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)IO

TI M

. -:metes Pa'is, ils fom plusde fcpt tens mille qui fer–

vcnc all:uellcmem dans les Provinces,

&

qui fe

crouvcnt

coujoursprCts

a

marchcr.au

premicrordre.

Leurs armes font l":;

i.rc

&

le

cimerem:.

Qp.elqucs–

uns poncm une rondache de cuir bouilli , avec une

dcmi-piquc , dont ils fe fc¡:avenr alfés

b~cn

aidcr.

Il y.

en a qui

P?ur armes_

déf~nlÍ.ves

ont un pot

~

une Jaque de ma11lc.Lcs

Tunanots

fom de dcux Cor–

tes, les uns appellés

Ttz..~ereb;r.

Ceuy-12.

re~oivcn~ ,

les provifions de lcurs terres de la Cour du grand

Sci'gncur,

&

ils

om de revcnu depuis cinq ou lix

millc aercs jufqu':i dix-ncufmille ncufcens quatrc–

vingr-d1x-ncnf. Si on

y

ajoU.te

encare un 3prc, ils

emrcnt au nodlbre des Zaims. Lesaurrcs Timariots,

qu'on nomme

TeJ~trttis,

prcnnent leurs Lerrrcs du

Beiglcrbei du P3'is ,

&

lem revenu e!l depuis rrois .

mille 5.¡res juí'llles

a

fix mille. Les uns ni les au–

nes ne peuvent etre diípenfés de fervir par rerre

av'ec les Soldars qu'ils doive"t fournir, nulle ex–

cufe n'éramrccevable loríquc le grand Seigneur fait

l~

guerre.

S'~ls.,

font

mal

ades, on les porte íur dc::s

lltS dans des hmeres ,

&

li

ce font des cnfans, on les

mee dans des paniers íur des chevaux, afin de lesac–

coU.rnmer dC:s l'enfance

a

la fatigue, au danger

J

&

:lladifciplinemilitaire.

TIMBALE.

(,

f. Sorre de Tambour qui a

fa

caiílC

d'airain,

&

dom qllclques Regimens de Cavalerie

fe fervem. Ainli on die,

Vne piuredeTimbAleJ

,pour

dire, Deux

V3iílCau~

d'airain ronds par dcílOns. dom

les ouvercures fon couvenes de peau

de

bouc.

On

~e:r.frappe

avcc des baguettes

pe>ur

les faire rcíon-

On appelle aufli

Timba/e,

Un inflrnment faie en

maniere de bois de raquette,

&

couvende

parche~

min de chaqne c(Hé. On s'en fen depuis peu d'an–

nées, lorfque l'on jouc au volant,

i

cau(c que le

myau du volane venanc acere frappé de cene Tim–

bale, produic un fon qui plalt dav:rnrage que cclui

de

b

palene.

T

l

M

n

O . f. m. Herbc du Brefil , qui monrc au

fommet des plus hau1s arbres,

&

qui s'y attacham

commc une corde , les embralfe

:i

l.t

maniere du

lierre. Elle efi: quelquefuisde

la

grolfeurde lacuiílc

d'lm homme , pliable &

li

forte,

que de quelque

~!~é;i:;~;e~u~~~~¡~ºJ;~~Je:~:u::~~~(c(!r~~n~~

pour prendre du poilfon.

Ccrt~

écorce jettée

d:ms

une

riviere, y fait couler un poifon dom les poif–

~~~s50qui

s'y trouvenc meurent tous en pcu de

TIMBRE.

f.

11'\.•

Sorte de cloche ronde

q11í n'IC

point

de bactA11t au-tled1C11J

,

C'f;-

qui efl frapple en dehor5

fe":

~l:r:7:~:e;;;c~~:t:~p~I~~r

1

U~ ~~~¡J!~:~:d~:~

fcél:oire. Les monrres fonnames onr aufliun Timbre

r

que fraPpc un martcau autant de fois qu'il foue

qu'ellcs fonncm d'heures. M. Ménage fair venir

ce

mot

de

Timpanum,

TaboUl'in.

T;mbre,

en parlancde T ambour, fe dit de deux

cordes de boyau qui (ont Cur la derniere pe.1u de

TIM TI N

gnité.Les Ancicnsontdonné paniculieremcnt lenom

de 7

i11tbre1

,aux

C~fques,d.

caufcqu'ils approc:hoicnt

de

la

figure des Timbres d'horloge ,ou parcequ'i\s

re(onnoient comme les Timbres quand on les frap–

po1t:.

Timbre, (e

r:rouvc: employé dans le .._ieux1angage,

pour dire Bitan.

~i,,efi11oie11tder1ur

L e timbre enhatlf.

TfMBRE', •'•· adj. On appelle dans le Blafon,

Ar–

me1 rimbrte1,

Celles qui n·appart:iennent qu'aux

Nobles;

&

EcH

timbré,

Celui qui

cfl:

couven d'un

cafquc ou d'un timbre.

On appelle

Papier timbrt, PArchemin timbrl,

Le

papier. le.parchemin

~ue

l'on a marquéd'un tim..

bre,

&

q!te J'on employe dans r:otis les aél:es de

Juftice.

T

l M

E

U

R.

{.

f. Vieux mor:. Crainte, du Luin

Timor.

TIMON.

f.

m.

Piece

de

bois de neuf ou dix piés,

bien arrondie

&

bien planée , qui ef\: arrCrée par le

gros bóue au milieu du crain de devane d'un car–

rolIC

Oll

d'un charior,

&

qni ferc

a

les conduire

&

a

Jos tircr) par le mayen des chevaux qu'on y ae–

telle.

Tim.011,

en termes de Marine, eft une piece de

bois longue

&

arrondíe, dont

l'~ne

des excrCmités

répond du cOré de l'habitacle

a

la manivelle du gou–

vernail'qne tiende Timonnier. Elle paífedelipar

la foime Barbe,& ponam fur Je traverfin elle fe

c~mine par la jaumierc

3.

la cCtc du gouvernail qu'elte

fait jouer

a

lhibord &

a

balbord.

TIMONNIER. f. m. Mateloc qui riem la barre du

gouvernail pour conduire

&

gouverner un Vaiffeau.

ll

a.

fon pofte au-devanc de l°habicacle.

On appclle auffi

Timonnier,

le Cheval qu'on mee

au timan d'un carroíIC.

Il

eíloppofé 3.celuiqucl'on

meca

la

volée.

TIMOTHE'ENS. f. m. Hereriques, appellés .ainú

de Timorheus A:.lurus, qui s'éleva vas le milieu du

cinquiéme fieCle. Ils foúcenoienr quelesdeux nacu–

res de

J

Es

u

s-C

H R 1

s

T

forent rellement mClées

dans le venere de la Vierge , qu'ayanr ceffé d'Ctre

ce

qn'elles écoient •rnparavam , il s'en

6t

une

~roi­

úémc fubftancc , comme un corps mClé

& fom–

poíé d'élemens

(iui

dans le mélange perdent leurs

noms & leurs formes. Ces Hereciques, aprCs avoir

quim:

Je

nom de

T1morhte111

, furem appellés

Mo-

11•theli1er

&

Monophyjiter.

TIN

TJN.

f.

m.

On appelleTins, en (CrmesdeMarine,tl.e

groífes Pieces de bois que l'on couche

a

terre, afin

qu'clles foUtiennent la quille

&

les

v~ranguc:_s

d'un

Vaiffeau, lorfqu'on

le

met en chanuer

&

qu'on le

conll:ruit.

Acheter

~du

vin for le Tin , c'ell: fur le chamier ,

fur le lieu oU l'on

a

cueilli

&

d~squ'il

eíl:d:ms le con–

neau.

rti~se:rc,~~~~;

Ía

~

3

i}¡u~ ~~1o~~~~

bat la peaudede(- TINE.

(.

f.

Pe~it

vaiffeau en forme de cuve. M.

Mé-

Timbre,

fe die auffi d'une marque qui íe met fur

1

r~t~t~~cl:~~~~~i~i~~;~:)~~~¡'J~',º;fi~o~~~Ti~!f~f~~~

valables. C'ell: une fleur de lis,

~utour

de !aquelle

il y a le nom de quclque Generalicé, chaque Gene–

nlité ayant fon Timbre paniculier.

On appelle

Timbre,

en certnes de Bbfon, le Caf–

c¡ue qu'on mee au.delfus de l'écu.

&

en general ,

Tim_bre,

fe die de rour ce qui

(e

mee for l'écu pour

fervll"

a

dill:inguer les dcgrés de nobleCfe ou de di-

~~f~e!~ [ª~~:.enir

du Latin

Ti11a,

qui a

été

dir d'un

TINEL.

f.

m. Vieux mot. Salle baífe oU

ma~gcnr

fes

ctomefiiques d'un Grand. On a dit aucrefo1s que

Le

Roi tmoit/ontinel,

qu'//

.woir ".flembléft1, Prm&eJ

&

fon tilul,

pour dire, qu'll reno1c Cour pleniere,

&

qu'ayanr convoqué pluficurs grands

Seigneur~ ,

il

)eur donnoic

3.

manger

&

:i

lem fuite. Les ltahens

clifcnr

Tinello,

pour fignifier ce qu'on appelle en

France

Salle dH

e

immtm.

.