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SYR
SYS
me ceux de
cham~drys
, de fcolopendre; d'Hyfi:c..
riques, commc
lc Syroe
d~a~·1~oifc;
&
d'Arduici–
qucs ,commc l'oxymcl tquillmque. A rcgardcr les
Syrops par lc:urs cffcts, 11
y
en a
d'alceranfs,
&
ce
íonc ccux qui échauffent ou rafra'ich1ffent , onvrcnr
ou ieffcrrenr , endormencou
éveillcnt,
&
d'aum::s
qu'on appcllc:
P11rgatijJ.
Ces demicrs qui purgent
par les dejeétions íont fimplcs
Olt
compofés. U n'y
en a que: deux limpies , le
Syrop rofar
,
qui en hu..
ri'1cébnr purge la b1lc dans cc:ux qui fonr d'unc na–
mre fon déhcate
&
mCme dans les enfans ,
&
le
S7rop violar
,
qui en fonifi:mr
&
rafraichiílam,
fair forcirla bilc
&
les fcrolités avec bien plus d'ef–
ficace que le
rofac.
Parmi les Syrops purgaufs com–
poíés ,
il
y
a celui de chicorée, qui
n'dl:
:lUtre
cho–
fe que le
Spop
de chlcorüjimple,
auquel on a ªJoU.–
cé uneinfuÍton de rhubarbe&de nard ind1quedans
une parcie de la décoé\:ion clarífiée.
11
efl:
alc~r:uif,
corroboratif
&
purgarif, convicRc
i
cauces
mala–
dies biJieufes
i
tOUt :igc
&
;l
tOut fcxe
&
fe don–
nc en come f.1ifon. Le
Srop de pommes compoft'.
appellé aucrernenc le
S;rop dH Roi Sapor,
qui écoit
un Roi des Perfes, eo favcur de qui Mefué
l'a m–
vemé , cfl: un Syrop purgatif compofé de fue de
t';ebc;u~!~rh~:r~c~ol~i:suf~~sd~efc~::·t; ~e~1~!~f~
ce d'anis
&
de fofran.
11
remet les cfprits vicaux,
tempere l'humcur mélancoliquc, attcnuc celles qui
font
craffes
&
lemes , diílipe les vems , liche dou-
¡;,:~~~;~ ,vee~c~~~1:a&"~~~e:yr~~~la~:
,f(r;;;
~
cepules. des Reurs de buglofe , de violes , d'ab–
fynche
&
de cufcure ,
a
quoi on
ajoU.tede
la
re–
glitTC , des rafes, de l'éptthymc:
, du polypode de
chC:ne, des prunes , des railins damas mondés , de
la tamJrinde
&
de la poulpe de catli:. Ce Syrop
~:uic~ºfc:e¡:,~~e~~~fr~~e~~~'p
0
:~!
3
~~~r::
1
u~~rh~
meur falée ou brulée. Le'Syrop d'épirhyme eíl:bon
a
preparer
&
a
purger tour cnfemble le phlegme
falé
&
mélancholique qu'il évacuc par le:: licge
&
par les voies de l\1rine. Les ingrcdiens qui en–
trene dans ce Syrop fonc l'épichyme , les myrobo–
lans indic:ns , fepulc:s • ambliques
&
belliriques ,
Ja Íemence de cufcute
&
de fumecerre , le
thim,
la
buglofe , la regliílC , le poiypode , l'agaric, les
fcmenccs d'anis
&
de fenouil , les prunes , les
~<;;e;y~~;g~~!p~(tJ~· (~~ ?cr~h=~1~~r;r~
1
i: ~;l~
gairemenc Nerprun
J
bien dépuré. On y mee au–
tam
pcfanc de fuere,
&
lorfqu'il cfi- cuir en con–
fifi:ance convenable
J
on l'aromatifc: de canelle
&
de maíl::ic enfermés dans
un
nouec qu'1l
fauc
ex–
primer fouvent pendam que ce Syrop cuic.
11
év:i–
cue les eaux des hydropiques ,
la
p1tuite,
&
les
~;;fd~s,~~~ t~:bfO:cc :~~1
1
~:ab~;~é~
1\u;
!~,
5
1ª;~i
en fom
un frequenc ufage , pour rcmedier
:l.
la
goune.
~elques
- uas
fonr
venir
S7rop
du mot
Arabe
Sm,b,
qui veut dire , Potion. Les autres le
tirent du Grec
,.;,11,,
Tirer ,
&
de ;,...,
1
,
Suc.
SYRTES.
C.
m.
Sables mouvans qu'agice la mer.
lis
fonr
quelquefois amoncdés
&
quelquefois diílipés,
m2is toUjours trCs-d::mgereux pour les Vaifíeaux.
Ce moc eíl: Grec
#;fª' ,
&
fe
die du lieu oU
ces
Cables
foat
daos lamer.
.S Y S
SYSSARCOSE. f.
f.
Terme d'Anatomie. 11
fe <lit
des li:iifons ou joinmres des parcies du corps >qui
SYS
fe
fónt
par le mayen des chairs ou desmuídes.
ce
mot eft Gr_ec '"'""'"¡,#,,,formé
de,¡,,
}\vec,
&:
de
'.íft>
Charr.
S Y
S
TE M E.
f.
m.
S11ppojition d'tin
011
de pfltjieurs
principes
,
dont on
tire des conju¡ucnces
,
(fr
fer
lefi¡1Jelson t'tablit Hne opimon
,
mze doElrme, un do¡–
me.
AcAo.
FR. ,ll
y
a
trois fameux Syíl:emes du
monde. Les Alhonomes qui fuivcnt le Syfl:eme de
Prolomée, qui eíl: cclui d'Eudoxe , de CJlippe,
d_'Arifi-oc_e, d'Hipparque.
&
de
la
plU.parcdes an–
c1ens Plulofophes , meuent
la
cerre immobile au
centrede l'umvers
&
croyenrque les Pkmetes rour–
nent
:l.
l'emo':lr ; que la Lune
dt
la plus proche de
la
terre, enfune, Mercure, Venus ,le Soleil ,Mars,
Jupiter
&
S:uurne
1
qui cft le plus élevé de toutes
les Planetes. lls pta·cent le
Cic:l
des Eroiles fixcs au
ddfus de Satume, puis le premier mobile ,
&
enfin
les deux
crifta~lins
, du premier defqucls ils fe fer–
venc pour exphquer le mouvement tardif des étoilcs
fi~
es, qui les
fau
avanccr d'un <legré
en
foixancc;
&
d1x
a.ns,fclon l'ocdrc des fignes. Le fecond crifl:al–
lin
leur fen
a
faire encendre le mouvemenc appcl–
lé,
Mouvemtnt de trep1d11tum,
dom ils croyentque
Ja Sp:here ect portéc vers l'un
&
l'amre de.s pales,
&
qui fair qu'en divers teros, il y a de la d1ffercnce
da_ns la pl_us
grand~
déclinaifon du Soleil. Le pre–
nuer mob1le produ1t la coníl:anre
&
perpetuellc vi–
cilfüude du jour
&
de la nuit par le mouvcmenc
rapide qu'il imprime
:i
tOUS Jcs cieux
&
;l
toUtCS
les étoiles fixes
&
errantes, qlt'il enrraine unifor–
mement en vingr-qu:ure heurcs aucour de la tcr–
re , comme étant le centre de l'univers •
&:
l'o–
bliquité du Zodiaque qui
fait
que le Soleil par..
couram
fa
revolution annuelle , s'approche de
no~·
tre zenith en un tems •
&
s'en élo1gne en un :tu–
rre , nous faic connoitre la caufe de la diverlicé
des faifons.
Copemic a renouvcllé depuis prCs de deux
cen~
ans une hypothefe.coute contraire
:l.
cellc de
Pro–
lomée. 11 fuppoíe par fon Syficme que le Solcil ell
au centre du monde ,
&
que la tel·re tournanr en
vingc-quam: heures autour de fon propre effieu,
décrit en une année un ccrcle autour du Soleil ,
Be
par
Ji
il a expliqué les phenomenes avec beaucoup
moins de fuppofitions que Ptolomée. Tomes les
Planetes ,
~
la terre mCme qui peut p:i!Ih pour
une Planete felon ce Syíl:eme, rournenr non feule–
menc auto
u[
de leurccnt[e,mais nulli :rntourdufolcil
f¡~:s~~sl~~;e~~~~~n~e~~ff~~e;~ ,~~:ed~~~\.~,~~c~,~~
vingc-fepc jours
&
demi tournc autour de
la
terre
pu un mouvemenr p:trriculie[ comme les fatclli–
tes de Jupiter
&
de Saturne toltrnent nurour de
ces deux Planetes, Mercure
faic
en uois mois fon
cours autour du Soleil , dom il eíl: la Plancce la plus
proche , Venus en
fc:pt
&
demi , la terrc
en
unan,
Mars en deux, Jupiter
e~
douze,
.&
Saturne en
crentc. Pythagorc , Arclumede ,
&
plulieurs au–
nes grands hommes de
l'a1;ttiquir~
, onr cru
ava~c
T~~~~~feq~~ ~;n~;;r~ué:~~deº~t~~aÍs
fis
!~a:~¡:~~
p3s expliqué ni défendu ce Syfteme de la mCmc
force.
T ycho-brahé, celebre Aíl:ronome, ne croyant
p:i.s qu'on dúr Ccre de
l'opinion de Pcoloméo
touchanr
la
difpoGtion des Planetes,
&
perfuadé
qu'il étoir abfurde de fuivre l'hyporh7fe de
~oper
nic
d.msle mouvemenr de
In
terre ,1ocrodmfic fur
h
fin cluliecle palfé un Syíl:c:me qui tienc des
:r~eª:J';;¡c~rí~ip[i~::~,'~~
1
~17;e~~eer~71irce, {e"~~~=
venr autour du Solcll ,
&
veut • comme Ptolomé,,