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TES
les formes que le!
loix
ou les Coürumes locales
trefcri\lent, ce qu'clle vcut que l'on faífe
~e
fes
~:r:e~Pfc~v!~cd~rc~~~~~,~t~'aº~!~~~~;:e~~,
Tcfhmens, l'un appellé
Tejl4me'!r thit oufolem.nel,
&:
l'autre
Noncupatif.
Le prc:1mer cíl: ou myfüquc
~ou
public. Le public eíl: prefeméouvert ,
&
le
myf-
~~~o~~
;;
~e~~~~~~f~~~;~~; ~:~~l~/:;~téd:u~~
main
&
ligné, ou qu:'il l'a tculcmcm figné. 11
y
a
auíli de deux Cortes de TcCbmens noncupatifs. L'un
fe fait
{arw;:
écriture,
&
l'amre fe rcdige par
écrir~
Celui-li doit
Crre
écrit
&
figné d'un Noraire qui
forr de témoin ,
&
ligné aulli du T eíl:ateur ,
&
de
ftx aum::s
T
émoins , afin de faire le nombre de fept
perfonnes , dom les fignatures fonc d'unc neccílité
'íi
abfolue, que lile Teftateur ne fsavoit eas ligner,
il faudroir en choilir une huitiéme
Jº1
le repre..
f
~:er~eª~~mi~~ 1~~:!~in~
0
~:: v~~~~~!~~~~
noncupatif fait fans écriture, mais le Noraire peuc
recevoir la dedaration de cesTémoins aprCs que le
Teíl:ateur eA: more.
Da.nsles Provinces qui ontdes
Colltumes qui les reglenr , on fair un
T
e{IAment
ologr1tphe,
c'cíl:-:1-diro, un Teftament écrir
&
figné
de la main du Teíl:areur, oU ceTeíl::iment cíl: feule–
mem ftgné par celui qui tefl:e ,
&
re~U
par dcux
Noraires, ou par le Curé ou fon Vicaire.
11
n'eíl:
pas necetfaire que le Teftamenr rcc;U par le No–
raire ou par le Curé foit figné du Tcíl:areur: il
n'cíl: pas requis ailleurs qu'i Paris qu'il foir IU
&
re–
JU au Teftaceur , comruc le difenr abfolumcnc les
Furetierifies. •
On a appellé chés les Ancicns,
Droit Je T e/14-
ment,
Un droicque les Eveques prétcndoientavoir
de difpofcr ranr&t du quarr,& ram&r de la neuviéme
paniedes legs pieux d'un Tcftamenr. Celavienc de
ce qu'il falloit autrefois employerl':rntorité de l'E-
~~~~fcºt~:ª!~~r~e~~~~;eoff~~~~ ~~l~~c a~:r~?~~~
ftecle. Depuis,les EvCques fefont amibué coquart,
d~nt
,ils ont joui ·aífés long- eems en pleine pro–
pnerc.
TESTAMENTER. v. o. Vieux mor. Faire Te!la.
menr.
TESTARD. f. m. Infcél:e fietit& noirquiQacfe &vit
t~:}~ed:
la
~rdrr.:~~ s~ r:e~~e~v~it
été ain
l
appellé
TESTE.
f.
f.
Partie de fllnimal
qui
titnt
4H
refle
du
corpJ par
le col,
rj-
qui
efl
!1
Jiege
du
organtt
du
flni.
Ae
A
o.
FR.
Daos les hommes c'efi latus
~~~~~ s:r1~~:~11~
0
~f;~~~~~~:c~l~;v~u~~to:1~:;re~d
depms le fommcc jafqn'i
la
premiere verrebre du
cou. Ses principales parcit:s fonc le vifoge , le cra–
ne dont le ham efi- appCllé
S
ommet de
la d tt
,
les
~~tt;,s.
les temples. le devane
&
le derrierc de la
Les Medecins appellent
T ite
dans lesos,Un bouc
ron~
qui avance en dehors, foit par <Jpophyfe, ou
p>rep1phyf~.
Tite.·
en termes de Cha!fe, efi le bois du cerf;
&
on du en ce ícns, que
LeJ cerfJ metteht to11s les
am leHr
rite
baJ.
Les cerfs dans lcur troifiéme an–
née font appellés
Cerfs
A!"
pr~mitre
réte,
dans leur
q.uarri.érneannée
e
erfJ
4
la foconde dte,
&
dans leur
cinqméme année,
Cerfs
.1
!a troi6rlme tftt.
On ap–
pelle
Ttte
bimnfe,
Une r1:te grolfe de marrein •
&
T ltefan.t· marqule,
Cellequi n'a pas lescors
&
chc–
villes parcilsdans lesdeux perches. La
T E
re
couran–
n~e,
ell:' b bcllc rC:te qui doit avoir aulli les :mdouil..
1,, dans le¡ Jl)cuJe,, le' raycurcs enfoncées
&
t:erc
TES
bien ouvertcs. Les
T 2re-s
rAmft.t,
font
'On couroft–
nées , ou pommées, ou limpies de crois par i monc
ou
de
deux.
On
(e
{ere du mot de
T2te
da.osle Manége pour
marqucr l'aél:ion de l'cncolUrc du cheval,
&
de
~~~:¡cs~e
d:
~h~::l~la~~ !~:gJ;,e~¿,;:m;:~rc¡ir~e:
qu'Il porte en beau hcu;
Ce chevlflrtfHfa
de
pl1tcer
fa téte,
pour dice , qu'll rend le nés. qu'il n'e{\;
~ª:.ai~~dit
1
:::~e'::i~·;~~'~~t,:~;~~Pr~t:u
!ªY,;
hanches ded;1n1
,
pour dire, Le poner de biaisou
Je
c&eé fur deux lignes parnllclcs aupas ou au tror, en·
forre que faifant une volee, fes 1épaulcsmarquent
une pifie dans le temsque les hanches en marqucnt
une autre,
&
que pliant le cGlil rourneun peu latC·
te au-devant de
la
vohe,
&:
rcgarde le cheminqu'il
va faite.
·
op~~:~e~~ r~~l~~:Vtrc:d:~:~~l~sn;~~~:nía~~~~~~
une tCte de bois qui a la figure dccelled'un hom-
~~e~C;eea~~;~~~:;cªe: ~u~:b:~~~lrcº~~l~¿'~cr:;~~:
thu.
.
Té
te,
en termes
d'
Archim~l:ure,
cíl:un ornement
de Sculprure , qui fen
d.
la clef d'un are, d'une
placcbande
&
a
d'autres endrbits. Ces tCtes repre–
fcmcm des Divinités ,des Venus
&
des Saifons ,
&
aunes chofcs aveG leurs ateributs qui les fom con–
noltre. On employe auffi des tCtes d'animaux par
rappcrt aux lieux , comme une tCte de breufou de
beher pour une boucbcrie. Les andens
Architeét.esmcttoient des rCtes de bccuf datis les mctopes des
Temples
d.
caufe des facrifices. Les peüts canaux
qu'on
fo.irpour l'écoulemcnr des caux ftir lescorni–
chcs des b3timcns fonr ortiés cncore aujourd'hui
de téres de !ion attachées
a
la cymaife ' juflcmcnt
au.deffi1s du milicu descolomnes ou pilaílres,cequi
fe fait
a
l'imimion des Anciens. On difpofe ainli
plufteurs tCtes de lion le long de la cormcbe d'un
gr.mduarimenr ; mais quand
il
y
a des colomnes
au-delfous, il n'y a que celles qui fonr au droit des
colomncs qui foiem pc:rcécs pour jener l'cau,
&
cela s'obfervc , afin que l'on ne
foir
pas en dangcr
d'Ctre mquillé lorfque l'on paíli: enn·e les colom–
nes. La face de from d'nn are ou 2rceau de voutc
f.~p;~ft~
1
~;~
1
~:·J ~:~~~·~t:n~u~adncs54~~~~~~~, ~~
l'arc,
Tite
""
front de
!'Are.
Ce qui parole de l'é–
paiffC::ur d'nn mur>
&
que l'on rever fouvcne d'u-
11e chaine de picrreou d'une jambe
étrie.re, fe nom·
me
'lite
de
mHr;
&
T étedechev;t/erbentfeditd'u.
nepiece de bois qui pone fur deux étayeS pour foU·
tcmr quelque pan de mur ou quelque encoignure,
tandis que l'on
fait
une rcprife par fous-a:uvre.Tou·
tes les tCres des boulons, viz
&
clous, qui n'cxce ...
dent poim le parcmem de ce qu'ils rc:ciennent ouat·
tachem, fe nommcnr
T!tei
perd11es.
On <tppelle
Thede &Anal>
L2 partie la plusproche
d'un jardin embelli d'eaux, oU ces caux vienncm fe
cendre apl'Cs qu'on a fait joucr les fomaincs.
Tt11
de
canAl,
fe dit auffi d'un b:irimcm rull:ique en for.
me de grote , avcc des fomaines
ac
des cafcades au
bout d'unelonguc piecc d'eau.
7'
(te
Ju Clfmp,
en termes de
guttfC,
fe dit de la
f.~1;~iev:~
5
teí!~l~~e:;a~:;.re;_~,~ur~ª;~~~c:Utnfu~!~i;
une -avcnue,
&
en ce fens on die ,
qu•o,,
ne
pe11t
a/fer
d
9Ntl'l11e P/4ce
111e
par Nne
7fte.
On die
Tire de batAil!on,
poue dire, La file du baraillon
la
plus proche de l'ennerni,
&
Tíre
d¡
la
trancht~,
de
'"
f11p¡c, JH
tr1111ail,
pour
dire,
La fartie la