SUE
tux
tout
ce qu'ils
renconm~nt, ~
le
poúff.int
a
1:1.
íupcrficie. lis fom maigrcs ou gr:uífcux. On fe ferc
des maigres quand on vcut procurcr la fucur fans
échauffcr,
&
des
aucrc.s
qu.mdon a dcílCm de ré–
chauffcr. Les
volacilcs
huileuxqui
font Calins au
fond, fom auffi de pmlrans Sudonfi.qu7s •
comm.~
les cfpriu volaciles de furcau, de. romarm
,
les hm–
lcs de tarue , de bouis, de gua1ac;
&
commc ce
ne fom que des refines r:irefiées par
Ja
forc~
du fcu,
cela
fait
connoicre que la faculcé fudorifiquc eft :u–
rachéc anx mixrcs refincux. Les cllC:nccs thcriac3les
compofécs d';¡romariqucs acres
&
de refines vohui–
Jcs,
&
les effencesdes bois fom parcillcmcnc fttdo–
rifi~ucs,
avccks alcalisfixes ,foic tcrreítrcs, foir
f:
1
f¡,~;~~Ío~lc~if;~~~~~in'eº~~~~h~:ec~~r;c~f~'~~:~
ne de ccrf brUlée , le bcfoard
minc:ral, le: cmabre
d'anrimoinc , l'or di3phoretique
&
:meres.
11
y
a
dc:ux Cortes de Sudonliques , fi on c:onfidi:rc leur
maniere d'operer. Ceux qui fom d'une íubílance
foluble volacile
&
penetrante, & qui paíf:i.m les
premieres voies parviennent jufqu'aux dernicres
Í;!~ºr;:i~suv~~;~i~~~~;~~:J~"j¡~~ir¿~c~ l~se;k:~c~
rdincuíes , les <lécoél:1ons..des veger:rnx
&
les íels
fixes íont de ce nombre; on ne peuc douccr que
toutcs ces chofcs ér:rnc des alca.lis pues ou huileux
he fondcnt cffcél:ivemcnc le fang & ne
le
diípoíenc
~x~ªp~~:u~·arfe;~:J;,\(d~: ~:.~~n~e~~~~~;e~c~~il~
.s'arrctent, abíorbant l'acidc na.cure! ou contre na–
rure,
&
empCchant ainfi.fon aél:ivicé dans les au–
nes rcgions du cores, agtríem privacivemem. Tels
íont la pieere de befo1rd ,
la
corne de cerf brUléc •
~7:¡;;~~~; ~;S,~~r~c~~iÍq~·~ª::ru~~¡,~1~cec~
0
:1~~~
lis imbibent l'acidc ,
&
que cc:c acidc: s'auache
.t
cux, on dérobc au fang le fue acide qu'il
re~ott
des
premicres voics , de ÍOrtc qu'en
éc.mtprivé ,
il
¡';utcnue, fe dilfour,
&
la fueur
f
utt.S U E
SUELTE. adj.
'r
erme de Peinrurc. l es Peimtcs ,
die M. FelibiC:n , fe fervcnc de ce moc pour expri–
mer daos les ligures ce qu'on appelle d'ordm:me
d:tnsleshommcs &danslcs fcmmes Une taille dé–
nouée, dég:igée, aiíée, égayée.
11
viene de l'h::i–
lien
Sudro,
qui vem dice Adroic, agile, déchargé
de caille.
SUETTE. í.
f.
Tcrme de Mcdecine. Mala.die pcfii–
lemiclle qui :t
é[é
commune en Anglecerre
&
en la.
baílC Allem:tgne, 01'1quand die fe répand, elle fait
mourir beaucoup de pt:uple. On l'a appellée ainft.,
;\ caufe
1
que ceux
qui
s'co rrouvemauaqués , om
une fucur univerfd le avcc friílOn, tremblemem
&
palpirarion de ca:ur..
11
y
a beaucoup d':tpparence
que c'ell: cetre malad1e ou efpccc de pcíl:e que ron a
:ippellée
Sut11~
.Angl•tp
,
&
qui cmporraen Angle–
tcrre l:t cro1fiemc pame du peuple en 1483. qu'ellc
commcn~a.
Elles'ell:renouvellCe plulieurs fois dc–
puis cctems-13.
SUE.UR.f. f.
Huméur,
<tfll,
flrojitl qui fart par ltt
porn q11•nd
º"
fue.
A e
A
o. F
R.
La fueur fe fait
Joríque quclque caufe exrerne,qnclquc exercice du
corps ,
la
chalcurambianrc, ouquclquc remede in–
terne :menue le fang . ce qui le rcnd plus Auide.
Le fang, ;\meíurc qu'il fe liquefi.e
&
fe d1lfour, cir–
cule :ivee plus de t:tpidité, paCfe plus fouvcnc par le
cttur& les poumons, fermente
&
acquic1 ecol1joms
quelque nouveau degré ele chaleur. Pend:mccel<l la
pame aqueufe qui fe trouve mClée avec Je fong ;
Timt ll.
S UE
4J9
s'aucnue de mCmc. Elle
s'~chautfe
&
ímb1be les
parfiesqu_i ne fonc poinr corps,
&
ÍUr·tout les
p:u~
ucules fahnes.
C'eft
ce qui cft caufe qut: les fucurs
font
cantOt falines , um&c acidcs ,
&
onc umOc
une autre favcur. Le fcrum circulant ainfi avec le
fan~
dans les p.tnies folides,
s'y
charge des ordures
4~;~¡
1
e/~':cr~ef~~,:i;;{~~~~Xt :a~~f;s"~f=~~;s
1ct
pean, d'oU il fon par leurs vaiffe:iux excretoires ,
qui
font
les P,oresde
la
peau. Sie
eores ne fe
trOU-
•
vem pas aíles ouverts, fouvent la lueur rcfoulc:,
&
l"évacuarion fe
fa1r
wr les urines: car
la
matier~
de
la
fueur
&
de l'ucine eft la mt-mc ,
&
il n'y a que
la
d1verfüé dc:s couloires qui
la
diíhngue. On me de
grandsavamages dela fueur,
&
l'un desprihcipaux
c:ft que le fang s'arccnuant
&
fe
liquefi
nt
conhde ..
ublemc:nt , ce qui le
fait
circuler avec plus de vi-
reífe dJns les vaiifea ux, le c.roup1ílC:mcnc des hu–
meurs dans les panies, eft levéou empCché, outrc
que le fanfc
éram
en cec écac ,
fa
panic: 2qucufe ,
J~;:~~~~d~/;~t~ss:~:~~:;c·n~s ~~1~rl~c~~:r~~~~
~~rp;:~i
f
~~e;~:';s1¿;~~ep~:~2;;i.f!:cu:~C:e~:~::~
forre: que ¡>Jr ce moyen cous les fennc:nts écr:mgers
fonc chaffesdehors, ainfi <JUe les pamculc( coma–
gieufcs
des
fiévres malignes
&
des d1arrhéc1. On
~~: f~
1
~~~~np:~cci~e :~~~er;pee ;:n
1
:r~~e~~l· 1~~~1~~
cems les parrics folidcs ,
&
paniculieremcm cclles
de deílOus
fo.
pcau , qu'dlc lave
&
netroye par
fa
faveur faline
&
fo.vonncufc, encraínam les lavi1res
avec f?i. A_inli on peuc dire que la fueur
eft le
purgaof umverfd du fang
&
des pa.mcs
folidc~
,
&
le purgacif pamculicr de
la
fur.f~ce
du corp.t
dans lesmaladiescucanées. La conO:uuuoh du fang
~:i11~~~~1)ºf~~~l~~~~~~enf~[te ~i ~~~~r ~~~fi: ~
[rop condenfé , m:tis d'une rifíure
&
d'une con–
liíl:ancc mediocre, a
fin
qu'il puiffc Ctrc plus fuci–
lemenr rarcfié
&
aucnué , que le fcrum s'cn dé–
[achc mieux ,
&
que
la
maife circule avc:c plus
de libercé. Loríquc le fong eO: crop condenfé, quoi...
que
la
malfe pr11Cfe Ctre
rJrefi.écpar les fudonfi-
J~vc:rÍe!1sre~~¡fc~~~~17cchr~~:~r~a;:fi~u:ui'esq(~~~r~
fiques le d1ílOlvent encorc ,
&
le fcrum
&
le
fang fe rrouvent
fi
incimcmem mClés
&
unis , que
ricn ne les ísau[Oic dérachcr. Comme les
fueur.t
~b~~.~~f:s
1
~~:~;~f~e~:r,~·~~;~;~~~Íad~~ff~r::t~~
&
lºévncu:nioh du fue nourrmer :ivec la li1eur,
on ne doic les procurcr que ícl':'n que le mala–
de fe crouve en écac de les fottff1:ir.
11
ÍAut fur–
couc avoir foin dans chaque fueur que les prc:–
miercs voies foiem bien netteit
&
fo.
maffe du
fang un peu purifiéc par des évaClmifs
&
des diu–
reriqncs, principalemcnt dans les mal:idies chro–
niques. Les aigucs •
foit
avcc fie:vrc: ou fans fic-
;~;c~u~i:~~.r~~~:~~tofe3~i(~·~~ 1\rer~';~/~~:cb!!~;:
a quarre piés ef\: forc dangc:reufc • fur-touc cellc
des chcvaux , des 3nes
&
des mu!ers ,
&
qt;c
cellc des aurres bCccs n'cfi guerc b<:'nne. Si on
boit de cene fueur , elle rend le vilage cnffé
&
ven •
&
c:tufe une fucµr forc pL1anre par com le
corps ,
&
fur-tout fous les aiffClles. Elle rcn<-"er–
íe d'nilleurs l'cftom:ic
&
le vehcrc ,
:i
c:rníc: des
vemoficés qu'elle >'.
produir.
11
a10Uce que
IÍ
on
¡.,
bo1r :ivec du vm c
1
1c
rrouhle
1~enrcndenicnt
&
rcnd iníen(éc
la.
perfQnne qui l'a bUe. L'cau
· uCde prifc en breuvagc:: el\: boi.ine ponr foirn Vu1-
Mm ru
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