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SU F
der toute cecte fueur poudreufe ,
&:
aprCs qu'on
a vomi on doit prendre de l'huilc rofat avec du
vin , ou une demi-drachme de
rheubarb~
avcc
un pcu de
(el
mineral.
O!!elqucs-~ns
.ucnnenr
que les chiens
&
les ch:m ne fuenc Jama1s, quel-
~~~;l~a~f:rr J~'i~soJ'e~i~~~~ i:º~u;ic~c~ª~~ (uu~~~
des duons dégouce par la langue.
SUF
SUFFOCATION. f.
f.
E10u¡¡mer.t, pme Je
rtfp;–
ralio.n
'l"i
arrive 9Hand on efl foffer¡ul.
AcAo.
Fn.. Le catcrrc
fuffocacif
cíl: de ce gcnre ,
&
n'cft
autre chofe que l'cmpC:chcmem de la circularion
~~u{:~~ 1e~~~~tp~~ms:ffo~a~i~n.c~If:~i~t~~
1
te~
general ou de l'abondance du fang qui occupe
:¡~~ :~~rr~~~o~
3
~
5
o~c¡c p1~"~ií,
0
:ri~td~: ;:l~~f~~~
lui donne
cene
difpolicion
a
s'arr~cer)
ou
d~ quel~
que acidc vicié, ou cnfin de l'atr crop frotd qui
coagule le fang
&
qui l'épaiffi.r.
Ainft
l'on ne peuc
douter que le caterre fuffocarif ne foic un effcr
dLt
regorgement
&
de la coagulation du
f~ng
dans
la poitrinc
&
dans les poumons. De
l:l
v1em que
rnur ce qui peut le
coa~uler, ,
caufe cetrc efP.e ...
ce de catcrre. Ccux qui aprcs quelque exerc1cc
violent boivenc incominem
de
l'eau froidc, par–
ce que le
fong
agité , actcnué
&
rarefié pendanc
l'e:cercice, circule rapidemem
,
&
que l'c:au froi–
de le coagule
&
l'épa1ffit , ce qui le
faü
s'arrércr
dans les poumons.
La
Suffocauon
dans
le~
eaux
arrive en parcie •
du
pa(Íage de 1':
:1.irqui
cll:
bou–
ché ,
&
en parcie de l'irrupnon de
l'eau
,
car ceux
qui
fe noyent , mcurent
,
non (eulemenr parce
~~:~s Ír~¡J~"r:~:;li;r,terp:~~~ro~l$m~ !c,~r;~leq~~
f:mg. Le polypc
Oll
l'cxcrefcencc charnue du cccur
caufe la fuffocation , parce que
la.
circularion du
fang en
ert
imcrrompue. C?n peur meme dans ce
meme genre) les Suffocauons que caufcnr les ex1
habifons des vins
&
des bieres qui bouillenc , les
fomées du vin nouveau
&
des mur.ailles blanchies,
celles des charbons, les fumées mcralliques de
l'amimoine, des minieres de fouffre, de l'efpric
de nitre , de l'eau fonc ,
&
de fembb.blcs va–
pcurs minerales.
11
efi: furpren:mc que
li
on entre
dans une cave lorfque
la
biere fermeme
&
que
l'on
y
pone une chandelle allumée , elle s'écei–
gne auíli -t&t ,
fans que
la
moindre écincelle ref-
~~ÍeTdau~~lecc:;o~~rr;,:e: Í~~:i~:~~~ep~i~ d(;~ (~i·=
va
m l'hypothefe des Anciens , qu'ellcs momc:nr
au
cerve.rnpar le nez. ,
&
jenent les efprirs :mi–
m
aux en letargie.
11
eft: cenain que nom femons
Jeur effc:r dans la poinine av:mt que
Ja
tCce
en foit rroublée ;
&
Ji
au fortir du paroxiíine les
malades tombenr dans le déli1e, il ne s'c:nfuir pas
4~~~~Csc~~vee~~s ~~;r:~ ~ir:~~e;n~r~tJu!~~reei~~eé~
de ces
fumées ,
&
qu'ils les ont portées au cer–
veau, que ces fyrnptOmes arrivcnt.
On
fpir que
les fumées mctalliqucs
&
minerales , anrimonia–
les, viuiolées
&
fulforeuíes, poífedem toures
un
puiffam
aci~e
, done
l'odcur fubrile
dl:
capable
de
coaguler prompccmenc le
fang. Ainfi
:i
la
fu–
mée du foufre on Cene
une
acidiré fub1ile qui faic
craindre la Suffoc:uion. Une force apoplexic la
produic,
d.
caufe du mouvemcnt eles poumons
in–
terrompus. Dans
la
fyncope ,
la
fermcntation
&
le gonffcmenc du fang rombenc quclquefois. Le
S U F SU I
íangs'arrCce dans les poumons,
&
alors faSuFFoca–
rio~1 furvi~nc
a
caufe que le mouvcmcnc des nerfs
qu1 fonc Jouer Jes poumons , eft interrompu par
leur relaxacion. Elle arrive encorep:tr
la
convulfion.
Telles fonc
l.esSuffoc;uions hypochondriaques des
hommes q
mfonc
les mCmcs que les hyf\cri–
ques ,
&
qui
vienn~nc
principalement de la con–
vulfion des ncrfs qm fcrvent au larynx
&
au dia-
S~~~~~se&
e;::
fe~~e'1
11
~:~scr':~:~u~sfc~fe~cth~~
rel1:'erremens
:i
la gorge , comme fi on les érran-
~!~f~1~:c~:~~r;~~d~ r:~~~ti;~~~ar~°cíe:~~~~~::~
moyen
le larynx
J
a
quoi fe joignent les muf–
cles de la gorge ,
qui
en fouffram les mCrhei con–
vulftons, augmentenc bcaucoup l'érranglemem.
SUFFUMIGATION.
f.
f.
Tcrmc de Mcdccinc.
Medicament excerne préparé
&
faic
de racine ,
~~ ~~~~·!~~'r~~!~uÍ~&v:;e~~~.e~~::r;;;rsrefu~~::
chaife percée.
ll
y
a
des Suffumigarions qui
arrC~
tenr,
&
d'aurces qui provoquem les ordinaires des
femmes.
SHjfH1111gatirm
,
ét
oit auffi autrefois une
cercmonie qui
fe
faifoit
da.nsles
focrifices du
Payens.
SUFFU
SION.
f.
f.
Tcrmc de Mcdecinc. Epanchc–
me;:nc
d.esh~m_eurs
qu'on remarque fur la peau.
11
fe
d1r pnnc1palemenr du
fang
&
de la
bile.
On
appelle
SHjfajion de l'ceil, Un
mal qui arrive quand
qudque ".1:uiere plus épairIC que l'humeur aqueufe
~~¡l'{~~~~u1:ª~~;~e~v:~~~~
e:e
[¡~~sd
1
Íor:r~~~~;:
&
femblables
a
ceux des araignées , qui fe font
coile ,&
membrane enfuite , en s'épaiffirfant toU–
jours.Cemal c:ft:un coagulum membraneux engen–
dré dans l'humeur aqueufe , cmre l'humeur crif-•
talline
&
la prunelle.
~and
la merobrane , quºon
aepclle
C11t11r1tfle
, couvre route la prunelle , la
vue eft rout-:i-fait abolie. Si elle n'en couvre que
~ ~!~¡~~' p~cic~cn:
0
~¡(:~r
1
~u:~~c:m
~~c;rbj~~
qu'ellc occupe exatl:ement le poim du
mili.cude
la prunelle, les objets paroirienc percé
s. C"ell:•
l:i.
la verirable Suffufion , dom Jes fignes
fonc
que
dans le commcncemt:nt les mala.des
(e
plaignent
de divers objecs devane
les
yeux. La vue s'obf–
curcit peu
:J.
pcu ,
&
Ja eruneJic efl: d'une
COlt–
}eur verte
OLl
de mer. Morns la Suffufion
dl:
vicil–
le , Coir qu'elle fe
faílC
encare , ou qu'cllc foic
déja
faite ,
ph,is
ji
efi: aifé de Ja guerir. Plus elle ·
efi: invctcrée , plus la gucrifon en eft difficile. La
Suffufion fpontanée qui vient
:i
un ccil dam
13
vieillerIC , fe communiquc fucceílivement
:i
l'au–
rrc,
&
rend cout
:i
fait aveugle cclui
a
qui el–
le arrive.
11
a une autre Suffufion , apeellée
SHj–
f11Jio11
fauffe
ou
bátArde.
Ell
e arrivea cerraineJ
gens
:i
jeun qui onc l'c::ílomac
mala.de. Elle :mive
mCrue dans l'érnt des fievres ;
on voit alors des
floccons de laine , de: la pouffiere
&
des mouche_s
deval)c les yeux.
Ce
mal palfe prompcemem, ma1s
il
reviem quelquefois.
s u
1
s
U I
f.
(.
m.
Grailfe de moucon, de bcruf ou de
vache que Jcs Bouchers fondenc ,
&
qu'ils vcn–
dcnt
aux Chancleliers pour fairc de
la
chandelle,
&
aux Corroyeurs pour cravailler leurs cuirs. Les
Furctierift:es :i.joú(enr de porc.
On
n'a jamais
fuic
de
ch~111delle
de fuifde pol'c. Les Payfons en fonc
de
la
foupe& le nommcnc du
Sein.
M. ,Ménage
faic venir le mor de
S11if,
du la1in
SH(bum ,
fait
de
Sm
,
Pource:m , p.trce qu'il efi:
le plus gras