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SPH S PI

chofe que les inond:icions du

Ni~

dans les mois de

Juin

de Juillcc, lorfquc le Solc1l parcourt les

fi–

gnes du Lion

de la

V1crge.

Pline a écrir qu'il

.:1vo1c un

grand nombre de

ces

Sphinx

en E.gyprc,

qui éro1cm

des m.iACs d'unc grandcur

prod1g1cu(e,

que

pli1pan

étoicnt

pl.acés

dans

les

cndrons

inondés du N1l, commc d ms la

V1\le

d'Heliopolis,

dans cc:lle de Sa'is,

dans les dcfc:ns

Mcmphis

ou du Cairc oU l'on

vo1r

encare le Sphmx. done on

vicnt de fairc la dc:Ccription. Les

Anc1cns pof01enc

des Sphmx dcv.inr les porc.iux de lcurs temples ,

f~ºJ,~~~~~"c<!::r.~:!

.~::i:~fu~e

fi[~'~71'é~df~:~'d~~

rnyncrcs

fousdcs énigmcs. Touc

ccd

dl:.

rap~or

té

p:u

M. de b Croix, dans la Relaaon umvcrlcllc

de l'Afnque ancic:nne

modcrnc.

SPHONDYLIUM.

m. PI.ame qui a fes feuillcs

prcíquc commc

elane ou le panacés •

'fa

tigc comme celle du fenoui\, haute d'une coudéc

quelquefois davamage. A fa c1me

cfi

une graine

double íemblablc au filcr momanum , ma1s plus

Jarge, plus blanche , plus pa1\lcuíe

ay;int une

odeur force, qui approche de cellc des puna1íes. Ses

Acurs font blanchcs auffi-b1en que

racinc qm ti–

re au rdiffon. Manhiole

dit

y a peu de prés

humides ou marécageux oll

l'on ne rrouve

~~~:;at'i,uÍ:10~1no~r~:~~:c.e~u~~e,~ª~71~e~~~ p:~

le bas •

e(\:

bonne

<ijl

défout du foye •

pu–

milC, au hauc mal , aux íuffoc;uions de m.imcc

ceu:r qui ne peuvcntrcfpirer,qu'1lsn'ayent lccou

dron. Son p:ufum éveille les c:ípms

des

lechargi–

qucs. <l!!_clqucs-uns écrivenc

Sp•nd1'1um.

Ccpc;.n–

dam le moc Grcc

cft

,;,,JJ>.m.

Galien en parle atnfi.

La graine de Sphondylium a une venu acre

def–

ficc.itivc;

qut

rciqd bonne

CCUX

qu1

Ont

l'ha–

lcinecoune

qui

fonc

travaillés du hammal.

Elle

ctl: bonne auíli

la Jauniffe,

racine, omrc

?o~~1~~~~:~~1~mr::,rdr;ie~~~c'é~:ºr~:,~C: ~~~~~

qu·on l'yme1ce. Le

fue

des Aeurs fe garde avec

foin

pour les ulceres invecerésdes ore1\les.

S PI

SPICNARD.

m. Maniere d'épi ,

long

gros

commc

doi~c.

ctl: couc garni de pctics po1ls

bruns

aíl'és rudes,

~Ul

forcem d'une pcme raci–

ne de

gro!feul" d'une.plume.

aílCs femblable

la pircu.c.

ce n'cíl: qu'cllc etl: moins longuc. On

l'appellc autrement

.NArd

lntlu¡ut,

i caufe qu'il

vient des Indcs,

y en a de deux Corees , le

grand qui el\ ordinaircment plus brun ou plus rou-

~~:~1~r~~d

·:!~~~~ ~~~~~::d~:.~~r~¡;~;r:~~c~

aflt:s défagrcablc. II

a auíli un

Sp"

celtu¡ue,

qui

~~c~

~ f~~nl~s~~~n~~~~~:c~'!.";.~~il ~r~c ~~~~y:~=

poneen petices ¡a.vellcs. Elle n'a aucune app•UClll.'.C

Cl'épi qu"en

racine,

on ne lui a donné le nom

Sp1c.t

qu'i caufc:de fon odcur, qm etl: auffi for–

te que celle du

Splc11 nArd1.

Ce Spicn:ud Celtiquc

~~e:

aG~:t~n~~~n~sd~c~i~:~~C:c~er;~:l~~~efe~1ill~

lo?~ues

qm fom écroitcs par en bas, larges vcrs le

nuhcu,

un peu pointues p;ir le bom. Leur couleur

eíl:

¡a~~e

ciranc

fu~

le rouge quand clics font feches.

nuh~u ~~s

femlles fon une pcnu: t1ge d'environ

un _denu-ptc, au bouc de laquclle il y a quamicé de

pemcs Aeurs d'un Jaune doré en forme de pemes é–

toiles. On ne fe fert guercduN;i,rdCcluqucquc

~~i~~1;.e~~~~~ N~~~:répamion

en ell longuc

SPI SPO

447

SPINELLE. adj.

~¡

n'a d'ufagc qu'étant joint avcc

Rub11.

Les Jouailliers :lppcllcnt amfi un Rubís qui

ctl: de couleurde vinaigrc ou de ¡elurcd'oignon;ce

qui dumnue beaucoup de

fon

pn>.'..

SPIRAL,

A.U.

:idJ.

Tcnne de C.eomccrie. On ap–

pelle

L1gn~

JP1rale

lignc courbc dont la gene,..

rauon etl: cclle. On imagtnc

da.ns

un cerclc un

rayan mobile qui faic le tour

cmicr

du ccrclc d'un

m.:>uvcmc:nt égal

unifonm::,

dans

m~mc

tems un point mqbile de ce rayon qui panam du

cemrc du cerclc doit arrivcr

l'autrc curCmité du

r.1yon lorfquc le rayan achevcra fon tour, de íonc

qu'::i mcíure que le rayen mebilc avance dans Con

tour , le point mobílc du rayon avance fur le rayop

:~º,~fe~~ª~~¡~~ %~\:i1~i;~;(~~c;n:~~~:~:~;~:~P~~¿

du meuvement c1rcula1re du rayen ,

du lien pro–

prc, qui ctl: drou • etl: une ligne ceurbe nommée

{pira/e

flebce,

qlll

po1nt

et't elle commence,

qui eíl: le cencrc du cercle, va toUJours en embraf–

fam un plus grand efpacc. On appdlc

Montru

fp1rAln,

Cclles qm ont un rcCIOrc qui toume en m:i.,..

nierc de l1mason,

& qui

~·:mache

au balancier peur

rcé:hfier les mCgahcls

grand reílOrt

du bal.m–

~~~:~ ;::c~~~arc

fonc

Huguens l'mventeur de

SPIRATlON. f.

Les Thcologicnsvoulantexpli–

quer de quelle maniere

Saint-Eí,rric eíl:- produic ,

~:f:~~u:;·~~Ó~nlad;~~~~ti:;,~~~~c

du Pe1c

SPIRE.

(.f.

~f.

Fehbien ditquc

Sp1re,.AjlrAg•le,Bof–

far,

Tore

font rndifferemmenc employés par plu–

licurs Ouvners

Architdl-cs,

que

Sp1re

figmfic

proprement la bafe cociere de la colomne,i laqudlc

ce nom

été do11né

cauíede

rcífemblance qu'cl ...

le a avec les replis d'un forpcnt, appellés

Spir.t

au:md

efi couché en rond, ou avec ceux d'un

ca.–

ble. Ce moc etl: Grec,

,.,,~,

SP!RITU \LISATION.

í.

Term~de

Chymie. Ré–

duébon des corps comp:iétcsen efprits, de

ma–

mere qu'1l fe praciqnc fur les fcls

qu~

la dinilla-

~o~is;~tc cnneu~;:;c~~cr;;~~;o~:r/ra~:· ª~~¡~:~

de quelque corps. L:i Spimuahfanon appaniem

amcuherememaux fels,

enfuice aux fucs

:rnx

queurs fcrmencécs qm rcndenc lcurs efprits volati–

lcs

rnHamin::ibles.

SPIRITUAL15ER. v. a. Terme de Chymic. Ré–

duirc les corps compaél:es en efprirs , en e:uraire

les pa1rics les plus purcs

les plus fobtiles. On

Ípmcualife

fon

l'efpric de vin, que quand on le

JC:Ctc en l':l1r, touc cec cfpric s'évaporc fans

qu'il

en tombe une gounc

tcrrc.

SPL

SPLEN!QUE. adj. Termc de Mcdccine. On ap–

pellc

V1ttffea"fplen1que,

la.

Vcine qui faic le prc–

mier des deux gros rameau:< de

veine-pone,

Jºi

entre prcfque IOute dans

rate. Ce moc v1enr

lé~ ~;,:~;;;;~

~~c~~a~~1~eª, ~l~e:~~:~~:~~;aªF!;~=

te, íoit qu'clle foic cravatllée d'obíl:ruétion , ou hu.

:~~fees·~;f1~fr~~,:~c;.~r~~:Íi~C:cr~~i~cc~a

k~~~ve~.:

dre, la buglofe, la cnfcute, le polypodc. le lapa–

thum

:lCUtnm,

rnbia 1inélorum, les fommités du

thim , lehoublon, les fcmenccs de fcnouil, d'anis ,

la racine de capres,

pluÍtcurs aur¡es.

SPODIUM.

m. Terme de Pharmacie. Efpece de