4000000795

TA I.:

TA L ER.

Groífe monnoic d'argent valant un

écu. Elle a été prcmicrcmc:m fabriquée en

vallée

de Joachim en BohCme vcrs l'an

5i.o. par les

Com–

tc:s de

MaiCon deSclicon , dom elle porte les Ar–

mes d'un córé,

l'c:Higie de l'Abbé Joachim de

l'aurre. Il

aauffi des Talcrs des Rois de Pologne,

Ce quelques autres Souverains de l'Europe.

TALEVA.

Sorce d'oifoau de rivicre de l'Ulede

Madagafear. 11

di:

gros comme une paule,

a les

plumc:s violencs

le bcc

les piés rouges.

TALINGUER. v. a. Tc:rmcdc:M:winc. OnditTtt–

/i,,g11tr le1

cablr1

pour

din:: ,

Les amarer :\ l'ar ...

ganc::m de l'ancrc. l..'efi la mCme chofe

qu'Etalm–

gker.

TALISMAN.

Pfrce de mlt<l fondta

gra–

vt'e fou1 certlfi»1

afpells dt

Pl11nete1, fo111 certAint

conflellation,

IJaquellt an

anrlfnecde1 'fltrtHJ

tx–

traordm1tlres, comme

valncre fas cnnemn,

g11..

f;;:~:;t;;,"~~!;;:e;r:eJ-~~fo¡~~~-d~~ªt,::t~!~~

que

T11/ifmal1

foir un mor Perfon

qui

Íl.gntfie une

gr:ivftre confiellée.Lcs effccs des Talifmans

fom

dtf-

~é~~~~~a~e!~~ ~

i1~Íino~elrli~~~~~~u~ :~i~~1

:~~~u~~~~~

cíl gravée

or pendanr que le Soleil efi dans

Si-

gne, ceu

i ponenr ce T:ilifm:m

fonr

garanus de

fa gravcllc, &. que la fibure d'un

fcorpio~1

gravée

fous ce Signe , empCche qu'on ne

fo1t

piqué de

cer ammal. On grave

figure de Venus

pre..

miere

ce de la Balance , des Poiffons oudu Tau-

f~:~e' xl~~~;;;l~C ~C~~~l~irp~~V~~~aa~~ai~~én~~U~Se ~

aux dignicés, on porre íur

foi

l'imagc d'un homme

:iyanr une cCre de bc:lier. Cene figure doic Crre

gravée for de l':ugenc ou. fur une pierre blanche.

Si on veut

Ccrc

heureux en march:mdife

an jeu ,

on reprefeme Mercure fur de l'argenc;

pour de–

venir couragcux

vaiocre fes ennemis, on grave

la figure de Mars en la premiere face du Scorpion.

Le Soleil reprefemé fous la figure d'un Roi affiJ

:iyam un !ion

fes cOcés,

un Talifman qui fait

obrenit la favcur des Rois,

cene figure cfi:

gra-

~ét~ ~i

~i~;1~~o~~~J¡~f:1~e

:J:~~:Yo~a~sc~ f~~

~Í~

tronomiqucs

qui

fe reconnoiflCnc aux conftellations

cdeíles

qui

fonr gravées avec d'amres figures

quelques carnéteres \ntelligiblcs; les Magiques,qui

on~

des figures exrraordin:tires

vec des mots fuper–

lhueux

des noms inconnus d'anges ,

enfin les

~!~x~~~: t~~/~::i,~~~/jee~;~~~x~1~:~~1~~s&~r~

bares. Si on ne les porre pas fur

foi,

on les c:nfc–

velir dans

terre, ou bien on les place dans des

lieuxpublics. On croic les Egypticns mvemeurs des

Talifmans. lis en avoiem pour comes les parrics du

corps¡ ce qui

faic croire que c'dl: par cctre raifon

qu'on crouve ram de perites figurt:s de Dieux ,

d'hommes

d'animaux dans les ancicns rombeaux

dt:

ce pa'is-1:1..

y en. a qui

fom

Apollonius Thia-

:~~1~'~= r.~~~~~ ~~~~;h~~cceeÍ~ef~~.i:gi~~,"t ~·~~~~:~1¡;

d'or ayant du fer enchalfé :au lieu d'une pierrc p1é–

cicufe, pour fuire des Taliím;ins. On appone

pin•

fieur<; r:uíons pour combanre les Talifo1ans . com–

mc n'érnnr que des anificesdu Oc!mon pour furpren–

dre les hommes ei1 les engageant dans des fuperfti–

rions, coU.Jmirs crimindles. D'amres au conrrairc

oíem íoU.cenir qu'il n'entre aucunc m:tgic dans les

T:tlifmans ,

qu'on en pem foire par des prin–

cipes rirés de

Philoíophie , ou Íur des expe1ienw

ce~

qu'on ne doit pas cond:tmner, quoique hcau–

fe en foir inconnue. D'u Cange foic venir le moc

TAL'

T11lt'fmlfn

T alamafa.e litter.e,

qui vent dire ,

Lemes fccrenes ou en ch1ffrc, dom íe íervem les

S?rciers,

Talam1t{clf,

voulanc dire Maíque,

faax

v1fage.

~LLARD.

Efpace qui eíl depuis le courfier

Jufqu':i l'apoll:il dans une Galere. (.'cll:

01)

l'on met

Iesefcomes.

TALMAC HE. f. m. Vieux mor.

Ta/mache

áe

bateaux:

Dore! dirquec'ellce qu'on :ippelleLervaou

Lan,114~

comme qm diroa Le muAe, Je mafque, venant de

Talttmafi4,

Faux v1fage,

c:i.ufe dequoi on appellc

ll.fafl¡HeJ,

Les Sorciercs,

Luter.e talamafltt,

l es

lemesen chiffrc.

TALMELIER. f.

Mot

c¡ui

a lignifié auuefoisla.

mCme chofe que

"lJoulanger.

fe ttouvc encore

dans lesSramrs

Letm:s de ce mérit:r , oU les Mai.

tres.fom appcllés

8•11/engen T1tlmdurs,

On le faic

d~~~~eb~~e~:t~~~t~~

T11/m"rius,

qui om éré dits

TALMUD:

Livre qui contiendes regles

les

confl:mmons des fages Rabiru

des Doétcurs Juifs

pour le bien

la condnitedes Ju1fs.

yavoit par–

mi eux , oucre

loi c!crite de Molfe , la loi

ornle ou de bonche des Rabins, qui

cfl:

l'expofition

de la p:emierc. Tam

que:

fubfirl:a

Temple, les

~~i~~t.P~

~f::,~e~~~~ic

Íc~1fe~~;~:id~ev~~~t:~f~~~~

trad1rion; mais environ tix vingcsans aprCs que le

Temple

Cut

é:édécruir, le R:Jbin Juda, fon cfiimé

pour faú.intecé , voy.:mr que

diípedion des Juifs

faiíoit onblier la

L~i

de bouche, redigea par écrit

tomes les conílirunons

les crndirions des Rabias

juf'lues :i fon tems ,

fü

un livre

qui

fm ap–

pellé

Mtfiut,

c'efi-:i-dire, Repeticion de la loi. Jl

Je divifa en fix parties, dont

premiere traite de

J>agricuhure

aes

femc."nces;

ícconde craire des

jours de

Ijte;

la croili¿me , des mariagcs

de ce

qui·concerne les femmes;

l:t

quacriéme , des procCs

<les differends quinaifiCnt , des dommages

in–

rerCcs,

de routes forres d'.1fFJires civiles; la cin–

quiéme, des facrifices ,

lixiéme, de(puretés

impurerés.

y eur beaucoup de difputes muchant

ce Livre qui (e crouva rrop fucciné't,

ne parut

pas

a(fés inrelljgible,

ces difpures s'augmcnrant

tol1jours , deux R:tbins de Dabylone formcrc:nt cn–

fin

le:

deflCin de recueillir toutcs les expoficions

addicions qui avoient été faites

fur le

Mifna pen–

dam

troi~

cens cinqu:tnrc ans,

quoi ils ajolln:...

rene quantité de cho(es qui étoient en forme d'ex–

plicarion du

Mifn1,

qu'ils employerent comme le

texte. C'cll ce qui a foir le Livre appcllé

Talmud

Ba.b7lont,

qui eft d1vifé en íoixante Parrics. On en

nré divcrs excraits

paniculicrement des.Tcai–

tés des Jours des FCtes, des Mari:lgcs

des

ProcCs~

!~~~ªs~Íi~f~:

~~~~~:\~~~~~r~~i~~rec::fc·nfu~f:

~;~

mud ,

d'autres qui l'ont fouffen.

efl: mcerd1t

Jfre~en~emem,

for-tout en lralie, oll

n'efl: ni

111

vu.

TALMOUSE.

(.f.

Sonedepetiter.mequiefidefi–

gurc rriangulaire ,

qui

fair avec du fromage

des a:ufs.

Mén:tg~

ir venir

almoHft

del'Ara–

bt:

T armDHth.

TALON.

Partie d1t derritre d11 pil. A

c 1..o.

FR.

Le ralon de pourceau, c'efi.1.-dire, le dermer

os du pié , qui efi :ttraché

:l.

l'os de la j:tmbc ,

~rlt-

~r~l:.~;~:.

c;n

~~1o~e~~(~~ri~~,

l~; fo~

~b~!;~::e~

de pour

colique

les cranchées du vemre qui du–

rem trop.

On :tppelle

Talon,

d:ansles chevaux, L:t p:uriede

dcrriere du bas dn pié, qui elt coñlprife entre. les

qu:irm:rs