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460

SU F

der toute cecte fueur poudreufe ,

&:

aprCs qu'on

a vomi on doit prendre de l'huilc rofat avec du

vin , ou une demi-drachme de

rheubarb~

avcc

un pcu de

(el

mineral.

O!!elqucs-~ns

.ucnnenr

que les chiens

&

les ch:m ne fuenc Jama1s, quel-

~~~;l~a~f:rr J~'i~soJ'e~i~~~~ i:º~u;ic~c~ª~~ (uu~~~

des duons dégouce par la langue.

SUF

SUFFOCATION. f.

f.

E10u¡¡mer.t, pme Je

rtfp;–

ralio.n

'l"i

arrive 9Hand on efl foffer¡ul.

AcAo.

Fn.. Le catcrrc

fuffocacif

cíl: de ce gcnre ,

&

n'cft

autre chofe que l'cmpC:chcmem de la circularion

~~u{:~~ 1e~~~~tp~~ms:ffo~a~i~n.c~If:~i~t~~

1

te~

general ou de l'abondance du fang qui occupe

:¡~~ :~~rr~~~o~

3

~

5

o~c¡c p1~"~ií,

0

:ri~td~: ;:l~~f~~~

lui donne

cene

difpolicion

a

s'arr~cer)

ou

d~ quel~

que acidc vicié, ou cnfin de l'atr crop frotd qui

coagule le fang

&

qui l'épaiffi.r.

Ainft

l'on ne peuc

douter que le caterre fuffocarif ne foic un effcr

dLt

regorgement

&

de la coagulation du

f~ng

dans

la poitrinc

&

dans les poumons. De

l:l

v1em que

rnur ce qui peut le

coa~uler, ,

caufe cetrc efP.e ...

ce de catcrre. Ccux qui aprcs quelque exerc1cc

violent boivenc incominem

de

l'eau froidc, par–

ce que le

fong

agité , actcnué

&

rarefié pendanc

l'e:cercice, circule rapidemem

,

&

que l'c:au froi–

de le coagule

&

l'épa1ffit , ce qui le

faü

s'arrércr

dans les poumons.

La

Suffocauon

da

ns

le~

eaux

arrive en parcie •

du

pa(Íage de 1':

:1.ir

qui

cll:

bou–

ché ,

&

en parcie de l'irrupnon de

l'ea

u

,

car ceux

qui

fe noyent , mcurent

,

non (eulemenr parce

~~:~s Ír~¡J~"r:~:;li;r,terp:~~~ro~l$m~ !c,~r;~leq~~

f:mg. Le polypc

Oll

l'cxcrefcencc charnue du cccur

caufe la fuffocation , parce que

la.

circularion du

fang en

ert

imcrrompue. C?n peur meme dans ce

meme genre) les Suffocauons que caufcnr les ex1

habifons des vins

&

des bieres qui bouillenc , les

fomées du vin nouveau

&

des mur.ailles blanchies,

celles des charbons, les fumées mcralliques de

l'amimoine, des minieres de fouffre, de l'efpric

de nitre , de l'eau fonc ,

&

de fembb.blcs va–

pcurs minerales.

11

efi: furpren:mc que

li

on entre

dans une cave lorfque

la

biere fermeme

&

que

l'on

y

pone une chandelle allumée , elle s'écei–

gne auíli -t&t ,

fans que

la

moindre écincelle ref-

~~ÍeTdau~~lecc:;o~~rr;,:e: Í~~:i~:~~~ep~i~ d(;~ (~i·=

va

m l'hyp

othefe des Anciens , qu'ellcs momc:nr

au

cerve.rn

par le nez. ,

&

jenent les efprirs :mi–

m

aux en le

targie.

11

eft: cenain que nom femons

Jeur effc:r dans la poinine av:mt que

Ja

tCce

en foit rroublée ;

&

Ji

au fortir du paroxiíine les

malades tombenr dans le déli1e, il ne s'c:nfuir pas

4~~~~Csc~~vee~~s ~~;r:~ ~ir:~~e;n~r~tJu!~~reei~~eé~

de ces

fumées ,

&

qu'ils les ont portées au cer–

veau, que ces fyrnptOmes arrivcnt.

On

fpir que

les fumées mctalliqucs

&

minerales , anrimonia–

les, viuiolées

&

fulforeuíes, poífedem toures

un

puiffam

aci~e

, done

l'odcur fubrile

dl:

capable

de

coaguler prompccmenc le

fang. Ainfi

:i

la

fu–

mée du foufre on Cene

une

acidiré fub1ile qui faic

craindre la Suffoc:uion. Une force apoplexic la

produic,

d.

caufe du mouvemcnt eles poumons

in–

terrompus. Dans

la

fyncope ,

la

fermcntation

&

le gonffcmenc du fang rombenc quclquefois. Le

S U F SU I

íangs'arrCce dans les poumons,

&

alors faSuFFoca–

rio~1 furvi~nc

a

caufe que le mouvcmcnc des nerfs

qu1 fonc Jouer Jes poumons , eft interrompu par

leur relaxacion. Elle arrive encorep:tr

la

convulfion.

Telles fonc

l.es

Suffoc;uions hypochondriaques des

hommes q

m

fonc

les mCmcs que les hyf\cri–

ques ,

&

qui

vienn~nc

principalement de la con–

vulfion des ncrfs qm fcrvent au larynx

&

au dia-

S~~~~~se&

e;::

fe~~e'1

11

~:~scr':~:~u~sfc~fe~cth~~

rel1:'erremens

:i

la gorge , comme fi on les érran-

~!~f~1~:c~:~~r;~~d~ r:~~~ti;~~~ar~°cíe:~~~~~::~

moyen

le larynx

J

a

quoi fe joignent les muf–

cles de la gorge ,

qui

en fouffram les mCrhei con–

vulftons, augmentenc bcaucoup l'érranglemem.

SUFFUMIGATION.

f.

f.

Tcrmc de Mcdccinc.

Medicament excerne préparé

&

faic

de racine ,

~~ ~~~~·!~~'r~~!~uÍ~&v:;e~~~.e~~::r;;;rsrefu~~::

chaife percée.

ll

y

a

des Suffumigarions qui

arrC~

tenr,

&

d'aurces qui provoquem les ordinaires des

femmes.

SHjfH1111gatirm

,

ét

oit a

uffi autrefois une

cercmonie qui

fe

faifoit

da.ns

les

focrifices du

Payens.

SUFFU

SIO

N.

f.

f.

Tcrmc de Mcdecinc. Epanchc–

me;:nc

d.es

h~m_eurs

qu'on remarque fur la peau.

11

fe

d1r p

nnc1palemenr du

fang

&

de la

bile.

On

appelle

SHjfajion de l'ceil, Un

mal qui arrive quand

qudque ".1:uiere plus épairIC que l'humeur aqueufe

~~¡l'{~~~~u1:ª~~;~e~v:~~~~

e:e

[¡~~sd

1

Íor:r~~~~;:

&

femblables

a

ceux des araignées , qui fe font

coile ,

&

membrane enfuite , en s'épaiffirfant toU–

jours.Ce

mal c:ft:un coagulum membraneux engen–

dré dan

s l'humeur aqueufe , cmre l'humeur crif-•

talline

&

la prunelle.

~and

la merobrane , quºon

aepclle

C11t11r1tfle

, couvre route la prunelle , la

vue eft rout-:i-fait abolie. Si elle n'en couvre que

~ ~!~¡~~' p~cic~cn:

0

~¡(:~r

1

~u:~~c:m

~~c;rb

j~~

qu'ellc occupe exatl:ement le poim du

mili.cu

de

la prunelle, les objets paroirienc percé

s. C"ell:

l:i.

la verirable Suffufion , dom Jes fignes

fonc

que

dans le commcncemt:nt les mala.des

(e

plaignent

de divers objecs devane

les

yeux. La vue s'obf–

curcit peu

:J.

pcu ,

&

Ja eruneJic efl: d'une

COlt–

}eur verte

OLl

de mer. Morns la Suffufion

dl:

vicil–

le , Coir qu'elle fe

faílC

encare , ou qu'cllc foic

déja

faite ,

ph,is

ji

efi: aifé de Ja guerir. Plus elle ·

efi: invctcrée , plus la gucrifon en eft difficile. La

Suffufion fpontanée qui vient

:i

un ccil dam

13

vieillerIC , fe communiquc fucceílivement

:i

l'au–

rrc,

&

rend cout

:i

fait aveugle cclui

a

qui el–

le arrive.

11

a une autre Suffufion , apeellée

SHj–

f11Jio11

fauffe

ou

bátArde.

Ell

e arrive

a cerraineJ

gens

:i

jeun qui onc l'c::ílomac

mala.de

. Elle :mive

mCrue dans l'érnt des fievres ;

on voi

t alors des

floccons de laine , de: la pouffiere

&

des mouche_s

deval)c les yeux.

Ce

mal palfe prompcemem, ma1s

il

reviem quelquefois.

s u

1

s

U I

f.

(.

m.

Grailfe de moucon, de bcruf ou de

vache que Jcs Bouchers fondenc ,

&

qu'ils vcn–

dcnt

aux Chancleliers pour fairc de

la

chandelle,

&

aux Corroyeurs pour cravailler leurs cuirs. Les

Furctierift:es :i.joú(enr de porc.

On

n'a jamais

fuic

de

ch~111delle

de fuifde pol'c. Les Payfons en fonc

de

la

foupe& le nommcnc du

Sein.

M. ,Ménage

faic venir le mor de

S11if,

du la1in

SH(bum ,

fait

de

Sm

,

Pource:m , p.trce qu'il efi:

le plus gras