TE
I
qui teim toutcs Cones de coulcuu , ou bien clics
lom paniculicrcs ,
&
cellcs-li ne rcignc:nt qu'un
ou deu:: ÍUJcts. Elles
fcrvc:~u
dans
la
<;:hymtc ou
daos
b.
Mcdccinc. Les Tcmmres mcd1calcs fom
des curaits liquides colurés , ou bien lc:scxtraaions
de
la
plus noble fubllancc du
miue
en forme de
rcinture. Ainfi
b.
teinture.ouc_~cnc~ d~
vcgctaux
dl
riréc avec l'ef
erit dev1n
qu11m~1bc
tome la vcr–
tu
du fujcr ,
&
b.1ílc
le corps du mtxtc fons la vcrru
la plus noble qu'il a,pcrdue. Ce qu'on appclle
Tdlt–
ture áe fa11fre
de
1111710/,
n'cft qu'unc tcinmrc de
Mars, compoféc avcc la tC:tc de virriol de Mars,
ou la tcrrc
cfoucc
&
balfomiquc de virriol , íur qtt<:>i
on vcrfc de
l'cfpric
de
(el
commun, ou de l'cfpnc
:f
J~:::::!~W1~vra~!'d~fü1ic~;l:e¿~~·;rª~_F~
1
:
1
~é~:
la m:nicrc qui reíle,
on tire avec l'eíprn
de
vin
'une Teinmre afiringemc cxcrémemem rouge. C'cíl:
un remede affuré pour rouccs les hcmorugu:s , pour
la
dyíemcrie ,
la
diarrhCe
&
!"es crachc:mens de
fang. I;.a
Ttint11re "er111tble d'A.nt1moi11e,
pa~c
pour
un chcf·d'cruvrc de
b
Chym1c,
&
on cro1t que
dcmi·oncc do cene reinrnie fuffiroit pourdonncr la
~:~~:~~·ra~i!'~rr!;l~ifct¡u"(~~i~a~g~~~~ ~~~icÍci(Í~~
par des menfirncs acides, (ur-to':1t p:ir le vinaig1c
dillillé, l'elj>ritde verdet, l'eípm de fel, &c.
~
en l'cxalrauon convenable de ce íoufre cxmur.
Cctre cxaltarion dépend de
(a
digeftioo avec l'c:ípric
~:i"Les&ac1~c~ªq:~~~l!~~~~\
i
~~;::;artl~~~~e:~~1t:
d'amimoinc le ñxenr,
&
le rcndcnr íudonfiquc
en
luiór;:mcfavermémctiquc. AprCsqu'il efi fixé,
la
digell:ion avec l'efpritde vin
le
détcrminc
a
purger
par en has. La
TtmtHre d
Anti"!om~
tArf'9rlll',
íe
P'réparc avec p:urics égales d'anmnomc
&
de
~rrre
fondus enícmble daos un creufet,
6'
que l'on cal–
cine juíqu'i ce qu'on voye la mixtion parfaitemcnc
jaune. On la retire alors du creufec,
&:
on
b
dií–
fout dans de l'eauchaude. On extraic avec de l'ef-
~~~;:,:}~l~~ ~~~d;:nt~~~~: ;e~urr;.éC~c~~~.}:¡~:
ture cíl: forc bonne daos les malad1es chron1ques,
comme dans les cmanées, dans les ficvrcs intcr–
miucntcs, dans la fuppreffion des mois
&
dans les
Qutres affeaions des fcmmcs.
11
y
:1.
d'aurres Tein–
mrcs d'amimoine; mais la mcillcure de toutcs crt
cc\le qui fe tire avec
le
vinaigre
&
l'cíprit de vin.
On
appellc vulgairemcnt
Ttmtllrt ,ftclu d'11nt1moi–
nt,
Les Acurs rouges d'antimo1nc íubhmé:es avec le
(el
ammoni:ic. On les rient admirables dans la ca–
kexie,
&
dans les indiíporitions de mCme narure.
Les prcparacions liquides du mars ÍOnt auffi appcl–
lécs ordmairement
T'emturts.
On les divi(e en ape–
ritives & en aftringemcs. L'eau des Forgc1ons dl
l"unc
&
l'aurrc. Elle
c:íl:
falut:iirc dans
la
diarrhée
for~b~snl:ei~~nd~~; l:~~k:x~~r~g¡~:;
i'a
t~~\Rt
commc aperitive. Ontire auffi uneTcimurc:iltcra–
tive d'unc fon grande efficacité , en Cteignanc le
mars rougi au feu daos un mennrue aigrclcr , tiré
des vegctaux , ou dans une liqueur alcaline. Etc–
mullcr ,
de
qui touc ceci efi pris . dir que pouc
mieux fairc ,onn'a qu'i memeinfuícrde la limail–
lc d'acier dans du vin
>
parce que l'acide du vin
d:r;~~;ll~::~i:::vci~~~xcda~~n l~u,;;:~i~~la~~
la mcl.mcolic hypochondriaquc:
&
d:ins les aurres
maladies des femmes. 11
y
en a qui tirenc la Tein–
turc du mus avcc du foc d'oíeille ,J':iurres avec le
fue de tamarins, d'aurrcs avcc du moüc,
&
d'au–
tresavec le fue de berbel'is. LC: meillcur de tous cíl:
T ime JI.
-·
T
E
L'
celui de pommes de reincne. A{>rCs qu'on a épaifll
la d1Cfolut1on , on y veríe l'eípm de ces íucs ou
qudqu'autre conven:ible ,
&.
on en nre une efiCnce
de mars , qui fait de m:s-gr:inds dfets
da~s
les ma–
h.d1es
chromquc.s oprntim:s ,
&
particuherement
'dans
h
fievre quarre.
11
y a une
exc~llcncc
T
ein–
ture de mars que: PanMolc prép:irc avcc une d1ffo–
lution de luua11lc d'ac1er dans du
fue
de chicorée ,
&
on peuc ncec une Tetnture rouge de m:irs ave.e
...J'eípma.cidc volaule du pain, qua dtílOur le mars
forc
promptcmcm. On appelle
Tt1nture Ant1p1hi–
ji911e.
Ccll,.que l'on ore
du
fuere de Sarurncavcc
Je vnriol de mars ou de cuivrc bien dépuré
&
l'eí–
pric de vin.
Elle
eíl:
b~nne
pour coníolidcr les
ulceres des poumons , des
reins
&:
des
autre5
t~~t!f~ee~fi~¡~~:~:~~r~:d:1:o~~~t ~~ep:~~,~~
.
uC.s-pcmes qui peuvem ctre aiíémenr redui1es en
or.
Les
TtmtHreJ d'arge111,
íom rouccs d'un forc
bc:au blcu. Les uns prcnnent de l'ougcm diffous
dans de l'eau forte,
&
par le moyen de l'efpric
de vin animéavec le fel amruoniac. Les autres
fu ...
blimcn,t 1':1.rgent plulieurs fois avec ce mCmc
íel ,
:iprCsquoi ils en nrcnt l'c:xtrait avcc l'cíprit de vin
;~~~j:f~~·~cl;e!;;;ra~:~~~cr~q~it!ª~':~~~
é;:f
n~~erre
1
~
maistomesces Teintures ne fomque des érofions
Tupcrficidles du corps falin
du
méral,
&
on en pt:ut
fa1re
la
rcdutl-ion avec des alca.lis , de Corre qu'il
y a beaucoupd'apparence, que les Teinrurcs ve1i–
tablcs,
fon
d'or, íoic d':irgenc, font
chimcriques~
TEL
TELAMONES.
(.
f.
Figures humaines qui ont été
cmployées dans l'anciennc Architcéture , pour por–
cerdes corniches
&
pour foUtenir des confolcs
&
des mumlc:s. Les Grecs
les
ont nommécs
f/•Mmr,
du nom d'Adas , qui íelon les PoCtes , foU1enoit
le
Ciel
íur fes épaules,
&
les Romains
T el11mont1;
m:iis Virruvc ne die pas pourquoi elles ont éré
ap-
~~l~~fd~:~·q~
1
d~~~:¡1~~i~;;¡~.r:~t~:~ie
1
~K~n~~~
lui qui s'dl fcrvi le premicr de ce mor pour expri–
mer des figures qui portent quelquc fardeau, n'a
eoint écrit
TIM,U#ort
J
Ol
0
ais
»•-'!/Wtlf , CC
ffiOt
fignl-
~::~~e:~n:~il:~~~i~~t
0
iU~~~~~r~~; J~u~gdu~~ss r~:¡
porremdes comiches ou des coníolcs,
&
.qu'on
voir
aites
ordinairemenr aux pilters des ancienncs
Eglifes íous les images de quelques Saims.
ÍELEPHIUM.
f.
m.
Herbc: que D1ofcoride dir
Crre
(cmblablc
au
pourpier cnttge
&
en feuilles. LcTe–
lephium porre deux fcuilles ch mamercs d':iiles
:l
chaque nc:cud .
&
pouíl'"e lix ou Íepc br:inchcs cou–
vencs de fcuillcs bleucs, groffcs , charnucs
~
gluantes. Sa Bc:ur en jaune Oll blanche
&.
il
croí'c
dans les terres culcivées,
&
for-touc
dari!
les vigncs
:1.u Printemps. Plulicurs Simplaflcs dtfcm que
la.
CrAj[Hla mmor
eíl le vrai Telcphium, ceque: Mar-
1hiolc n'oíc afiU.rcr'
a
cau(e que Je, feu11/cs
de
~;~~u~~~r;icbret
1
~
0
~~!
1
d~aITí:~~eta~
1
~~k:raf~~~~
ni deíliccauve ni abfierlivé. coinme l'efi le Tdc–
phrnm fclon G.ilien , qui dir qu'1\ cfl bon aux ulce-
1cspoums,
&
qu'ilgueric
le~
ulceres bbncs
&
qui
tircnc au fcu volage. M. Call:ud de
la
Ducquerie,
vem que cene plante2ir été nommée
Ttftplnum,
de
~;'~k~~;;,
qm a le premicr connu
(es
venus pou[
TELESCOPE.
(.
m. Lunetre de
lon~nc
''Úc Voyet
LUNETTE.
La. gr:indc Luncttedel'Obfen•¡toird
Q.q q
i¡