466
s
U R
.
le font venir de
SHb
&
de
PeWs,
3.
caufc que le ca.–
m::iil,
&
l'aumuffc: íom par ddfus le fwplis ,
&
le
rendem
Subpell1C1Hm.
SURPENTE.
(.
f.
TcLmC de Marine. Grolfe cor–
dc, longue de
ucme
i
quarance
braílCs, qui cíl:
am:irrée aux dcux grands
m3.ts&
que l'on roulc
autour d'un canonou de quelquc aurrc pcfanc far–
dcau , afin de foU.renir la piccc quand on la vcur
cmbarqucr ou débarqucr , ou l'enlevci; avec un
palan.
SURPLQtABER. v. n. Termede
Ma~onnerie.
Erre
en furplomb. On die
qu'Vn
mHr
f11rplombe,
qu'/l
efl en furplomb,
pourdirc, qu'il dcverfc
&
n'cft pas
a
plomb.
sud~Pl~~~~~i~ T~~~~~ü~~(u~~~~"~~~~,~~~~~~~~~
nene
la
dcrnicrc prépararion. Le Surpoim eíl: bon
pour rérn.blir la come des piés des chcvaux , lorf–
qu'elle cft ufée.
SURQYAN!E.
[.f.
Vieux moc. Soned'habillement
defemmc.
Femnu efl
plus
cointe
&
plus mígnoite
.En/Hrquanie que en cotu.
s~~s~~~;c~~t~~~· q~~:Pa;~
1
;r~i:~r;;~~{d~i~
SU~~'6~1~~~~~:
Terme d'Arichmecique
&
d'Al–
gebre. Les corps n'onr que trois dimcnfions ,
&
touc corps eR: confidcré en Gcometrie comme for–
mé
par deux multiplicacions , la premierc de
fa
:~r;~;~~~~e~
1
(~~~:;;p~~ ?au~~~i;e~r ~:'~ªr~er~:
deur, ce qui faic
lecorps fa/1deou
fimplemem
lt{o–
lide.
Cecte idée
de lignts , deplans
c!r
de /olides,
fe
uanfporre aux nombres , ( Voyez UNE.AIRE ,
PLAN,
&
SOLIDE,) de
fone
qu'un nombre que
l'on confidcre comme formé par deux muhiplica-
~:~~n~~f~7~l::~i~:
d:
b
1
~~~~';'~!~stsc:~ls;¡ ~:~~
tions des nombres, fi on p:l.ÍÍC la fecondc mufcipli–
cation , on fair un nombre
[Hr-fol1de,
&
de
-+·
de
5.
de
6.
e11fin de rant de dimcnfions que l'on vcur;
ce qui ne pcut pmais C:cre dans les corps. Si une
:~~~s
f
~~~f~~~~;~o~~~~~~~~~~!!::;;;s:~:,:~
;f~::~: '~~:~,r~~;;~;s~~·l~
0
q~~~r~f~~:rd~J: ~~=
quiéme, de
la
fixiéme
puiffence
ou
degrt,
&c.Voyez
PUISSAN<.!E
&
DEGRE'.
SURTAUX. f. m. Taxe
injuR:equieftau.de!fusdes
forces de celui qu'on veur qui
lapaye ,
&
qui paílC
la
proporrion done
i:
pourrotc en Ctrc tenu.
¡U R TO U T.
[.
m. Groífe
cafa~uc
ou jutle-au–
corps qu'on met en hiver par deílus
fes
auttes ha–
bits. Ce moc n'cíl: en ufage que dt:puis
fort
peu
d'années. C'cR:
a
peu prCs ce qu'on appelloir an–
clenncmenc
SuurAVis,
comme qui auroic
cfü
Sur–
habits.
SURVIE.
Í.
f.
Terme de Prarique. Vie plus longue
J~~ .e~~~ c~:~cnoeUª1~~r~
ruf/f
;~
1
;ofcvéec~i;~il~~;o~~~~
•
forvie
dt
tlipulé dans les Contraes de mariagecom–
me un préciput.
SUR V 1V AN CE.
C.f.
Tenne de Palais. Privileoc
que le Roí accorde
a
quelqu'un pour íuccede:'
i
une Ch:l.rge, que celui qui en jouit veur bien aíllt–
rcr , en cas de morr,
:i
fon hcriticrou
i
quelque
autre. On :ippelle ce privilege
Survivance
>
parce
qu'il f.iir furvivrc
la
Charge
arre~
la mon de l'Of–
ficicr qui
.la
pofredt:. Nos Rou accorderenc qucl...
qucs furvtvanccs
a
de cert<lins
Off:icicrs
dCs l'an
SUS SUT
t
SS9·
mais Charles IX. par
fon
Edir donn'é dix
an ..
nées aprCs, pcrmit de refigner les OBices quand on
le ':oudroir , pourvU qu'on lui en pay3t
la
valcuc
du ucrs. C'ell cequ'onappellc
Survivancegtntralt.
Il
y
en a d':rncrcs, comme la
Simplt furvivdnct.
C'eíl: quand on religneJ.'Office
a
une cenaine per–
fonne, pour en jouir Tt-ulement en cas que cette
perfonne fwvive le rdignam. Ce qu'on appelle
SHrviwmce rtFUe
, c'eR: quand le reúgnataue cft:
:;;~~~;~:~:J~~lj?a;,~~~~1~Íq~·i1:¡~ ~~r~tg;:~(e~
tres
au
refignanc &au reúgnacaire d'cxerccr l'Officc
rour 3. tour, ou en l'abfence l'un de l'aucre. On ap–
pelle
SHrvi'fhtncttnblanc,
Une force de Survivance
mdéfinie,
&
qui
dt:
expediéeen blancou en cermes
generaux, fans que le nom d'aucune perfo110e
y
foit
employé.
SURVIVANCIER.
{.
m. Celui quialafurvivance
d'un
Office, d'une Charge.
sus
SUSBEC.
f.
m.
TcrmedeFauconnerie. RhUmech.iud
&
fubtil qui difiile du cerveau desoifeaux,
&
qui en
faitmounr un grandnonlbre.
SUS<;lTEMENT.
f.
m. Vieux moc. Refurreélion.
On
a die auffi
S11fcittr,
pour Reífufciter.
SUSERAIN.
f.
m.
Terme d
e Jurifprudence dont on
fe fcn dans les Fiefs. Le
Sufer:i.ineR: le foperieur
en quelquc Charge ou en quclque
Dignicé,
aurrc
neanmoins
que
le Roi. Pafquier
fait
venir ce mot
de
e
eforia111u.
SUSIN.
(.
m.
Pont brifé, ou unepanic du Tillacqui
regne depuis la dunecce jufqu'au grand m3t
J
a
l'op~
pofice du fainc-Aubinet.
SUSPENSE.
{.
f.
Cenfure par laquelle un.EccleÍ1of!i·
~~~;;!1~~~i~e~;~ci:~:~~~~r'd~r~~~~ªt¡~:J[!:
de fon Oenefic.e en tout ou
en
panie.
SUSPENSO!RE. adj. Terme de Medecine..Onal"
pelle
Mufcla
fR[penfaireJ,
deux Mufcles qui rien-
~~~~~e~~1~¡~~.~~,~~~~:fed:,~~j~
..
c~ecÍu(~~nl::;cr~~
faít qu'on l'appelle auffi
Crtmafltres.
11
y en aqui ·
reconno1ílCnt auffi deces Core'>t de mufcles
i
lama–
trice, pour l'attacher
&
la fufpendrc avcc le' mem–
bunesdu pericoi.fte.
SUT
SUTURE.
C.f.
TermodeClúrurgie. Réuniondes ·
parcies molles de la tC:te quand elles
font
divifécs
&
íéparécs contre narnre. C'efl: une coucure qui Íe
faic par le moycn cl'unc aiguille
&
d'un
fil.
Il
fcfoit
auffi des futures dans les playes, quand le bandage
ne fuffir p:ts pour ramener les lévres de la pbye, ni
• pour les recenir. Les unes fe
font
avcc desaiguilles
&
du
6.1,
&
elles om lieu dans des fujecs robunes;
&
:i
des paniesqui ne
fom
ni bien fenfibJes ni cx-
}e~r~~5,
ªfeª
f2~; ~~~sªr;~fu~~:
0
foilfc:n:v!::r;r:
;f~~e~ a~~c:f'!
1
~Í~
1
~uu;~i~!red~~sc~c~;~é~&¡1ato~~
dure,pour pouvoir joindre les lingcs
&
ramencr en
le
s jo1gnam les lévres de la playe. Les dcu" mor·
ce
:i.uxde linge cloivenr C:creenduits auparav:rnt d'un
Jiniment fair 'de gommc cragacanthe
&
arabique,
de mafric, d'encens, de forcacolle, une drachmcde
chacun. On pulveriíe le tout,
&
on Íe ferrd'une
fpamle pour le bamc avec un blancd'a:uf, jufqn'i
ce que ce cout fe refolve en écume & enfuite en li–
queur. Ce linimcnt doic fervir de colle. 11 faat ob-