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STO ST R
terrcfi:rc.
Il
ell évidcnt par pluficurs paffagcs d'AC–
tius
&
de Galien, que le Sromoma n'e!l autrc cho–
fe parmi les Grccs qucnotrc acicr; cequi fe prouvc
f.
ar un pa!fagcd'Anllote, qui
die
en parlam de foirc
acicr, qu'on prcnd du fer qui a Cré déj:i. cravaillé,
qu'on lcfoir fondrc pour l'cndurcircncorc une fois,
&
que c'eft ainÍt que fe fair le Stomoma. Ce mor eft
Grec,
~:,..,,;ui,
&
P.CUt
venir
de~,
Bouchc, l'a–
cicr ay:inc éré cmployé de
couc
rcms
:l
accrcr les
poinces
&
les
ccancha~s
des ópécs , glnivcs. cou–
reaux ,
&
aurres ouuls de fer aufqucls ces mrn–
chans fcrvent de bouche. D'aurrcs vculcnt qu'il
viennc du verbe
n,..:M
,
Je fais un tr:mchant, une
poince
3.
uneépée ou
i
une autrcarme.
STOMPER.
v. a.
Termc de Marine. Deffiner avcc
des coulcurs en poudrc. On fe ferr de
pccits rou–
leaux de papier pour les applfqner ,
&
le bout de
ces rouleaux tient licu de pmceau. Plufieurs diíem
Efl•mptr.
STORAX.
f.
rn.
Plante qui en grandeur
&
en forme
cíl
femblable
a
l'arbre qui parce les coings, &'qui
~~:~u;:u:;;:te~:sl~~f1~:~~~eau~:~ep?:sº~·ec~c:ss~~~
le coignier , forc bbnchicres d'un cacé , fermes
&
longuettes. Sa Aeur
dt:
blanche ,
&:
fes grumeaux
fonc
pendw
a
de longs rejettons, couverts d'unc
peau lcgere • ronds
&:
aigusau bout de la grandeur
d'unenoix pomique,
&
ola
il
y
a
de perits os d'oú
~~f;t~:~a:{lr::~~m~~ ~~~"::,~;: ~o~~esled~~~~~:~:
&
il
a écé appelléainfi , parce qu'on l'apporroir
au–
trefois de Pamphilie daos des cannes ou myaux,
que les Latins nommenc·
CAl1tmH1.
Le Scorax rouge
cft le Storax ordinaire ,
&"
daos cene efpece il
y
en
~:r
0
r!!~sJc:Cx'u~~
1
~:~~~o~:~rg,r~1~~eil~·(~~~bi~
1
~
moindres que
la
Calamite. Le Storax liquide eft cn'.'1
artificicl
&
moins ellimé que mus les :meres , com–
me érant
fa.itde plufieurs liqueurs refineufcs que
~~
0
c;m~~~td~
0
~~::~\:~~~~;~sdé~!l~~~ J~~sc·~~
vin
&
de l'huile
&
cuit enfemble aprCs qu'on y
a
mCléde la reíine de Mclefe,
&
que cenedécolt:ion
écant refroidie , cequi va au fond oft le Srorax rtp–
pellé Liquide. Sc::rapion croit que c'eft une huile ri-
~~1~r~~h0o°?cª~~~d~/;~~~/ ~l ~·~u::~~-¿~~ra~~ ~~~
~~~ ~n~~~ql~~~u~r}~h~~feª.i~i ~~mS~~r:xau~~e;o~
chaud. il
a ,
ainfi que le fec ,
la.
facuhé d'amollir,
mais
il
charge le cerveau
&
fait mal
:l
la rCte,
:i
ca.ufe qu'il cft fort a!foupifiint. Le fec cll: cepha-
~~~~
ia
~a~~i~e b~~:h~e ~
1
~;lu~~~e.lesL~:t~~~~ht
caires l'appcllem
f"~Ol'e
,
du nom que les Grecs lui
donnem.
STORE. f. f. Piece de narre couverre de toile, ou
groCfe toile que l'on met en double pardehorsde-
~~~t
1i:s
~cannCcÍ~~s
3
~~~~; ~l~an~b:~il p~~r l~~h!~~~
On dit plns ordinairemcm
PA1llAjfon.
Le mor de
Store
a été
fait
de l'ltalien
S1or1t
,
ou
Stoill
,
N aue de jane.
STR
STRAMONUM. í. m. Plante qui e!l priíe pour le
Solanum , ranr elle en approche. Ses feuilles fonc
pourrant plus grandes.'.
&
onr
~u
rapport altX
Heurs du grand
volubth~.
Son fru1t eíl: vece, épi–
neux
&
fait comme un nombril de quclquc cOré
qu'on le íegarde. Dn Renou mer de deux forces
de Scra1uonium, l'un de la .lnureur d'un homme ,
STR
&
l'a~tre
ha.utÍeulement de deux coudées. Ha fes
propneré
s duSolanum , ainfi qu'il en a la reí–
~~;;:~ancc.
On
l'appelle autrement
Srr1chn1o ..
STRANGl!~IE.
f.
f.
Maladic qui viene d'ordinaíre
du refrmd1rfcmenc de \'abdomen,
&
fur-tout de
la
~effie
,
&
dans laquelle l'urinene forc 9uc gout–
te a
gou~te
avec un:
ex~r~~1e
douleur,.foa en pif–
fa~c,
fo1caprCs avo1r ptfit:,
&
une envte
extraordi~
natrc d'urincr. Les boifIOns mal fcrmcntécs
J
mais
capablesd'uneplus grande fermentation
&
de
.s'ai–
gnr , commc la bierre nouvelle
&
le molu ,onr ac.
coutumé de donner la Strangurie. Sa cauíe pro–
chainc eft l'acidc vicié de l'urinc qui excite la veffie
par fon
aigr~ur
, corrode le conduit urinaire ,
&
~~~
0
Íe
1
·~~;
1
f~~~~np
0
a~~i~~t~:;~:;n~eJ~~er:u;e~t:~
1
:
irr~ndu;1~:~e;fi:;;~~~:c:it:d~
1
~v~~~~
¡;
~u~
col, c'eftqu'encore que l'urcth1e
&
la membunc in-
:~:!~:~¡~~::~~~: ~~~~~:i·~eni~t:f;~~e~:n~~~~~~
~ri~~~~:~~~:;~r:~(.~~u!~\!~;¡~,~~~~~c~~tr~a~{;
que la douleur de la veflie ett beaucoup moins vive,
au
lieu que l'urcchrc, qui n'a poinr cene forre d'on–
guenc naturcl , eíl: plus fenfible
a
l'urine acide qui
paílC. La Suangune fe guerit par tour ce qui cíl:
~~~~~ ~~·~f~i!~r·~~~c~dªr~rd~~~rl~~a;~~~'ie~s~:i~:
Lc.t coques
d'~ufs
y
font bonnes , aufli-bi<!n que
les coraux , la noix mu(Cade , les écorces d'or:m-
~~~i1~d~
'f:
::~~:ild;v~~sJ~nful¡~de
11
b~~cb~n :~E
ques gounes d'huile de macis.
la
éraie
&
le
re,
de:
tarcre
íom
bons interieuremenr. Les Latins appcl–
lent ce mal
S1illicidi11m urm.t,
Ocgomemenrd'u–
rine ,
&
les Grccs
't•"IY'ICI•
,
de
'i'á,.E ,
Goutte.
&.
de •'"tº, Urine.
STRAl'ONTIN.
[.
m. Lit que l'on íuípend en l"air,
&
qui efl: anaché
a
deux arbres ou deux pieux. On
3'cn fercdans les Pays chauds, comme l'Amerique
pour fe garantir des infclt:c:s qui imponunem ,
ou
des bC:res venimeufcs. On anache cene forre de lit
:i
deux cardes dans les Navircs.
Str4po11tin,
fe die auffi d'un peric fiege qu'on met
au devant d'un carrofre coupeé , oU il n'y a que le
fond de derriere. Plurieurs
d1fenrEflr11pontin.
STRASSE. f. f. Tenue de Negoce.
La
bourrc ou le
rcbut de
la
foyc qui eíl: imparfaice.
STRATIF!CATION.
[.
f.
Terme de Chymie. Cot–
rofion qui fe fait par des poudrcs corrofives mifes
dans un vafe avec des lamines de met:tl. On
mee
un lit de poudrc fur
la
matiere qu'on vcm calciner,
&
on cominue ainfi 2lternativemcnt auum de fois
qu'on le veut,
&
fclon la capacité du vafe. On
l'appel!e auffi
CementAtion&Commixtio11.
La Srra–
ti6cacion ordinaire , qui ell celle des bouáques , fe
~:~r~:~fai~d~~ea~;~~!~,~pºp~l~~;r;~~rk!v~;:
tins
Curnph1t
,
on mer un ht de poudres
cep~ah
qucs , puis unlir de
co~ron,
&
enfune un
~ucre
ltt
~e
poudre fur un aum: ht de coton ; ce qm C!ll conti–
nué de la. mCme fone jufqu'i ce qn'on ait achevé la
coCffe.
STRATIOTES.
[.
m. Herbc qui noge íur l'eau,
&
qui n'a aacune racine. Elle ell femblablc
a
la Jou–
barbe. Ses fcuilles fontpourranrplus grandes , re:
frigeratives
~
propres
O.
arrCtcr le Aux de í.rng 9111
d~~·~tu~% r~~~:cio~~
0
~r~1: r:~¡~~;~tb~~u~a:;~~h~~
1'inondation du Ni!.
~elques
uns veulcnt qu'o1t