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492

TE M

a

París

3

76.

piés

de tuyau. Ce

ffiO(

vient de

7iA1,

Lom ,

&

de,,.,,..¡,.,

J'obfirvc, je contemple.

TELLINE.

f.

f.

Sonc de moule fort

communc en

It2-

Jie,

&

parciculicrement

i

Rome. L'es Tellines f?nt

moins groífcs que les maules ,

&

onc lcur coqmlle

rayéc au dcl\prs des rnycs iprcs

i

manicr,

&

daue

au dcdans. Diofcoridc dir que lesTellines fraíchcs

fonr le vemrc bon.

&

qu'ér.mrfalées, brülé:es ,rc–

duiccs en poudre

&

mClées avec de

b.

refine de cc–

dre; elles cmpCchem que le poil qu'on s'efr arraché

des paupieres ne reviennc, :aprCs qu'on s'cn eíl:

from:.

~clques-uns

fonr venir

Tellfnt,

de

'7T>.1J•,

Parf.iice ,

i

cauíc

que

cene

petire

coquillc croit

&:

fe perfc8;:ionne en peu de tems.

TEM

TEMOIN.

f.m.

~;A

vlt ou

0Hit¡nt!911echofl &qui

ptut en fa1rerapport.

Ae

AD.

FR. On appellc

Tt'–

moin; dans

la

fouille des terres maffives, des hau–

teurs ou buuc:s que: les Enrrc:prenc:urs lai(fc:nr d'cC–

pace en efp:.ce

1

foir pour bitir, ou pour quelqu'au–

ue def1i:in , ali.n que ces buncs faCfcnr conno1rre

cambienon a Cné de rcrre des codroics

qui

dcmeu–

rent vuides.

II

y a

auffi

des

Tunoi111 de bornes.

Ce

font

de

pcrits mileaux pofés par

les

Arpcnreurs

d'une certainemaniere íous les bornes qu'1ls plan–

tenrou

i

une cerraine diftance , pour la fc:paracion

des heritages. Si on rranCporre ces bornes par ufur–

palionou par fraude , on reconno1t par ces mileaux

commc:nt elles onrétéd'abord firuécs.

'

Les Cordcurs de bois appellc:nr

Ttmoim

,

Dcux

buchc:sqLt'ils meucnr de c(Hé

&

d'au1rede

la

mem–

brure quand ils cordenr les bois aux ch:uuiers.

TEMPERAMENT.

f.

m.

Complexion, mllange des

quatre bHmeNrs

dlf#S

le

corpsdel'11nimnl.

ACAD· FR.

Marcus Marci dans

la

Philofophie ancicnne réca–

bhc:, die qu'on n'cnrend pas par Tcmpcr:uucnr les

premieres 9ualités ou leur accord emre elles , mais

la conll:irunon radicale de duque individu, dom

{~s.~a~i~~tf:~~~~~i;~~~~c~t~t~~~G~:tsd~~:~~rfa~º~

qui eft le ÍUjc:c rrochain de !'ame

&

le premier

Vl–

vant , eour qui tour le corps

3.

écé biti ,

&

duqucl

il

rcs-ott la vie ,

:i

quoi Enmullc:r ajoiue que le

Tempcramenr vical

eíl: diílingué du

tc:mpc:ra–

ment élcmemaire ,

&

qu'il confiíl:e formellement

dans une certaíne rc:mperacure de chaud

&

de

froid • ou dans une cem.ineproporcion

&

harmo·

nic de l'acide vital avec l'alcali fon alimcnc ou fon

fnjcc; que le premier faic la chaleur,

&

le fccond

J•humidné, c:n cercaine proporcion on cemperamre

qu

i dur

e cou!e la vie. Pend:mtque le fang c:íl: agi–

da.ns

le corps par le monvemenr fermencacif,

qu

'1I fe

volauhfe

&

fpiricuali(e par le moyc:n de l'air

~l~.~~~:::~~;~inccc:: r!~~~ati~l7: ~~v;,~~1:u~r~ri;1

1

~:

ou moins éccndue,

&

qu'il c:ft plus ou moins hu–

meét:é par la nmrition. Le Temperamenr viral de

{Out

le corps dépend de ces qualités. &on l'a nom–

mé ainfi .\ca.ufe

q~'il

fe rrouvc: toitjours quand la vie

fnll:n::b::b~~r~~~~:~c~~~~~ilc;n~i~ ~~~{~~::~~~

d~r~i~n~i~dl~~:er~~t~~~~r~~~ ~~nc~::ti~s';e~:~~~

3.

qnacre , en confider:mt leurs diffcrences

J

a

rai–

fon des deux principales panies conrenues du corps.

!~,}~~~ee~s

1

~~ª1:g~a~r~r;~~ºfo~~sl~~~deP~~~~fc~~

L~

dc:ux P'cmicrsproduifem leTempcrament fan–

gmn

&

le Temperamenr phlegmatiquc: ,

&

les deux

ª.uircs, les Tempcr.1mcns colc:riqucs

&

melaqco–

hquc:s.

TEM

TEMPLE.

f.

m. Lieu oU .mciennemcnt le Peuple dC

Dieu prioir& faifuit'fc:s facrifices.

11

n'y avoitdan·s

la vie11le Loí qu'un Templededié au vrai Dieu. On

l'appelle

Temple de Jer11falem

ou

'l

tmple de S11lo–

mo11,

.i

caufc que Saloman le bicit par

ordre.dc

Dieu

á

Jwufalem.

Temple

fe dit auffi de

s édifices

que les Paycns élevoient en l'honntur de lc:urs

Dieux

~

&

otl ils faifoienr plulieurs chafes qui re..

gardoicm la Religion Payennc.

M.

Felibien obfcr–

ve que les Temples des Anciens, avoic:m ordinai-

~~:;~;,~a:r~~~~t!~rt '1e~SJ~~;:ire~eflo~~~ªS~c~~~~~~~

ou de panique

1

le

Pronaos

ou porche, le

PojltcNm

ou

Opiflodomos

,

qui é!oit oppofé au Pronaos ,

&

Celllf ouSecos,

qui

éroit aumiheu des trois aurrcs

r:sr~~~ ~~"[~:~!e: ~~~¡~~~~;\~~~{r:srt~;,~t~;~:

fiyles

1

fes Perypttres, les Diptc:res , les Pfeudo·

dipteres

&

les Hyperrcs. Ces derniers appellés ainfi

du Grec

trr"1S1u ,

cíl

2

l'air , avoic:nc leur par–

tie imerieure

i

découvcrr,

&

díx colomncsde fronc,

avec deux ra.ngs de colomnc:s en lcur pounour ex·

cericur

&

un rang dans l'intc:rieur. Vitruve die que

le

Temple

A

Antes

,

étoit le plus fimplc: de tous

lc:s Temples, n'ayant

2

fes encoignurcs que des

pilafires angulaires appcllés

Antes

du mor larin

Ante,

devam,

&

dcux colomnes d'Ordrc Tof-

~ª,~¡,;~; ,cº;!fu~~t~a ~~~~Ít ~e:~ ~~f:~~~s ~:1Pf:

focc exrerieure,de :s1•,Devam,

&

dcr.i>.•r• Colwnne.

TEMPLE. f.

f.

Panie doublc de la tece qui eíl:

a

l'exrrémité du front entre les yeux

&

les oreilles.

Ce

font

dcux os dom !'Un ell:füué comre une oreiJ..

le

&

l'aurce comrc l'autre arcille.

Le haut de la•

Temple efi formé d'un os appellé

l'Os Eca11/E,

i

cau(c qu'il

dl

amenuifé en forme d'écaille. Sa panic

infcrieurc efi appellée ,

l'Os p1erYe11:.:,

pirce qne

l'os eíl raboreux en cerre parcie,

&

relfcmblc

a

un

rocher.

11

n 'y

:t.

point de plaie en cec c:ndroir-Ja qui

~~~~i~~~rf~t~~e;~~r~~o;e~~ ~~:. l~~d~~ci~~m!~~

appcllé Jes Temples

Tempora

,

i

caufe qu'ellcs fonr

la marque de l'ige , le poi! qui les couvre étant

Ti~):~i~.r (."~~

1

~7~~;~,:

de baron quarré ou de

perite tringle que les Rclieurs de Livres levenc du

coufoir ,

&

qui va prcfquc tour le long de ce cou–

Coir.

lis s'en fervcnr pour cenir les chc:villenc:s

quand ils coufcm quelques Livres.

TEMPLETTE.

f.

f.

V1eux mot. Sorte de bandelet–

re que les femmes mencnc

d.

lcur che.

TE:C~~:Eti~ru~~le~·v~;~::n n;~l~r;~r~;ufl~e~~i~:

hommes zelés, du nombre defqucls furent Huguc:.>

de Paganis

&

Gcoffroi de S. Ademar, s'écanr con–

Íacrés

d.

Dieu ,

i

la maniere des Chauoines Regu–

liers , firenr les va:ux de Religion entre les mains

du Parriarche de Jerufalem. Baudouin

ll.

rouché

de leur, piecé , leur prCta une maifon prCsdu Tem–

ple de Saloman, ce qui les

fit

nommer

Te,,,p/iers.

ou

Chevaliers de la mi/ice dH Temple.

Comme ils

ne vivoiem que d'aum&nes, chacnn

d.

l'envi lc;.nr

fic

du bic:n , ksuns pour un rcms ,

&

les auires

a

per ...

petuíié. lcur nombre n'angmenra poinr jufqu'en

l'année

11 lS.

aprCs qu'on cut celebré un Concilc

;ro!:~r:v;~ ,?~~mJ;re~·c~~%~~e:cs~c ;ªl;~~n~;

une Regle

:i

laquelle foinr Bc:rnarcl euc ordre de

travaillcr. 11 fut ordonné par ce Concilc: qn'ilspor–

teroiem I'habit blanc ,

&

le Pape Eugcne 11

I.

y

:i.jollrn. une croix rouge fur leurs rnanreaux.

La

fin

de cer Inftitut écoit dt tenir les chemins libres paur