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SP H

te qui abordent

i

la

panie,

de force que

tOut GC

qui

d.érruir cet ::lcide,& touc ce qui cft capable d'cn em

1

pCchcr f>emrcrien, p,rnduir la gangrene

&

le Sphace–

le. Ce mot avoitune :mrre fignification chés les

An~

cicns, qui appelloient l'inffammation des membra–

nes du ccrvcau

"~~•1Au

,

ou

¡rf!•JJ.0 ..

1irµ~,

,

cequi a fait

dirc

i

Hippocratc que ceux quiont le cerveau_Cpha–

celé mcurenc en trois jours,

&

que s'ils paílc:nt le

rroifiéme jour ils échappem.

S

P H EN O 1DE. adj. Terme de Medecinc. On

appellc

OsJPhmoide,

Un os de la tCrc , qui eíl

ú–

rne entre le

t~r

&

la jouc fuperieure. 11 a divcrs

trous par oU. paf'íc:nt pluficurs conjugaifonsdes ncrfs,

&

rouche prdquc tous les os

de

Ja

tCce des

joucs.

ll

en unique aux perfonnes a.vancées en igc;

&

:mx

cnfans nouveaux nés,

il

cíl tantOr de trois

&

tan·

tOt de quarre pieces. Ce mor eíl: Grec

irq,uo11/~~,

Qui eft femblable

a

un.coin, de

111~,,

Coin , dom

on fe ferc

a.

fendre du bois ,

a

caufe que l'iafer–

cion de cec os dans ceux de la rCce eíl: faite en for ..

medecoin.

SPHERE.

(.

f.

Terme de Geomwie.

Corps f•lide

dont touu.s lts ligntJ tirl'e.s du Ctnlrt

.t

la circonferen–

ct

/ont

t'galn.

A e

A

o. FR.

On peuc imagincr la

fphére comme compoíée d'une infinicé de pyrami–

des done rouces les pointes fonr au e.entrede la fphé–

re, dom les bafes étant infinimem pccires, ne dif–

ferenr poim, prifes cnfcmble de la íurface de

la

Íphére ,

&"

done les c&cés fom

aura.nt

de rayons. Or

rourcs ces pyramides enfemble vaudroien; le ciers

du produic de leur hauteur commune par toutes

leurs bafes,( Voyez PYRAMIDE,) done pourme-

~~~dul: 1eh;~~ ~·ai:º~~~~ªraªf::r~~:n,d~ ~:~~rsq~~

rouces ces pyramides mfinies qu'on imagine dans

une fphére

J

fcroienr

a

une infigicé de pyramides

dans une aucre fphére, comme une feulc

des

pyra–

mides la premiere fphére,

a

une feule des pyrami–

des de

la

feconde ,

&

que ces deux pyram1des fe–

roiem entre elles en raiíon criplée de leurs hau–

teurs, il s'eníuir que les fphércs

ÍOnt

en raifon

tri–

pft't de [eHrJ ra1on1. Spht're,

fe dir parriculicremenr

d'un iníl:rumenr vulgaire qui cft compofé de divers

cercles • & d'un axe; qui le rraverfe avec un perir

globe au milieu.

11

ferr

a

reprefencer

la

machinc

du

monde

&

les mouvemeos celcíles. On l'appelle

aurrcmenr

Sphere artificiellt,

&

Sphtrt armillairt.

La plfiparr des Auceursamibuenc l'invencion de

la

Sphcn:

i

Archimede , parce qu'on

lit

dans l'hiR:oi–

rc de

fa

vie, qu'il en avoir compofé une de criílal ,

dans laquelle des mouvemens artificicls faifoienr

voir tource qui fe

fa

ir naturellemencdans

la

machi..

nedumonde.

Sphere ,

fe die atzffi de la difpoficion du Cicl, re–

l:uive

~

la

lituacion de divers peuples ,

&

comme il

y

a

cro1s fonesd'horifon , l'horiíon droir, l'horifon

oblique

&

I"horifon parallele,(Noyez HORISON,)

Ja

Sphere fe diviíe auffi en Sphere droirc, oblique

&

parallcle. La

Sphere droite,

en cellc oll l'équa ..

teur coupe l'horiíon

a

angles droits. Ceux qui ha ..

birent

fa.

Sphere droire om en tour rems les íours

égaux

ame

nuirs, parce que rous les jours le Solcil

fe leve

&

(e couche

:l

fix heures. Ainfi ils l'oncdcux

fois l'année fur \eurs tCres

:l

midi

da.ns

le cems des

équinoxes.

La

Sphert obliqHe,

en celle ol't l'équa–

reur rombeobliquememíur l'horiíon, ce qui cau–

fe

l'inégalité des jours

&

des nuirs pour ceux

qui

onr cene Sphere oblique,

i

l'exccption du cems

-des équinoxes.

La

Sphtrtparallelt,

encelleoll l'é–

quatcur eíl: parallele

:i

l'horifon. Ceux qui onc cec–

ee Sphere n'onr

qu'un

jour

&

qn'une nuird:ms

tou.ce

J'année , la nuic

&

le jour chacun de

fo::

moi¡,

S P H

Voyez P AR AL LE L E.

Lhaque Planecc a auffi

fa

Sphere. C'eíl: l'Ctenduc

du Cid o\\ chacune

faic

fon cours.

Sphere

en un

moc Grcc

'14'~,

Globe, figure ronde.

S

P H ERO 1DE.

f.

m. Corps qui approche de lá

Sph~re,

mais qui n'eftpas exaél:ement roml, qui

a

u~

d1amecre

pi~

long que l'autre.

On

appelle

Spht·

ro1dt

,

bu

Conoide elliptiqut,

Un folide produir par

le mouvemenr achevé d'une ellipfe-autour de !'un

de fes d.eux axes. Quand il eíl: produic par la..:ir–

convolunon enciere d'une ellipfe amour de

fon

fi'~~d

;;:du'irn

~:;P1:ll;ir:~:t;~::;1:!

1

º;~rie~~q~·~.:~

ellipfe autour de fon pcrir axe, il eíl: :ippellé:

Spht–

roide plM.

Ce mot eíl: Grec

'~"'<"''~JJ ~¡

dl

::irron–

di englobe.

S

PHI N

C TE

R.

f.

m. Terme de Medecine. Muf–

cle qui ferre en rondou l'excrCmiré de)'inceflin ap–

pellé

Reélum,

ou le col de Ja 14effie.

La

conílriél:ion

du Sphinll:er manque par laparalyficou rcfolurion,

~:~i~~~:sa~~r[~p:i~~a~~f~,;uex ,p~~~;~~~u:n~~~;,~~

apporrés. En cct étai le Sphinll:cr , écam reliché

lui-mt:me , ne peut fermcr

la

veffie. Cette rcfo–

lution du Sphinél:er viene fouvent d'nne chíhe fur

la

region des lombes ou de l'os facrum, d'ollles

nerfs qui fonc porrés

2

la veffie

J

dérivem. La conf–

trillion du Sphind'er de

la

veffie manque auffi par la

trop grande relaxarion

de

fes fibres,

&

le plus

fou-

~~rr~:~~uf;n:~:ºJa~; ~~~;~~cl~c:U~~r~::ee~~:~ir:

fcurdu faaús rcnd diflicile. Le fo::ms en

s'effor~am

de forcir dillend le vagina, le col de la veClie en

mCme-rems, le Sphihél:er placé: fur Je vagina

J

&

cela eíl: caufe qu'cllcs ne pcuvem plus garder leur

mine. Sphinél:er eíl: un mor Grec

11qi,..,.~,,

&

vient

de

ir~ln10,

Reífcrrer , lrreindre.

SPHINX.

(.

m. Monllre

imagin:l.ire

que les PoCces

onr fcint avoir la tC:cc

&

le fein d'une filie , le corps

d'un

lio~

&

les ailes d'un aiglc.

11

ferc d'ornement.

en Archaeél:ure , comme aux rampes, perrons

&

:mtresendroics.

11 y a aupres du Nil

&

de la grande pyramide d'E.

gyprc,une figure monílrueufe

&

d'une forme cxrra–

ordinaire , qu'oo- appelle

SplJinx.

Q_uclqucs-uns

vculcnt qnc ce foir

!:l.

figure de Rhodope. Elle a la

tCte d'un hommc

&

le corps d'un !ion. Commc la

terre des cnvirons n'eíl: que de fable picio

&

uni,

&

qu'elle

y

cíl: enfcvclie ju(quesaux épaules,cdadon–

ne lieu de croire qu'ellc a été apportéc d'ai\lcurs

en

- ccr endroic. Ce Sphinx eft

tout

d'une piece. Les

proponion,s du vifage, du fronr,

des

ycux, du nés ,

de

la

bouche,

y

fonc fi bien obfervées, qu'il eíl: aifé

de connoitrc que c'cíl: l'ouvrage <l'un fon habile

Sculprcur. Si l'on en croit Plinc , c'efi

la

divinité

champCtre des habirans,

&

le Roi

Amafis

y

efi en–

terré.

11

die que cene figure

a

éré cailléed'unc fcu–

le pierrc polie , que la tCce a lix vingt

pi~s

decir–

cuit , quaramc-trois de longueur, & que depuis

le

ventre juíqli'au fommet de la rCte, il

s'y

rrouvc,cenc

foix.mre& dcux piés de

_profondeur.On

dép<:

.igno.it

·

le Sphinx en deux

m~nicres

fclon le fens allegon–

que qu'on lui donnoic ,

f~avoir

fous

la

forme d'un

lion érendu fur un

lit

de jullice,

&

fous celle d'un

moníl:re qui avoit

le

corps d'un !ion

&

le vifage d'u–

ne vierge.

La

premiere repreíenroit Memphca, Di-;

vinité

d'Egypr~

qui préfidoir fur les eaux , comme

érant la'dirctl:nce des débordcmens du

Nil

J

&

la

feco9de marquoir l'accroiífemenr de ce Reuvc:, de

forre que ces figures , parmi les Egypüens, éroienc

des emb\Cmes

&

des caraél:eres ÍcnÍlbles qui cxpri–

moienc leurs penfées.

~e

Sphinx ne fignifie aucre