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p6

TO I

que l'on étcnd íur un chaffis pour pcindre. Vn

t\lt

auffi

Toilegraticull't

ou

craticulét.

C'dl

une coile

divifée en plufieJJrS carreaux ,

&

qui fcrt

d.

copier

un original,

2.

lereduire au pctit pié

&

i

le

mecrre

cngraod.

To1lt1,

en parlanc de Chaífe, fonc de grandes

píeces de toile, bordées de groíli::s cordes. qu'on

rend amour d'une enceince ,

&

done on fe fen pour

prendre les bCccs naires.

On ;ippelle

Toilt áe M,/ie,

la Toilc qui ferr

:i

fairc les perites voiles, commc les voiles d'émie

&

les perroquets ;

&

T•ilt de No1alle,

Cellc qui

fen

a

faire les gr:mdcs voilcs.

Toile

a

llrAignf't,

dl:

un

úffu

que faic

l'araignéc)

de certains filcts qu'elle tire de

Ca

fobib.nce,

&

dom elle fe fert comme d'un rers pour prendrc les

_mouches qui tQmbcnt dedans. Cene roilc d'arai–

gnée rclrerrc

J

rafraichic, ddfeche,

&

ferc

a

ar–

rCcer la dyfemcrie

&

aucre Aux.

Toile,

die Nicoe,

efl toute toile en generAI, car

º"

drt,

Toile de lin , de chanvre , de couron ,

d'eícorces d'arbres ,

t¡"i vient des Pap Barb11res

;

&Toile de Cambray, de Hollande ,

&

Toile

bacifie.

On

dit

AHj/i

Toile d'or

&

Toile d'argem,

mais c'eft d'4Ntant 911e le

fil

tfor

'"'

d'argmt efl

tiJTu

en tiffure de to1/t toute pleine

&

defliée.

Toile

.auffi

,

entre Chaffeur1

,

efl prm{e prmr une toile

peinélede la fig11re

d'11n

btzMf,

&

de la coule11r de

fa bite qu'ils vculent furprendre

,

la'fHtfle toile ils

porttnt det11tnt tUX

/OHY

lf'1'1'fer la bttt

>

(f¡

f

ll}'fllt

1tpprochée, fui tirtnt de dtrriere

,

011

par de.f'HJ la–

dire toile. Selon ce on dit,

ChaílCr

a

la

coile. Toi–

les,

en pluriel

,

ce font de gr,mdes p1tce1 de toile

groffe

&

efpe.Jle

,

ri.J!iu. en CoHlll, bordét de groffe

corde

,

q11i farvent pour le áeduiEI des Princes,

q11and ils veHlmt tnclorreun fanglier pour le coNr–

re

,

csmmt dedans

Hn

p11rc

,

car

ft1

Y

tntHTJ en–

-vironnmt defditts toilts commeá'unmur, lt buijJ'on

011

la bejle ef/,

&

f'AJltnt encloft, f1t fonr lancer

aux

dogues

,

AJant

ctHx

qui {ont dtdans lefditn toiles

,

1m

ejjut11. en

/11

mainpour

f

enftrrtr ainft qu'elle tour–

noye, deduill familier

&

11.fit(a11.t: Rois de Fr11n–

ce. Selon ce •n dit,

Le Roy eíl alié aux coiles,

c'eft-A-dire

>

a

la ch1'ffe de cefte mnnitrt'

&

Afl–

lTtJ te/In phrafas.

Toile,

membune qui joinc les doigcs des oifeaux

de mer ou de riviere, qui leur fen":l nager.

To1lts,

les ailes d'une chauve-fouris.

TOILE'.

f.

m. Lcsfaiíeuíc.s de dencellc.s appellenr

T o1ll,

le fond des dentelles qu'clles fonc. AprCs

~u'elles

om

fait

le

To~lé,

elles trava.il_lenc au refeau,

a l'engrelure

&

aux ptquors.

TOILETTE. f. f.

To1/t qu'on lttml fur une Jable,

po"r) mettrt le desh1tbil/é(f¡ les h1trdt1 dt nuit,

c~m­

me le peignoir, lespeignes, lebonnet, &c.

AcAD.

~~·

g;:d

~~~c:~:<ldeº;;n~c~i5c ª!!u~~~~cq:oi~~~:'i

couvrir les pieces d'écoffe,

&::

fur lequcl ilsen mac–

quenc fort fouvenr le prix.

TOISE. f. f. Mc:fure de fortificacion

&

d'arpenrage

qui concient fix piés , le pié douze pouces,

&

le

pouce

dou~e

lignes. C'eíl JaToife de Paris qu'on

appelle

Taifa de Roi

,

parce qu'on s'en fen dans

cous les ouvrages que le Roi faic faire , fans avoir

égard

i

la

coifed'aucun lieu. La

Toifa d'tclMntillon,

efi: celle de chaque lieu oú l'on mefure, quand clic

~~l~~g~~~~Q~[~ a:sr!p!ªpJsºi~ ~ee~~.ri.~nc~~l;e~~

To1fe courttnre,

Cellequ'on mefure feulemem fui–

vam

Ca

longueur;

Toifeq111trrée,

Un quarré done

chaque cCHé eft d'une roife, en force qu'une eoiíe

courance ayanc fix piés courans , la toife quar-

T 01

réc a erence-fix piés ,

&

T oife cnbt

ou

cubi'fue

Un cube dom chaque cOté cíld'une roife.

Il

s'eníui~

de-Ja que

b

Toifc cube, qu'on appelle aucrement

Majfive

ou

Solide,

écanc mefurée en largeur en

long~1eur

&

en profondeur, produit deux cen;fei–

ze p1és cubes. M. Menage fait venir

T.oife

,

du larin

T

efa

,

faic

d~

Tenfos

,

E.cc

:ndu,

&

du Cange le

dérive

deTeifia,

ou de

Toijia,

que les Auceurs de: la

baffe latinicé oncdie daos le mCme fens.

TO!SE'.

f.

m.

Dcnombremcncparéceicdcs coiíesdc

~haque

forre d'ouvrage, qui encre daos la conílru–

aon d'un

bi~imenc.

Le Toiíé fe faic a6nqu'en re–

glant les pnx des Ouvrages qu'on doic faire on

pui.rfe fs:avoir qu'elle en Cera. la dépénfe.

TOISER. v. a. Mefurer un Ouvrage avec la t'Oifo .

a6n d'en prendre les dimenfions. On die

Toiflr

/11

t1tif!ede pierre

,

pour dire , Reduire la. caille d.,

tourcs les faces d'une pierre aux paremens ícule–

mem

>

mef~rés

a

un

pié

de hauceur fur fix piéscou–

r~nspour

co1fe,

&

Toifer aH."l: us

&

codtttmts,

pour

d1~-' Me~urer

tanc_picio que vuide

&

touces les

fa1lhes. Amfi lamotndre mouluce pone demi-pié

~

~

toute

~oul,nre cou.~onnée

un. pié , lorfque la.

f.Ierr_e eíl ptquee

&

qu

~l

y

a endmt.

s>n

die

Toi_for

a

roi.fe

boHt avant

,

qm eíl une maniere de roifer

bien plus avancageuíe aux Dourgeois que celle de

coiíer aux us

&

Colnumes. Ceuc maniere o\\ l'on

ne toife poim les mouJures

&

faillies, ni

le

vuide,

· fut

érablie en

1s57·

par une Ordonnance de Henri

II.

7:'oifir

leboit,

c'cíl: évaluer des pieces de bois

de d1fferences groíleurs

:i

la quancicé de erais piés

cubes ou de douze piés de long fur fix poucts de

gros , reglée pour une piece ;

&

Toiftr le

i

coHver–

tHrts,

c'eft en.meíurer la fupcr6cie fans aucun égard

aux croupes

m

aux ouvertun:s.

T~~~E~~~~ni;· ~~~u~ ~:1~

0

n~~~~~c

:i

ke~li~;eqÍ~~~

nommés

T1ifiur1 deplátre,

dans les Ocdonnanccs

de la Ville.

TOISON.

(. (.

L1t laintqHe l'ona tondutfar

Hnebre~

bis, fur un mouton.

A e

.A

o. F

R.

11 y a un Ordre

de Chevalerie, appellé

l'Or~re

de la Toifm,

qui

fue érigée en

r419.

par Philtppe le Bon, Ducde

Bourgognc , le jour qu'il

íe

maria avec Ifabelle,

Filie du Roi dePorcugal, ce qu'il

pour excirer les

Chevaliers de cec Ordre

:i

expoíer leur viepour la

~:~:n:;m~; ~~~·;~~ ~:~~~lif~¡~~e~t¡·~~~ci:u~:p:~

lcur fang pour laconquCre de

la

Toiíon d'or. Phi–

lippe le Ben créa ue.nce Chevaliers done il fut le

Chef. ·11s ponoienc une grande chaine ,

a

un col–

l~r

fair d'anneaux avec des pierres

:1

fufil emre–

deux qui donnoienc des Aammcs de feu d'elles-mC..

mes. Ces pierres

i

fcu éroienc les armesdes a"urres

Roisde Bourgognc: ,

&

les Rammes faifoiem en–

cendre la promptimde avec laquelle ces Chev.lliers

devoienranaquer leurs ennem1s , avec cene dc:vife,

A núferitqudm flamma micet,

il frappe avanc que

Ja

Aanuue paro1Cfe. 11

y

a au bas du collier la re–

prefencacion d'un moucon pareil

a

celui done Jafon

;:~f;~~ªa!:Lºg~~h

3

é~

0

!~

1

~~iº~~d~;~i ~;~~~?&

Grand-Maitre de

la

Toifon.

TOIT.

(.

m. Le falce. le hauc d'une MaiCon, com–

poíé de Janes

~ .~e c~evr~?s

,

&

de miles ou d'ac–

doifes. M. Fehbten d1t qu 11 y a de deux Cocees de

Toics, l'un que les Latins

appellencDiJPluviat11m,

lorfque le fairage

va

d'un pignon

a

l'autre, jetcanc

l'eau des deux cOrés ,

&

l'autre qu'i!s nommenc

Ttj/Hdinat11m,

quieílce que nous appellons, En

croupe ou en pavillon. L'eau tombe des quarre

cOcéspar le mayen de ce Toic. _Oo appeUe

Toits