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452.

rrémeí'nenr force. Cela vieni: de

Ste~tor'"',

qui avoit

voix

haucc,

ce que rappom: Horrlcrc, qu'il

b fulfoit emendre au delfus des cris dt: cinquantc

hommcs-.

STEREOBATE.

m. Termed'Architelhire. La p>r–

cie de la

b:1Jcou

fonácmem d'un édificc', laquellc

n'dl pas Íous unecolomne , du

Grcc

n,,;,, Solide,

dur, ferme ,

de pu;,.,, Je marche.

STE!lEOMETRIE. í.

Panie d·e la Geometrie prá–

rique , qui apprend

mefurer les Colides, afin de

f~'avoil':

ce qu'ils comiCnnent.

mbt efi: Grec, for–

.mé de

f"fl'~',

Solido,

l'nf1'i.,

Meíurer.

STEREOTOM!E.

Scicnce qui apprend la cou–

pc des folidc:s-, conunc d:tns

les

profils

¿r

Archiu:t–

mre, lesmurs

lcsvouccs

,de "''~',

Solide,

..í,uuo , Coupcr.

STERUNG.

m. C'étoic aurrefois une' monnoie

blancbc au rüre de huir dcniers de fin, oU Je Duc

de Guicnnc éroit rcprcfcmé , rcnant une épée de

mn.in

droire,

une main de jufiice de la gauche.

Comme

Sttrlmg

fignifie Bec d'érourneau,

que

ccuc figure en avóit 12. rdfemblance ; quelqucs·uns

vculcm

qu~

íoü

dc-l:i que cene rnonñoie :fit ñré

fon nom. D'amres le font venir d'un Chareau d'E..

cOlfe ; appellé

Sterling

Strivveling,

dans le–

qucl Buchan"n dü qu'elle

con~rnen~a

d. Ctre bauuc.

11 y en a qui le dcrivrnr

d'Efterlin,

Efldin,

monnoye d'argent ancienne qui (e crouve encare

1l~~~~r~~u~~r~~1:~~: l~i::;':~\~~1~:r~i~:~~ ~~

mor a pafICdepuis pourpoids,

faifoir valoirune

fomme le decuple. Les Marchands Angloi's foht

encare leurs comres de cette forre , c'eft-3.-dire,

f¡~~~i:::sríd

i: ~v~;::e~f;~~li~¡; í~l~~

~a~~e~~

dir communérnem

Li'Vres flirlíng

on emend mh–

ze livresquácre íols

poi.Jr

Cih.1que livrc.

S;erlin

die Nicod,

ifl

une efpece de poiás en

pitrrerie, qui d1'Vifl /'once en vin!,t·lf'1Atre p1trties

llppellt'es

Sterlins,

contient chacun

hNit

~Arttts,

falon ;J1ze Alltre divijion

vingt.hHit gr11ins 9uA–

tre q1tint1 de grlfins, tellement 91u les desu: Ster/i,,s

demifont foi.\·Ante-deux gr11ins

t¡Hi

1J4/ent trois

Jutiers

fllon dutre eli'Vijio11

div;fl

tl1

ljilA-

11:efr(ins q11i"v1tlent hHitl(,ArAts.

STERNON.

Í.

m. Terme de Medecine. Le devfot

de la poitrlne ou du thorax , oU les cOtcs "bomif..

fem. La divefJicé des :lges y fait difiif;guer r::intOt

íept os , rantOt cinq , tamOt :.rois,

t:tntOt un. IL

• cfl:

tour de

carcila.ge

amé cnforis. Ce fonc íeulcment

des canibgesqui le bornenr dans les

aucres.Ce

mor

ell:Gtcc1í

1w.

STÉRNUTATOIRES. í. m. Medicamensqui íorvtnt

:· d.

rir~r

par le nez

lymphe d'aurour l'os cribleux

de b mcmbrane pimitaire fuperieure. lis ne if–

fe~em.~~s

errhincs

qu~

du .plus :rn molns. Les

t:htnes frrltcnr plus fo1blemcnt ,

font touler

lymphe Íl1cccn1vemánr par le hez,

lesScérnuta.

-roíres

J.a

fom cou\er avcc plus de violence; ce

qui

f.:tit fhiVre l'éternliemcnr. · Pour foire une poudre

ftcrnufuroire, il faur prcndre de la poudre de

fCh.il

–

lés d'ahemone: dC cab"c , de marjolaine

de flcurs

de muguer , une drachme de cha.cune • un fcrupu–

fe de racine d'clleborc

bla.nc

en poudre ,

demi

~cr~J;mle

de poudre de call:oreum. On mClc le toll(;

:8rt~J~s~~~j~~rno:~·e1~ª~~ecgf~~~~~l:·~~il~e~~~~

t~toíre

qu'cnfeigne E"ttmullér. En general, les me–

<hcanicnS"Clcrnncamircs foñr taus ceuX qui om une

fa~ult,t:

acre

mordante

commc l'eilfliorbc, le

po1vre,

IC pyrcihre, Je cafforeum, le rab"c

an–

ireS

Cf~: ~é'mc

n:irurc

inai's il ne fáur jamais $'en

~:r::r1~:·:~~~io~:·ofu;::;ub¡.~sn, p:~gfa'n~rn~~ ~~~

Ctrc cxdcée par rourcs fones de mayeas.

S'FIGMATES.

m. Les Anciens:ippelloient ainfi une

;:~;&i:i;:;~nll~e:~~~r~~a{'1eª~!~c~~~o~~~~e~~:

tiOns- faircs fculemem de poims difpofés en crian..

gle en croix ,en quarré ou aucremem , cels que font

ceuides figures d"cgeomance , qui éroienc :ippellées"

Stígm11us.

Aujourd'hui ce cermc n'efi:plusenufage

que poill:' lignifier

les

marques des clous des

mains

des piés de Notre Seigneur, qui onc é[é

imprimécs íur le corps de faint

Fran~ois

d'aurrcs

perfonnes f:iinrCs. Ce moc viem du Grcc

~tsm,

Poindrc.

•

S tigmAtes

(e:

die auffi, en termes de Medecine;

~rC:de~ii~ÍeÓ~~-n~~¡Í:~~r~~ª~:~r~~r~~r~: ~~r:~;

Vaiíreaux qui

ÍOnt

aua:chés,

qui paroiflenc en

dehou de chaque nceud.

STIGMATISER. v. a. Marquer une: pcrfonnc au

fro~r.

Les· EiCbves

~1gicifs ~coienr

auucfois ftig–

maníés,

encare auJourdhm au Lcvanr; ceuxqui

commCnenc des fames íur mcr , fonr condamnés

a:voir le vifagc Srigm;uifé avec un fer chaud.LesRe–

glemens de

Haníe Teutonique condamnem Je

Df:Íencurs

C[re ftigmariíés de la mCme fone.

STIL DE GRUN.

m. Couleur pour p<indre. On

dir auffi

Stil degr1tin

M. Felibien croir que ce mot

pem venir du Fbmand

SchJlte~,

qui lignifie Une

couleur jaune, ou de l'Anglo1s

6f1tin,

qui vcuc

dire, Verr,

cauíe que la graine dom on fJic

cettc coulcur, appellée vulgairemenr

Grnine

A –

'Uignon,

fait

du Terc

du j;'lune. Cene grainc vieac

d'un arbrilfcau é¡incux qui a fes &ranches longues

de dcux :i rrois pies avec des écorces griGrres, fes

racincs jauncs

ligncufes ,

fi:s

feuillcs pecires ,

ép"iffes, d1fpofécs comme celles du mynhe ,

gr:mdeur des fcuilles de bouis. 11 croí'c abondam–

menr aux environs d'Avignon,

prefque en rous

les licux :\pres

pierrc:ux du Comrar Venaiflin,

ainfi qu'en plufieurs cndroirs du Dauphiné , de

Ja.

~:~~~~~~·~, :~:¡~~:grr:~~n~: K~~"~u~~q:;f~j~

en ca:ur)

quclqucfo~s

erais

quatre anglcs.

Elle

e(l d"un goih aflnngenr,

forr amere,

d'une couleur vene riram fur le Jaunc. Les Teinru–

riCrs s'eh íerve'nt pour ceindre en ja.une. l es Hol–

Íandois, apres l'avoir F.iic bouillir dans de: l'eau aVec

~~nl~a~~~r1~ ~(fifi~n~~'l ~~~:~l~c;~r~o'nr&u~:e;s!~

qb.'ils n{enem en perics P"ins. OEand ces pcfüs

p:linS fom tortillés, ils les envoyenr en France fous

le nom de,

Stil de GrAin

ce ftiJde grain (ere

peindrc en huile

en miniarnre.

STINC, f. m. Animal amphibie, long d'un

derni~

eié

"fanr un pouce de

di:u~1erre.

Sa figure eftaf–

fés Íemblable

celle d'unpem lezard. ll a Je mu–

fcaU poinm , denx perics yeux pcnerrans, la gucn–

le extrérnemenc fondue, quanriré de perites dencs

h_lánchci

rouges ,

qu¡ttre piés d"environ qua.

trC

pouces ?e hameur , f:tits

reu

pr~

comtne

ceux d'un Smge. Son corps , qui va cou¡ours en

diminuant jufqu'au bour de la <),Ueue comme

vi–

pcre, ell couvercde pecices écatlles rondes, diffe–

rcnces dl: celles dC Ja 1C1e. Ces écalllCs fonr brgd

longues, d'un gris bordé de brnn fur le dos,

3.rgen[é fous le venere. C"ell apparemmenr le Scin-

. COS

de~

Gret:S! que l'o_? rrouvc en quanticédans