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fclibien dit qu~il y a des Taraux pour fairc ·dC$
-écrous de fer , & d~uttcspour faire des écrous de
bois , commc il y a. diffcrentes filicrcs pour faire
des viZ;-
TARAUD. f. m. GroJfeRiiccquiaoazctrous,&qui
fen de baífe dans les conccns de mufcues & de '
hautbois. C'cft: ce qu'on ap.pdlc autrcmc:nc BAjfo11.
O!u::lqucs~uns difcnt T11rot.
T ARAUDER. V·. a. F::i.irc un crou en fasoh d'~cron,
dans une: piece dem~c-al ou de bois • pour arrCcer
une viz. .
T ARCAIRE. h m. Vieux mot. Carquoi.s.
Le tArcaire otl r en fluir rlpondre
Les dArd1 qHi bien] 'Vtltl efP011ár~
TA RE. f. f. Décbcr. di.i.inuüon qui fe rrouvc en
quclque chofe. 11 fe die pr!ncip.alcmcm des man•
noyes 6' des méc2ux.
T Ar1,c(l: auffi un cermcde la Manche, & lignific
du. goudcon.
l ARENTOLE. C. f. Sorrc d'infcd:c venimeux, de
coulcurde cendre, marquccé de pecites taches blan–
ches & n0iresou de taches rouges& verte5. ~cl­
ques-uns diíent TArentule. Manhiole ditquec'ell
r~:;:r:s~~d~l::~~~~;:~lré~~=:e~~"!t~J::~c~~~
Wareme Ville de la Pouille. Ceux qui en ÍOnt pi–
qués, pourfüit-il, íonc tourmc:ncés de differences
manieres. Les uns chancent, les autres rienc, d'au–
trcs pleurenc, & d'autres ne cetfem point de crier.
JI y ell a (¡ui ÍOnc a(Íoupis & d'autres i qui il ell
impoffiblede dormir. En6n il arrive ach::i.cun d'eux
des íymptOmcs ditfereos ~ comme de fauter & de
daníer, de fuer , de crembler , d'Ctre dans de con–
tinuelles frayeurs, ou d'emrer en phrenefie. Ces
diverficés de paffions ne vienr!m que de la diver–
lité des venins de ces anirnaux , ou de la diveríe
conílitution de ceux qui en ÍOnt mordus. 11 y en a
qui fonc períuadés que Je venin dela Taremole
change de qualiré de jour en jour& d'hcure en heu–
re, & que c'eíl: deli que vicnnent ces diverlirés
de pallions. 1l y a quamicé de Tarcmoles aux ep...
virons de Senes& de la Romagnc , & p:iniculierr–
mcm aux lieux maricimcs , quoiqu'il y en /1it
moins que dans la Pouillc. Elles fe ciennent~fans
les trous parmi les blés , & quirtent <;es nous
pour piquer les moilfonneurs qui omordinairemenc
Jes jambes nucs. Ce qu'il y a de fort fnrprenant ,,
c'efl: que l:i mufique emeC~he qu'on ne feme la
~~u~~utr!~~~ ~~~%~~!ct~~~reÍa~t~ ~~etduaxnf~1;
Ít-tOt qu'ils entendenc quelque infl:rument muftcal.
Si l'iníl:rumem ceffe , ils combent pac torre fans fe
pouvoir foUtcnir a cauíc de la viclcncc de la dou–
Jeur, Ít ce n'efl: qu'ils ayenr tant íauté , que le ve–
nin fe foit évaporé en parcie par la fucur & en par-
tie parlesporcs. ·
TARER. v. n. Termc de Blafon. On dit T11rtr áe
front, áe c8tE, de profil , fdon le cour que l'on
donne au timbre del'écu. ~andil eíl:taré defront,
c'efl: une marque de grandenobletre. ·
T ARERONDE. f. f. Poi!TOn qui eíl mis , commc
Ja raye, au rang des poiífons plats& carcilagineux.
ll y en a de deux forres, l'une qui. n'a qu'une poin–
te {ur la queue, &: l'auue qui en a deux. Les PC–
cheurs diíc:nc que l'un efl: mate&. l':lutrc fcmellc.
Ces pointes font fi fermc.s & fiaigues , qu'ellcs per–
cem& penetrem juíqn'aux nerfs,c_n force que qucl–
aue.Mtns en mcurent fue l'hcurc.D1o(coridc dit que
l épine qu'on voit ala queuc de13. Tarcronde cour–
bée conrre les écailles , a la vercu d'nppai(cr la dou–
leur des denrs. Plinc a'1Ure qu'ellc y ell fon bonne ,
TAR
fe~l~~~r;u~~:n~·~o~;r~.e~n/:~ :S ;e0n~i~~~eL:~
dents tombent par faire aucun mal.
Matthiole croitque s'en fcrvenr lorf–
qu ~nrdes appcl–
le '1'on Glorin& PAS..
TENAQVE.
T:ARGE. (.f. Bouclict dont les Romains fe fervoienc
4.uffi-bienque les Efpagnols &: les Africains, & tiui
étoit faic en fa~.on de croiílinc courbe & quarré..
long. Les prcmieres carges étoiemdes boucliers ou
écus de gens apié, & ce mot, íclon du Cange ,
a fignifié qudquefois un grand boucher qui fervOir
dans les alfauts & d.ont rout le corps étoucouven.
Ma.rotau Pícaume JI•
Sa dlftnft te fer'VirA.
De tArge cfr d('mode/e.
Ce mot vieilliífoic déja du terns de Nicot. T11rge ,
dit-il, efl une efpece de bouclur prefqHe q1111rrl ~
plij{t"pAr trA111!runforme dd11 lettre S, les E}–
p11gnols ufi11t enCore es (ÍeH.\· fr111tfrTS Je f'.Afrit¡ue,:i'
IA Í"fº" des .AfriqMains, 'JHi le nommentAt!arga, &
lt LAngHedoC'Targue. Si [A•t le Fr11nfois, d1[11nt
ANJfiTargue, e¡Hou¡H'íltn 11it prefqHe 11boli l'uf1tp.
M . Menage prétend que T11rge a été faic de Ter–
gHm , euir , i C3UÍC que les bouclicrs étoicnt faitt
autrefois de bois couven de cuir bou.illi.
Targt fe die" en termes de Jardinagc, d'un or~
nemenr en maniere; de croiífam , qui eíl: foir de
craitsde bouis & arrondi par les extrémités. JI en–
tre dans les companirnens des ,ranerres , & cft
imitédesancicns boucliers appelles TArges.
TARGER. v. 11. Vieux mot. Tardcr. Onadirauffi
T11rgier.
Tofl 11prlsgHtresnt tArgitrtnt ,
.f!l.!!.'"" 'JH'il orent f111t depecierentoi
Cl!!clquts-un~ vculent que ce mot foir venu Je
~";f~u'e~~iu~ ~~~!~su~f ~:~1ebq0u0c ~:~J~~~~~;~~i~
f¡geoit ceux qui le ponoienta marchcr forr lente-a
mene, .ce qui les faifoinarder.
T ARGETTE. (.f. Plaque de fer fort deliée, compo–
fée d'un verrouil &. de deux cramponnets le
tiennent. Cctte T:ltgette cíl: de forme ov.: &
on l'atrache Cur le chaffis de la vitre. JIs'en de
differehtes fa~ons, & il y a des croifées oU l'on en
re~:~~n: 01i:~~s~ 1"~f~r~e.n;~~t~~~ca~~n:eé~~·~l
en efl: quelques-uns done les verrouils font par deí–
fous la platine, recenus avec une petice couverrurc
oudcux cramponnecs emaillés dans le bois. Cene
faljon ce\: anciennc.
TArgettt cft auffi une verge de fer qui foütienc
par !des anneaux les rideaux d'un lic , d'unc fe·
nCtre.
TARGON. C. m. Hdbe qu'on m2nge en faladc, &:
dom on fe ferr pour donner du goür aux fauces.
Manhiole dit que fes feuillcs fom longncs & fes ra·
cines rampanres prcfque 3. Rcur de rerre, cornme
~~1~e:r~;e1~~~:;~~~;r~~t~'"~~~ª;º.~~~ª~.;~~~~
qu'elle fe fait am~c1elfemc?tde i?raine d~ lm m1Íe
en un oi~non cave~ plante enfotte, mats queplu..
lieurs qui l'ont eífayé. ont été trompés. Les Iuhcns–
l'appdlcm '])rAgomllo, & les L::nins DrAgunc11l11s
horunfis.
TARIERE.. C. f. Outil de fer dont les Chatpenden
(e fervcnc. JIcfl: emmanché Oc bois en potence •6c. •
en rournam il faic que Je fer percc le bois oU il cou·
che ) & fait de grancls trouspropres a y mcme deJ