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470

SYR

SYS

me ceux de

cham~drys

, de fcolopendre; d'Hyfi:c..

riques, commc

lc Syroe

d~a~·1~oifc;

&

d'Arduici–

qucs ,commc l'oxymcl tquillmque. A rcgardcr les

Syrops par lc:urs cffcts, 11

y

en a

d'alceranfs,

&

ce

íonc ccux qui échauffent ou rafra'ich1ffent , onvrcnr

ou ieffcrrenr , endormencou

éveillcnt,

&

d'aum::s

qu'on appcllc:

P11rgatijJ.

Ces demicrs qui purgent

par les dejeétions íont fimplcs

Olt

compofés. U n'y

en a que: deux limpies , le

Syrop rofar

,

qui en hu..

ri'1cébnr purge la b1lc dans cc:ux qui fonr d'unc na–

mre fon déhcate

&

mCme dans les enfans ,

&

le

S7rop violar

,

qui en fonifi:mr

&

rafraichiílam,

fair forcirla bilc

&

les fcrolités avec bien plus d'ef–

ficace que le

rofac.

Parmi les Syrops purgaufs com–

poíés ,

il

y

a celui de chicorée, qui

n'dl:

:lUtre

cho–

fe que le

Spop

de chlcorüjimple,

auquel on a ªJoU.–

cé uneinfuÍton de rhubarbe&de nard ind1quedans

une parcie de la décoé\:ion clarífiée.

11

efl:

alc~r:uif,

corroboratif

&

purgarif, convicRc

i

cauces

mala–

dies biJieufes

i

tOUt :igc

&

;l

tOut fcxe

&

fe don–

nc en come f.1ifon. Le

Srop de pommes compoft'.

appellé aucrernenc le

S;rop dH Roi Sapor,

qui écoit

un Roi des Perfes, eo favcur de qui Mefué

l'a m–

vemé , cfl: un Syrop purgatif compofé de fue de

t';ebc;u~!~rh~:r~c~ol~i:suf~~sd~efc~::·t; ~e~1~!~f~

ce d'anis

&

de fofran.

11

remet les cfprits vicaux,

tempere l'humcur mélancoliquc, attcnuc celles qui

font

craffes

&

lemes , diílipe les vems , liche dou-

¡;,:~~~;~ ,vee~c~~~1:a&"~~~e:yr~~~la~:

,f(r;;;

~

cepules. des Reurs de buglofe , de violes , d'ab–

fynche

&

de cufcure ,

a

quoi on

ajoU.te

de

la

re–

glitTC , des rafes, de l'éptthymc:

, du po

lypode de

chC:ne, des prunes , des railins damas mondés , de

la tamJrinde

&

de la poulpe de catli:. Ce Syrop

~:uic~ºfc:e¡:,~~e~~~fr~~e~~~'p

0

:~!

3

~~~r::

1

u~~rh~

meur falée ou brulée. Le'Syrop d'épirhyme eíl:bon

a

preparer

&

a

purger tour cnfemble le phlegme

falé

&

mélancholique qu'il évacuc par le:: licge

&

par les voies de l\1rine. Les ingrcdiens qui en–

trene dans ce Syrop fonc l'épichyme , les myrobo–

lans indic:ns , fepulc:s • ambliques

&

belliriques ,

Ja Íemence de cufcute

&

de fumecerre , le

thim,

la

buglofe , la regliílC , le poiypode , l'agaric, les

fcmenccs d'anis

&

de fenouil , les prunes , les

~<;;e;y~~;g~~!p~(tJ~· (~~ ?cr~h=~1~~r;r~

1

i: ~;l~

gairemenc Nerprun

J

bien dépuré. On y mee au–

tam

pcfanc de fuere,

&

lorfqu'il cfi- cuir en con–

fifi:ance convenable

J

on l'aromatifc: de canelle

&

de maíl::ic enfermés dans

un

nouec qu'1l

fauc

ex–

primer fouvent pendam que ce Syrop cuic.

11

év:i–

cue les eaux des hydropiques ,

la

p1tuite,

&

les

~;;fd~s,~~~ t~:bfO:cc :~~1

1

~:ab~;~é~

1\u;

!~,

5

1ª;~i

en fom

un frequenc ufage , pour rcmedier

:l.

la

goune.

~elques

- uas

fonr

venir

S7rop

du mot

Arabe

Sm,b,

qui veut dire , Potion. Les autres le

tirent du Grec

,.;,11,,

Tirer ,

&

de ;,...,

1

,

Suc.

SYRTES.

C.

m.

Sables mouvans qu'agice la mer.

lis

fonr

quelquefois amoncdés

&

quelquefois diílipés,

m2is toUjours trCs-d::mgereux pour les Vaifíeaux.

Ce moc eíl: Grec

#;fª' ,

&

fe

die du lieu oU

ces

Cables

foat

daos lamer.

.S Y S

SYSSARCOSE. f.

f.

Terme d'Anatomie. 11

fe <lit

des li:iifons ou joinmres des parcies du corps >qui

SYS

fe

fónt

par le mayen des chairs ou desmuídes.

ce

mot eft Gr_ec '"'""'"¡,#,,,formé

de,¡,,

}\vec,

&:

de

'.íft>

Charr.

S Y

S

TE M E.

f.

m.

S11ppojition d'tin

011

de pfltjieurs

principes

,

dont on

tire des conju¡ucnces

,

(fr

fer

lefi¡1Jelson t'tablit Hne opimon

,

mze doElrme, un do¡–

me.

AcAo.

FR. ,ll

y

a

trois fameux Syíl:emes du

monde. Les Alhonomes qui fuivcnt le Syfl:eme de

Prolomée, qui eíl: cclui d'Eudoxe , de CJlippe,

d_'Arifi-oc_e, d'Hipparque.

&

de

la

plU.parcdes an–

c1ens Plulofophes , meuent

la

cerre immobile au

centrede l'umvers

&

croyenrque les Pkmetes rour–

nent

:l.

l'emo':lr ; que la Lune

dt

la plus proche de

la

terre, enfune, Mercure, Venus ,le Soleil ,Mars,

Jupiter

&

S:uurne

1

qui cft le plus élevé de toutes

les Planetes. lls pta·cent le

Cic:l

des Eroiles fixcs au

ddfus de Satume, puis le premier mobile ,

&

enfin

les deux

crifta~lins

, du premier defqucls ils fe fer–

venc pour exphquer le mouvement tardif des étoilcs

fi~

es, q

ui les

fau

avanccr d'un <legré

en

foixancc;

&

d1x

a.ns,

fclon l'ocdrc des fignes. Le fecond crifl:al–

lin

leur fen

a

faire encendre le mouvemenc appcl–

lé,

Mouvemtnt de trep1d11tum,

dom ils croyentque

Ja Sp:here ect portéc vers l'un

&

l'amre de.s pales,

&

qui fair qu'en divers teros, il y a de la d1ffercnce

da_ns la pl_us

grand~

déclinaifon du Soleil. Le pre–

nuer mob1le produ1t la coníl:anre

&

perpetuellc vi–

cilfüude du jour

&

de la nuit par le mouvcmenc

rapide qu'il imprime

:i

tOUS Jcs cieux

&

;l

toUtCS

les étoiles fixes

&

errantes, qlt'il enrraine unifor–

mement en vingr-qu:ure heurcs aucour de la tcr–

re , comme étant le centre de l'univers •

&:

l'o–

bliquité du Zodiaque qui

fait

que le Soleil par..

couram

fa

revolution annuelle , s'approche de

no~·

tre zenith en un tems •

&

s'en élo1gne en un :tu–

rre , nous faic connoitre la caufe de la diverlicé

des faifons.

Copemic a renouvcllé depuis prCs de deux

cen~

ans une hypothefe.coute contraire

:l.

cellc de

Pro–

lomée. 11 fuppoíe par fon Syficme que le Solcil ell

au centre du monde ,

&

que la tel·re tournanr en

vingc-quam: heures autour de fon propre effieu,

décrit en une année un ccrcle autour du Soleil ,

Be

par

Ji

il a expliqué les phenomenes avec beaucoup

moins de fuppofitions que Ptolomée. Tomes les

Planetes ,

~

la terre mCme qui peut p:i!Ih pour

une Planete felon ce Syíl:eme, rournenr non feule–

menc auto

u[

de leurccnt[e,mais nulli :rntourdufolcil

f¡~:s~~sl~~;e~~~~~n~e~~ff~~e;~ ,~~:ed~~~\.~,~~c~,~~

vingc-fepc jours

&

demi tournc autour de

la

terre

pu un mouvemenr p:trriculie[ comme les fatclli–

tes de Jupiter

&

de Saturne toltrnent nurour de

ces deux Planetes, Mercure

faic

en uois mois fon

cours autour du Soleil , dom il eíl: la Plancce la plus

proche , Venus en

fc:pt

&

demi , la terrc

en

unan,

Mars en deux, Jupiter

e~

douze,

.&

Saturne en

crentc. Pythagorc , Arclumede ,

&

plulieurs au–

nes grands hommes de

l'a1;ttiquir~

, onr cru

ava~c

T~~~~~feq~~ ~;n~;;r~ué:~~deº~t~~aÍs

fis

!~a:~¡:~~

p3s expliqué ni défendu ce Syfteme de la mCmc

force.

T ycho-brahé, celebre Aíl:ronome, ne croyant

p:i.s qu'on dúr Ccre de

l'opinion de Pcoloméo

touchanr

la

difpoGtion des Planetes,

&

perfuadé

qu'il étoir abfurde de fuivre l'hyporh7fe de

~oper­

nic

d.ms

le mouvemenr de

In

terre ,1ocrodmfic fur

h

fin clu

liecle palfé un Syíl:c:me qui tienc des

:r~eª:J';;¡c~rí~ip[i~::~,'~~

1

~17;e~~eer~71irce, {e"~~~=

venr autour du Solcll ,

&

veut • comme Ptolomé,,