506
T H O
blont toutc:s les courbcs d·unc voute quand elle cll:
de chttrpemc ,
&
oU ancicnnemcnt les prcíenu
fuuf;~:d~~ií~
1
~~~u~;~~x::~s,lc~~¡(~P~~s~~~icen~
pris pour la coupe d'un temple, ou b1t:n pour ce
fcl~:~h~1:~~~~
1
:1~~:~:~~~rC~~;~:c~~e:~~~::
Voute, Derceau. Placan appcllc .&:>.,,,Le heu oU
l'on confervoit les Ecrirnrcs publiques
:i
Achcnes,
&
oU ceux
qui
étoicnt nourris dans le Prytanéc
avoicnc accoUrnmé de manger.
THON.
C.
m.
Grand poiífon de mcr maffif
&
vcncru
couvcnde grandes écaillcs
&
d'une
pc~u
déliéc. U
a Je mufcau poiotu
&
épais. les
den~
a1gucs
&
pe–
rites , les ouics doublcs , dcux na.geoircs auprts des
ouies
&
le dos noirirre. U
fe
uouve en abondancc
~~~~e
1
.ª ~c:~:~~r:~~~~e p:~~t
1
:c7t:"~~nv~~~~
THR.THY
ccdent aux Aeurs de cene plante. Le fue qu"clle
f~º~e~cl\p~~~P:e: l~~f:~~~~n~;e;e~:~~~s~~rª~~·
tres
bC:tcs fc:mblables.
M.
Callard de la Duqueric
fait venir
7
hor4
du Grec
q,s,,Ji,
Corrupcion ,
:l.
caufe que c'eft une plame veneneufe.
Tl-!''\ll.AClQYE. adj. Tenne de Medecine. 0n ap–
pelle
Yeme Thonicit¡He
, Une veine qui nair au ra–
meau a:r:illaire ,
qui
eft double,
&
qui étcnd fes
pecirs rameaux aux muícles qui font devam
&
der~
riere l'eftomac. Ce mot viene du Grec
.9-.l'oiiE ,
la poi..
trine, l'c:ftomac. On appelle auffi
1)4'e1l1camtnsTho-
•
r.ccit¡Hes,
ou abfolumem
ThoraciqueJ,Ccctains
me–
dicamens qui fom proprcs pour remcdier aux
in–
commodítés du poumon
&
de
Ja
poirrine.
L'cndroit le plus dc:licat
dt:
la poicrine. En latin ,,...
Th11nn111
ou
Th1wnu1,
que quelques-uns
fonr
ve–
nir du Grec
.9Sm,
S'élancer avec impcmofoé ,
3.
caufe que le Thon fe meut avec bc:aucoup de vitef–
fe. Ce poilfon
cfl:
fon crainrif,
&
c'ell: ce 9ui eft
í:u;;c:;{~~~~ n;:r~~·~!~i~= ~~:i~~~uf.o~~g~r;~!rºf~
THORAX. f.m. Terme deMedecme. Les Grccsap–
pellent ainfi la fccondc p:mie fuperieure d.u rronc
du corps de l'hommc: . qui forme la capacité de la
poirrine ,
oU
le cccur
&
le poumon fonc renfermés.
Sa partic antcrieure ell: la pourinc. Les l:nerales
fonc
les c(nc:s,
&
par derriere
ji
a le dos & fes vcr–
c~bres,
&
le
palc~on
ou l'omoplate
11
citen par·
ne offeux
&
c:n parue chamc:ux. On
fuir
venir ce
mor de
.et.,,¡,,
Sauter. avec
~uelque
impctuofüé
:i
caufe que le ca:ur qm eíl enferme dans le Thorax
a
.f.rnvcr
:l
fe jeuer dans des foffes oU les filecs
font
tendus.
vc:1iréc~~o~~~;r,r~~;~(~;;e~~:d::d~);~~s
::tf::=
1ant de l'a:uf;
Limaitts,
quand ils
fonr
un peu plus
gros;
Pd11mide1
,
lorfqu'1ls laiflC::m la boue ,
&
Thons
quand ils paílC::nt un pié de grandeur. Arhe–
nrens dir que le Thon vic long-ceros
&
dcvient fort
~~~~·a~.A~~e
0
~:~up~~íl~~i:ff6~~;~~ ,v}~f~~l~j¡~~~
&
qui relfemble
i
un fcorpion de mer. D:rns les
JoursCaniculaires,lesThonsoncun cenain aiguil Ion
qui les agite comme celui desT aons courmenrenc les
ba:ufs ; ce qui les oblige quclquefois
:l
fe lancer hors
de l'eau ,
&
:l
fe jener
d~ns
les VaiílC::aux.
lis íom
alors venirneux,
&
il feroit fon dawgereux d'en
manger.
THONNAlRE. f.m.Sorcede filet donton feíert fur
~:~::~i~~~r~:n!ec~~;~~~:~~-dre
les Thons ,
&
THONNlNE. f.
f.
Chair. de Thon falée,
&
que l'on
un mouvemc:m cominuel.
/
THOlllE.
f.
m. Vieux mot. Taureau.
Sont mo'illes
de
jeunes Thories.
THR
THRACIENNE. adj. On appelle
Pfrrrt ThrAcit•–
ne,
Une: pierre que Diofconde dit qui croit en
une
riviere de Scithie appellée
PontHJ,
&
a
laquelle
il
donne les mC:mes propricrés qu':i la Gagates.
M:mhiole avouc qu'il n'a pmais renconcré pc:rfon–
ne qui l'eUc vUe; rnais Galien, fur le rapporr de
Nicander, qui ne lui anribue nulle aucre venu
linon que fon parfum charre les fcrpems ,di
1
que
ti
on brille ceue pierre daos un feu ardenc ,
&
qu'on la1eue enfuite dans l'eau, elle s'allnme ,
&
qu'en menant de l'huile delfus on l'éteinr inconci–
nent.
THRlNGLE. f.
m.
Vieux mot. Sommec , du Grec
911f"1f.,,
ou
s,,f..,,h,
Le faite d'unemaifon.
T H U
~r~º:&f: ~3;iileº:~ee.a~~rtªq~·~~nan~~~r~ªJ:~: %~~
le 61eiou les Thons om été pris,
&
que les
Pe-
T HURIFERArRE. f. m. Terme d'Eglife. Acolythe
chcurs appellemThonn.cire ou
M11árag¡u
ces poif-
ou Clcrc quiclans les jours folemnels pone l'c:ocen-
fons meurcnt d'cux -mC:mes, ne pouvant vivre hors
foir
ou la nav ene. Ce .-.mot vient du latin
ThHs ,
~~¡~~ª~ ,
0
~)~~~ ~~eº:aºr~t!~sE~Í~~e ~~~~:i~
1
;P.~~ :~
Encens, &de
Ferre,
Poner.
trOnfions & ayanr écé roris fur de grandes grilles de
T H Y
fer, on les fricaffe dansde l'huiled'olive,
&
aprCs
qa'ón les a aílaifonnés de fel,. de poivre, de giroAc,
T HYITES. ad1. D1ofconde parle d'une
Purre
Th11~
&
de quelques feuilles de laurier , on mct dans de
tes,
qm croit en Ech1op1c. 11 die qu die ell: vcrdi-
peri1s barils la Thonnine cuite de cene maniere ,
&
rre mantfur le pfpe ,
&
que quand on
la
dérrem-
coute prCrc
a
m:mger , avec d'autres huilcs d'olives
pe, elle rend une humeur bl:inche comme le laH.
&
un peude vinaigre, pour la tranfponer en divers ...
étaotd"a11leurs forc mordante, en force que l'on
endrom.
s'en fen
a
ncccoyer la prunclle des yeux . &'d.·en
T HORA. f.
f.
Planee qui ne viem que daos les hau-
Orer rouccc qui la peur couvrir de tencbres. Mar-
res monragncs ,
&
qui a
fa
racine grumolée com-
thiolc,
:l.
qui cene Pierre ell: inconnue, ne lailfc
me celle du Renoncule de Confhnrinople.Ses feuil-
pasde refucer Fuchfius, qui croir que ce n'eft autrc
~sd~sn~~1~~~srf;r~e~6úf~:~~~ 'rot~t~~~~t.ª~;f:r~ T~~º[:.'}~~
1
.ªr~~i:n~¡L'.~~
odoriferante
&
un peu for- .
fes riges branchues vers le fommer, hautej fenle-
'te , fur laquelle les abeillc:s vonc cucillir lcur miel.
mc:nt de fepr ou huit pouccs,
&
garnic:s de qllel-
Elle proctuit force branches, environnées de
~lu-,
ques Rc:urs jaunes. Ces Aeurs n'omque quatre fc:uil-
fieurs fcuilles perites , érroites
&
menues , a· la
les , parmi leíquelles un petit bouton fe forme pa-
cime defquetles font de petirs chapiteaux garnis de
~i:e~l~;~~;~:1f;;:~u;;~~~:~c~ed~n;~ésP:ªf~~~
~;¡;;;e':~~~~~º~~~~~:
1
di;~~·i1u; ~~:xd~ª~f:~