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TER

dl.t des chicanes, des détours , des dif'Jicuhés que

l'on fait n:Utrc pour empCcher qu'uneatf.úrc ne fe

termine ,ne fe juge. On dirauffi

1ergiverfir.

pour

~~~;/~frrc~r~;s~:c:~f~~~:c;;,;,~;;,~~l,u~~~

culcr, ne vouloir poinr venir au poinr.

.

TERMA!LLET.

C.

m. Vieux mor. Sorro de b1Jou

dont les fcmmes ornoiem autrcfois leur tCte.

,!¿_Hand

111 Dleffe

e11t

dejftHblr,

co1fe, gu1mple

(fr

autrts ac–

coujlrtnuns

dt

refle, urm111lleu., cba1'nes, 1V1nMHX

,

bullettJ&t1ffin.

,TERME.

f.

m.

En Mathcmacique on appcllc

Tmnct

routcs les gr.,,ndeurs que l'on compare cnfemble.

Dcuxgrandcurs dont on confidere le r:ipporc, fonr

les dcux termesdece rapport ou

rAifo",

6'

la

pre–

mierc cll

l'.Anttctdt•t

&

la fcconde le

ConfetJIUnt.

En· Algebre on appellc

T erme

~ha

que

gi:-an~cur

qui a un figne de plw oude moms,

quo1qu die

pu1ffe

Ctrc compoféc de plulicurs aucrcs

gr:md~urs.

.ch~~lJ~c~~~~:PJ;~¡:~ ~ll~~~~:1so~:r~:C ~~Ír~~~

dans les Equacions que pourun feul Terme. Voyez

EQ.UAT!QN,

.

Termt

en

auffi une Staruc d'hommeoude fernme,

done

la

parcie infcricure fe rcrminc cngaine,&qu'on

mer ordina1remenc dans

les

¡ardins, au bour

<les

2llées

&

des p:i.lifüdes. Ce moc viene du Grec

'~tf'•>

Borne , limite•

i

caufc que c'éroicnt autrefois des

bornes plaméesau bout des heriragcs, a6n d'en

fai–

re

la

féparati.on

. On donnoit :ices bornes

la

figure

du

Dieu Tc:rme, Divinité fubuleufe que les Paycns

pcignoicm fans bras

&

fans piés, afio qu'ellc ne püt

changer de place.

~and

c'cfl: unefigured'Ange en

dcmi-corps • on l"appclle

Tamt

.Angelu¡ue

;

lk

quwd c'en

e

elle d'une DivinicéchampCtrc, ·elle en

:appellée

Termt ruflupu.

~and

au

lieude gaine on

donne

i

la figure une doublc queue de poilfon tor–

tillée, c'ell un

Ttrme mArm.

Jl

y

a

aufü un

Termt

-111

r;onfolt .

&

un

Termt et1bN{le.

Le dcrnicr en cclui

qua

en fans bras

c5c

n'a que

la

panic fuperieure de

l'cnomac. Lagainc dcl'autrc finiten enroulc:mcm,

:uc

1

1;~u~º~f,~f

i.º'

~l!c/.;:~::o~¡~a;~::i:·~~'~~üd~:i~

dcmi-corps ou dcux bunes adoíl'és fortcm d'une mC–

me gaine. On

a

appcllé

Termes mi/!taire1,

chés les

~rre~~ b~~~~~u~Cr~~s~~~~i~~~~é~~(~;~~n ~i!~~t

de termes

J

&'qui fcrvoienr

i

marquer lesna3c::sdes

chemins.

TERMINAISON.

C.

f.

En pleinch•nr d'un veríer ou

amienne fuivant les huit d1ffercns rons,

il

faut pour

bien chanter en

chcr:urf~avoir

l'imonacion, la me–

diat.ion

&

la terminaifon pour les Píeaumes

&

Can–

tiques.

TERMINE.

(.

m. Vieux mor. Tems•

Emporra pAr

l'Air

IA mtfohim,

S1f•/Jitt11podertrmme

En

S¡re,

&

/J

{Nt prejlrtffe.

On diíoit ,

E,,

ctJ termins

,

pour dire ,

En

ce

tems-li.

TERMULONS.

(.

m. Froilfard

Ce Cm

de ce morpour

ligmher une fone de Soldats.

'

TE!tNE.

f.

m.

Sorce d'oiíe3u, fuivam ces versan-

.Abuflm'ti

c7

f•it tntmdre

To1Í}oun

d'Hn qHe

r;'ejlo1r

un AHfYI,

"IJe f11rine1uec'eflo1tr;endre,

DebHfi1rJt¡Necef11ffe11ttern:1.

TERNI,

tE.

adj.

~¡a

pcrdu fon lunre, On

cfü

d'utt

rableau ·, qu'//

eft,rerni,

pour dirc, que les coulcur'

en

font paffées.

Tome//,

TER

497

TERRAGE.

r.

m. Droic fcigneurial qui fe leve

CI\

plu.a

fieurs lieuxded1x ou douzc:: gcrbcs !'une. commc

la.

di'luc. le Setgneurqui JOuiffoic de cedroitétoit au–

uefois appcllé

Terr1tgeur

ou

7errage1tu,

&

on

a

die

Terrager,

pourdire, Lever le reru:ge,

&

Gr11nge

ttrnigereffe,

pour dirc , La grange oll ce droitétoit

poné. Les tenes

qui

l'avo1c payé s'appelloÍCAt

Ter.-

re1 terr•glr:1.

TERRA!GNOL odj. Tenne de Monége. On oppel·

Je

Cbd11tl urrait no/,

un Cheval qu"on

11e

fsauroit

~:;~~e:~'~;~~:~:~~~ ~-éi~~f:s:n~ Fe~i~eº:~:v~~~~

crop rctcnus

&

rrop prCs de cerre.

TERRA·MERITA.

(.

f.

Racine jaunitre :1.u-dcffus

&

au-dedans,qui produit des feuiHcs vertes qui íonc

aflCs grandes,

&

des ffeurs qui viennent en fason

d'épis..Cene racine eR: prcfque (cmblablc au gin–

gembrc,

&

on l"apporcc de plulieurs c:ndroits des

grandes lndes. Cc:ux du Pais

~·en

fetvem pour

donner une couleur jaunc

a

leur ris

&

autres den–

récs.

Auíli

dl:-ellc principalemcm en ufage pour

les Teinturiers. LesFondcurs s'c:n fervcm

:rnffi

poui:.

donner la couleur d'or au mé1al ,

&

les Bou1on–

nicrs en frocrem le boisqu'ils veulem couvnr d'ar–

genc.doré filé, afin d'empCcher que

fa

coulcur

ne

paro1ííe.

T l:.RRASSE.

f.

f.

Levl'e de ttrre dttnJ Nn iArdin

,

d11111

Jtn

p-;rrc

,f111tt

de m11in d'homme pMr la commo–

dut' de llf prommaáe

r!r

poHr le pl•ifir áe l1t vúe.

ACAD. FR.

On appellc

Ten-affe de bdtiment,

Les

tom d'unemaifon qm

fonc

plats, en

Corte

que l'on

pc:ut s'y promener.

Terr~.ffe,

fe ditauffid'un balean

qui en en foullie. Le deCfusdu plinche,qui ell qllcl–

quefois en maniere de tcrre en peme fur le devomr :.

oU pofe quclquc ílacue ou un groupe.

en

appdlé

Ttrr"ffe

Je

ftHlptNre.

Les Marbriers appcllcm

Ter–

r1tffe de m1trbre ,

Un cendre qui fe trouve dans les

marbrcs, comme le boufin daru les pierres. C'eíl:

un défaut qu'ils rep:ircnt avcc de petits écla1s

&

de

b

poudrc du mCme marbrc qu'ils mClent avec

dll

mallic d\me fcmblable couleur.

Ce

marbre en ap–

pdlé

Terr•.ffe11x.

Celui tic Hou, P:ú'sde Liege, qui

el\:

g1

ificre

&

blanc ,

m~lé

de rouge comme dlt

~~:~;

!f

~:e~~r:~~a17~e;:~,~~~~~J~~s: ~~!~;;;

ceucfone.

On appellc

Terr11.ffe,

en cermes de Pcinturc, le

devantdespe"iíages.

Terraffe.

en termesde Tircur d'or , cíl une cfpc=–

cc de cuvene longue , faite de briquesou de pavés

avec dehauts rebords, oU l'onchaufíc !'argent que

l'on veutdorer.

On :appelle en quclqucs Provinccs

Terr•Jlcs

une

6\~í~~~~ b~:~~~:r:a~rªfu~~cd~h

1

~~=~~h~~~

1

:~~~

mr un

colombage.

TERRASSE,

ú.

od¡. Terme de

Bbíon.

ll

Ce

die

de

la poime de l'écu faite en forme de champ plein

d'herbe5.

TERRE.

f.

f.

LepfHJ pefa11t de19Hatre Elemens,

&

ctl11i9ue le1 Ph1lofopl1e1dtft111ffent ord1n1Jirtmtnt

,Efe~

mtnt fu

&

froid.

A

e

A

n.

FR.

La cerre

cft

ronde •

&

placéc au milieu de l'Air, qui l'environnc

JUÍ–

qu':i.

une ccnaincdifbnce, aprC:s

quo1

l'on foppoíe

fuu~~~cl~l~~i~!f:.c ~~~e~~o~1~eért'le~~~f~;:d~º:~Pc%~;~

on ptc:nd deux lieux ciuc l'on íoit íür qui Ídient

~loignés

l'uh de \'autrei d'un dcgré de

/11titHát

,

ou

de..

longttuáe.

La

diíl:ancc ae ces deux licux quel'on

mc(ure pat diff"crens moyens,

c:fi

ce qlle

v~tit

un

degré d'un gr:rnd cercle du Cid traníporté íur

la

(Cfre

J

6c

l'oi;t. (fOUVe que

CC

degré répond

i

p~

Rr<