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500

TES

les formes que le!

loix

ou les Coürumes locales

trefcri\lent, ce qu'clle vcut que l'on faífe

~e

fes

~:r:e~Pfc~v!~cd~rc~~~~~,~t~'aº~!~~~~;:e~~,

Tcfhmens, l'un appellé

Tejl4me'!r thit oufolem.nel,

&:

l'autre

Noncupatif.

Le prc:1mer cíl: ou myfüquc

~ou

public. Le public eíl: prefeméouvert ,

&

le

myf-

~~~o~~

;;

~e~~~~~~f~~~;~~; ~:~~l~/:;~téd:u~~

main

&

ligné, ou qu:'il l'a tculcmcm figné. 11

y

a

auíli de deux Cortes de TcCbmens noncupatifs. L'un

fe fait

{arw;:

écriture,

&

l'amre fe rcdige par

écrir~

Celui-li doit

Crre

écrit

&

figné d'un Noraire qui

forr de témoin ,

&

ligné aulli du T eíl:ateur ,

&

de

ftx aum::s

T

émoins , afin de faire le nombre de fept

perfonnes , dom les fignatures fonc d'unc neccílité

'íi

abfolue, que lile Teftateur ne fsavoit eas ligner,

il faudroir en choilir une huitiéme

Jº1

le repre..

f

~:er~eª~~mi~~ 1~~:!~in~

0

~:: v~~~~~!~~~~

noncupatif fait fans écriture, mais le Noraire peuc

recevoir la dedaration de cesTémoins aprCs que le

Teíl:ateur eA: more.

Da.ns

les Provinces qui ontdes

Colltumes qui les reglenr , on fair un

T

e{IAment

ologr1tphe,

c'cíl:-:1-diro, un Teftament écrir

&

figné

de la main du Teíl:areur, oU ceTeíl::iment cíl: feule–

mem ftgné par celui qui tefl:e ,

&

re~U

par dcux

Noraires, ou par le Curé ou fon Vicaire.

11

n'eíl:

pas necetfaire que le Teftamenr rcc;U par le No–

raire ou par le Curé foit figné du Tcíl:areur: il

n'cíl: pas requis ailleurs qu'i Paris qu'il foir IU

&

re–

JU au Teftaceur , comruc le difenr abfolumcnc les

Furetierifies. •

On a appellé chés les Ancicns,

Droit Je T e/14-

ment,

Un droicque les Eveques prétcndoientavoir

de difpofcr ranr&t du quarr,& ram&r de la neuviéme

paniedes legs pieux d'un Tcftamenr. Celavienc de

ce qu'il falloit autrefois employerl':rntorité de l'E-

~~~~fcºt~:ª!~~r~e~~~~;eoff~~~~ ~~l~~c a~:r~?~~~

ftecle. Depuis,les EvCques fefont amibué coquart,

d~nt

,ils ont joui ·aífés long- eems en pleine pro–

pnerc.

TESTAMENTER. v. o. Vieux mor. Faire Te!la.

menr.

TESTARD. f. m. Infcél:e fietit& noirquiQacfe &vit

t~:}~ed:

la

~rdrr.:~~ s~ r:e~~e~v~it

été ain

l

appellé

TESTE.

f.

f.

Partie de fllnimal

qui

titnt

4H

refle

du

corpJ par

le col,

rj-

qui

efl

!1

Jiege

du

organtt

du

flni.

Ae

A

o.

FR.

Daos les hommes c'efi latus

~~~~~ s:r1~~:~11~

0

~f;~~~~~~:c~l~;v~u~~to:1~:;re~d

depms le fommcc jafqn'i

la

premiere verrebre du

cou. Ses principales parcit:s fonc le vifoge , le cra–

ne dont le ham efi- appCllé

S

ommet de

la d tt

,

les

~~tt;,s.

les temples. le devane

&

le derrierc de la

Les Medecins appellent

T ite

dans lesos,Un bouc

ron~

qui avance en dehors, foit par <Jpophyfe, ou

p>rep1phyf~.

Tite.·

en termes de Cha!fe, efi le bois du cerf;

&

on du en ce ícns, que

LeJ cerfJ metteht to11s les

am leHr

rite

baJ.

Les cerfs dans lcur troifiéme an–

née font appellés

Cerfs

A!"

pr~mitre

réte,

dans leur

q.uarri.érneannée

e

erfJ

4

la foconde dte,

&

dans leur

cinqméme année,

Cerfs

.1

!a troi6rlme tftt.

On ap–

pelle

Ttte

bimnfe,

Une r1:te grolfe de marrein •

&

T ltefan.t· marqule,

Cellequi n'a pas lescors

&

chc–

villes parcilsdans lesdeux perches. La

T E

re

couran–

n~e,

ell:' b bcllc rC:te qui doit avoir aulli les :mdouil..

1,, dans le¡ Jl)cuJe,, le' raycurcs enfoncées

&

t:erc

TES

bien ouvertcs. Les

T 2re-s

rAmft.t,

font

'On couroft–

nées , ou pommées, ou limpies de crois par i monc

ou

de

deux.

On

(e

{ere du mot de

T2te

da.os

le Manége pour

marqucr l'aél:ion de l'cncolUrc du cheval,

&

de

~~~:¡cs~e

d:

~h~::l~la~~ !~:gJ;,e~¿,;:m;:~rc¡ir~e:

qu'Il porte en beau hcu;

Ce chevlflrtfHfa

de

pl1tcer

fa téte,

pour dice , qu'll rend le nés. qu'il n'e{\;

~ª:.ai~~dit

1

:::~e'::i~·;~~'~~t,:~;~~Pr~t:u

!ªY,;

hanches ded;1n1

,

pour dire, Le poner de biaisou

Je

c&eé fur deux lignes parnllclcs aupas ou au tror, en·

forre que faifant une volee, fes 1épaulcsmarquent

une pifie dans le temsque les hanches en marqucnt

une autre,

&

que pliant le cGlil rourneun peu latC·

te au-devant de

la

vohe,

&:

rcgarde le cheminqu'il

va faite.

·

op~~:~e~~ r~~l~~:Vtrc:d:~:~~l~sn;~~~:nía~~~~~~

une tCte de bois qui a la figure dccelled'un hom-

~~e~C;eea~~;~~~:;cªe: ~u~:b:~~~lrcº~~l~¿'~cr:;~~:

thu.

.

te,

en termes

d'

Archim~l:ure,

cíl:un ornement

de Sculprure , qui fen

d.

la clef d'un are, d'une

placcbande

&

a

d'autres endrbits. Ces tCtes repre–

fcmcm des Divinités ,des Venus

&

des Saifons ,

&

aunes chofcs aveG leurs ateributs qui les fom con–

noltre. On employe auffi des tCtes d'animaux par

rappcrt aux lieux , comme une tCte de breufou de

beher pour une boucbcrie. Les andens

Architeét.es

mcttoient des rCtes de bccuf datis les mctopes des

Temples

d.

caufe des facrifices. Les peüts canaux

qu'on

fo.ir

pour l'écoulemcnr des caux ftir lescorni–

chcs des b3timcns fonr ortiés cncore aujourd'hui

de téres de !ion attachées

a

la cymaife ' juflcmcnt

au.deffi1s du milicu descolomnes ou pilaílres,cequi

fe fait

a

l'imimion des Anciens. On difpofe ainli

plufteurs tCtes de lion le long de la cormcbe d'un

gr.md

uarimenr ; mais quand

il

y

a des colomnes

au-delfous, il n'y a que celles qui fonr au droit des

colomncs qui foiem pc:rcécs pour jener l'cau,

&

cela s'obfervc , afin que l'on ne

foir

pas en dangcr

d'Ctre mquillé lorfque l'on paíli: enn·e les colom–

nes. La face de from d'nn are ou 2rceau de voutc

f.~p;~ft~

1

~;~

1

~:·J ~:~~~·~t:n~u~adncs54~~~~~~~, ~~

l'arc,

Tite

""

front de

!'Are.

Ce qui parole de l'é–

paiffC::ur d'nn mur>

&

que l'on rever fouvcne d'u-

11e chaine de picrreou d'une jambe

étrie.re

, fe nom·

me

'lite

de

mHr;

&

T étedechev;t/erbentfeditd'u.

nepiece de bois qui pone fur deux étayeS pour foU·

tcmr quelque pan de mur ou quelque encoignure,

tandis que l'on

fait

une rcprife par fous-a:uvre.Tou·

tes les tCres des boulons, viz

&

clous, qui n'cxce ...

dent poim le parcmem de ce qu'ils rc:ciennent ouat·

tachem, fe nommcnr

T!tei

perd11es.

On <tppelle

Thede &Anal>

L2 partie la plusproche

d'un jardin embelli d'eaux, oU ces caux vienncm fe

cendre apl'Cs qu'on a fait joucr les fomaincs.

Tt11

de

canAl,

fe dit auffi d'un b:irimcm rull:ique en for.

me de grote , avcc des fomaines

ac

des cafcades au

bout d'unelonguc piecc d'eau.

7'

(te

Ju Clfmp,

en termes de

guttfC,

fe dit de la

f.~1;~iev:~

5

teí!~l~~e:;a~:;.re;_~,~ur~ª;~~~c:Utnfu~!~i;

une -avcnue,

&

en ce fens on die ,

qu•o,,

ne

pe11t

a/fer

d

9Ntl'l11e P/4ce

111e

par Nne

7fte.

On die

Tire de batAil!on,

poue dire, La file du baraillon

la

plus proche de l'ennerni,

&

Tíre

la

trancht~,

de

'"

f11p¡c, JH

tr1111ail,

pour

dire,

La fartie la