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476

TAC T

AF

uavc1·s divcríemem ,

ta.ne

fclon

l'anangement

~

Jaconformacion'"dclcurspcrites Curfaces, que

~m­

vant le mouvcmenc

&

le rc:pos des

m~mes paruc~·

les, les m:i.mmclons ncrveux gonRés

d'cfpritsa~1-

maux. Ccux-ci ne fom pas

plücOt

ém\1S

3 •

qu.'1ls

communiqucnc lcur mouvcment

&

lcu~

aguauon

au cervcau ,

&

ce rnouvcmem écant

appcr~u

par

l'amc cft nommé le

TAfJ.

Ainfi !luand la

f~rface

inégale de quclque corps,

a

raifon de la

d1verfe

íicuation de ces parcicules , agir fur les

mamme~ons

qui fom rangés de cellc maniere qüc les uns

fo1~nc

touchés

&

les amres non , il s'y

fait

un mouvcmcnc

imerrompu

&

inégal ; ce qui faic dire que l'objct

cfi:ipre

&

raboreux. Lorfquc tous les

mammelon~

font touchés égalcmem , on dic(:ue lecorps cíl: unt

~~~!i~;.;:'~K~!ic~t~~?¡{c;c~ficº~~;f~~~s~;.~

1

e~eCÍ

duc. Si quclques parcicules de l'obje(

s'auac~enc

aux m.1mmelons , on die qu'il eA: gluant

&

humlde;

&fi

rienne s'y:mache, ondicqu'il eA:fec.Q.2and

l'objet exci(e un mouvemenc

r~idc

&

violcnt dans

~:e~!:~e~o:~ic ~nu~;eei"i!:¡/~~n;d~º'~~~·~~

touche qu'un ou dcux mammelons, on die qu'il pi–

que

&

qu'il eft aigu.

&

ondie qu'il eA: obrus, lorf-

~~~ilra~Íon~~c?u~ r~u~cau~s t:ucc:er:1ecr~·rt;u:n~~a~;

que

fi

les mammelons fonc le principal organe du

toucher , ils ne fompas l'organt: total ,

&

que ce

fonr les libres nerveufcs qui formenr ces mamme–

lons. Ces fibres

fom

tantOt feules , comme dans lcl

panies incernes,

&

cancCn unies avec

les

mufclcs;

&

dans tous ces cas lorfqu'elles íonr tendues

&

rcm–

pliesd'cíprirs animaux,

&

quequelque objet exrer–

ne viem

3

les coucher , e¡lles font fecouées par ccr–

taines vibrariom qui fe communiquenr au ccrveau

&

fonc le femimcnt du roucher. Cela

fe

connolr

quand on touche une plaie

&

par

Ja

douleur des

parrics internes , oU les libres nerveufes

no

formcnc

poimdemarnrnelons ; mais

il

y

a cette difference ,

que

le

fenrimenc

du

coucher qui fe fait par les

mammelons cfi: doux

&

naturel ,

&

que c'eíl:

proprernent le fcns du toucher , au lieu que le tou–

cher qui fe

foit

dans les libres nerveufes eíl: roü–

jours violent , douloureux

&

prefque centre na·

tu

re.

TACTION.

f.

f.

Tenne de Geometrie. Il fedit des

lignes qui couchenc un cercle ou une auere ligne

courbe. Ce moe vienrdu Laein

Tangere,

Toucher.

On die plw fouvem dans le mCme fens,

u11-

to1uhement.

lepoir.t

d'

atto11che1nent.

TACTlQUE. f f. Science de conftruire les machines

des Anciens, qui fe fcrvoienc d'arcs bandés , de

bacules

&

de concrepoids •pour lancer les Aeches,

les

dards, les pierres

&

!e:~

globes

:l

feu. On ap–

pelle plusordinaircmene

raffu¡ue

,

La íciencc de

ranger les i;;oldats en bata.ille ,

&

de faire des évo–

lutions miliraires. Ce moc cíl: Grec ,

n.n¿,,,

de

~ilm,

Ranger, menrc en

or~re.

TAF

T AFFETAS.

(.

m. Sorce d"étoffe de foye fort ddiée

~:~(~~~~~~r:ien~~.;~f¡~I~ re4Ít;~~- Arirn;~~ 'a~~

tomes forces de coulellfs. Cclui d'Avignon eft le

~~

0

~e~i~~ :affe';};:r!~~~j~~:¡;;:.

0

~~~¡ a

0

~:f~~;

au mCmc feos dans la baílC Latiniu:. M. Mc:nage

Je foic.venir dn Grec

ncf«-i~

,

:l c:rnfc du bruit

que fa1r cene écoffe.

Ce:

mot

~'1•";.

ne m'eft point

connu.

·

TAG

TAI

TAFTOLOGIE.

(.

f.

Vice du difcours , quand on

rcpece lamCme chofe en des termes differens, ou

qu'on fe ferc de deux rnots qui ont

la

íignificacion

couc-:l-fait femblable. Ce motell Grec,

T•imA.,.f.,,

de

Tc11"~ ,

L_a ruCmc chofe ,

&.

de

>.Í'l•" ,

Dire.

TAG

TAGAROT.

(.

m. Oifeaudeproie fort long

&

Bouei,

que l'on apponedu coté d"Egypte,

&

qu1eft d'un•

efpcce parnculicre.

TA 1

TA{;!¡~-11~.d~ b~fsufcP¿¡t~i~~~~~ :~ue: ~~~~~~:u,r~;

rravcrS avec la fcie ,

&

end'autres fcns avcc la coi–

gnée, la ferpe

&

le cifcau. On appelle

Pierre de

~;¡/~t~e~a~fJ~s

quaniers de pierre propre

:i

Mtir

On die en termes de chalfe

>

que

Le

gibier

g11gne

la

1ailles

,

eour dire , qu'll gagne les raillis. On

die dans ce iens, que

Les M1lles jont

d'u11

'"' ,

d4

de11xans.

.

T;iille.

Terrne de Chirurgie. Operacion qui fe

fair pour tircr

la

pierre de la veffie.

gr~Zeªf'!rel~1~~~{~~~h:'d~ ~~i:::~g~º~:~,~~~:

bois

,

Cellt: qm eA: gravéc fur une planche de

bois. La gravluc de celle-ci differe de celle de

cuivre , en ce que dans ces dernieres ce

font

lct

p:mies cnfoncécs qui rnarquem les traits,

&

quece

fonr les panics élevées qui les marquem dans les

tailles de bois.

T

"'""

b1tffes,

fe die des ouvr.lgcs

des Sculp(c:urs ou des Fondeur.s qui fonc de

bu

relief,

&

dom les corps ne par01ÍÍemqu':i dcrni.

Ttt1lle,

en rc:rmesde Monnoic, n'cfi autre chofe

que la quantité des efpeccs que le Prince ordonne

qu'on falfe d'uo rn:'Lrc d'or

>

d'argenr , ou de cul–

vre. Ainfi les demi-louis d'or fonc

:l

la bille de

foixante

&

douze picces

&

dernie au marc,

&

les

}ouis d'or font

i

Ja

taillc de ffente.fix pieces

&

un

quan au marc.

La

raillc

a

roUjours été reglée fur

le poids

princi~al

qu'a cu chaque na(Íon. , cornme

de

la.

livrc ches les Romains qui Ctoit de douze

onces,

&

du poids de rñarc en France

>

qui c:íl: de:

huitonces.

Ta;//r.

Partie de la Muliquequi foüdent lcchant

~l¿~~e!~~;a~~~~éeeqº::;~a~;~~l,ª;%~¡'nsqcur~~~

fe que la baífe. Il

y

a quclquefois deux Tailles,

}'une appellée

H

AH

te tAille,

&

qui fe dit d'unc

~;~ª~~~e~u~:~n~p~te~fepr~:~ ~;;~~e~~;f~~:(~~

un;";,~!: ~~:~PJ¡~~~~~et!ªd~!~ccÍroir

que la

plú-

pan

des Seigneurs avoient

fue

des hetiragcs tenus

~~:~~~ercea7~%a~~~q~:~df:ss~~~~~r

0

~r~i~

1

;:is

3

~~

juíl:e guerrc

~

qu3nd

il

faifoit fon fils alné Chcva–

lier , quand il marioir

fa

filie alnée :i un Gencil–

hornme ,

&

quand il alloir au voyage d'Ourrc–

mcr. Celles que dcvoit un hommc franc, ou !enanc

herirnges affranchis ' ou

a

devoir d'argcnc , étoienr

appellées

T4i/Je1frt1nche1;

&

celles que devoienr

des homrncsdecondition fervilc ou de monc-raillc:>

écoient nommécs

Tail/e1 far11es

.Qn appelloit

Ta1/le

jHrt'e,

Cellc qui fe p1yoit

fo.ns

s'cnquerir de la va...

lc:urdes biens des Habita

ns , &

que les Sc:igneurs

impofoicnc fur leurs Sujets '

Olt

a

volonté ' ou