vo1x

Sttntor(t.

Une voix

c.x...

J

-

L11

ij