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520

TOR

des Collegc' de l'univcrficé de Paris en porrenc

auffi Jorfqu'ils fom en robe d:ms leur College·

On appellc auíli

Toque ,

un linge de chanvrc

ou de

gr_o~

lin qui

co~vrc

les épaulcs

&

l'eftomac

des Rehglcufcs du

famc

Sacrcmcnt.

TOQYER.

v. a.

Vieux mor. Heuner, frapper, d'oU

di:

venu

le Proverbe,

.fi!.!!,i

toe¡Ht i'Hh toque l'au–

trt. Toquera

écé die auffi , pour

Coiffcr.

TOQUET.

(.

f.

Donncr d'enfom, de ferge ou de

velours, cmbelli de paífemem ou de clemclle.

To–

q11et

,

fe dir plus fouvenr d'un bonnccou d'une Cor–

te de coiffurc de

peticcs

filies , ou do femmcs du

menu peuple.

T O R

TOR.

(.

m. Vicux mor. Taureau.

Si fd/f le facrifice

D'un grand Tor

oH á'11nt

gmiffe,

On a die auffi

Tor,

pour dire, Une Tour.

TORASSE.

f.

f.

C'eft,

dir Nicor,

Vne e/pece de va..

che de baJ!e taille

&

pet.Jt

corfage,

l1:u¡udle

appett

plm

&

jilit pl11s

le

t1mreau que les autres 'Vaches

>

&

pArtant n'eflp11s gsrere lelliere, car osstre ce 'fH'el–

le ne porttgHere

,

(§-'

n'aplHflojl veellé t¡M'elle def1-

re fe[aHft Ju IAH.rta{I

>

G-

,f

Ce mo}tn n'efl b01111t

J

garder ne po11r l11ill ne pour raer. Le mot eft

de la f tfffm de ceflui-c7,

HommaíIC,

pour la frm–

me

t¡JJi

tient plus de l'hommt qHe áe la fem-

TORCHE.

C.

f.

B5.ron d'aune ou de: cillcul , qui

dl

j~~~i·~ }¡~º~¡~Ü

1

~e~ed~~~:n,ig~o~'ª:l~ :~~~:sc·~~e

~.<fire,

une Corte de chanvre

:i

moiti'é

filé

qu'on

couvrede cire jaune ou

blanch~.

On

(e

ferc

des cor–

ches allumées pour les poner aux Procc::l1ions

&

en

d'aum:s ceremonies de l'Eglife. On donne en

mC.

me 11om de

Torche

a

la graiílC ou

:i

la

refine qui

fon

du pin, de

la

meleíe,

&

des autres arbres dom on

faic la poix.

tes Chirurgic:ns appellc:n!

Torches

des D3rons

ro~;~~~Í:sc~~xJ:leb:j~,ª~ il~i~:~ ~~~~l~~;e

1

~~

de paille

&

cníuite d'un demi linceuil.

Torche

c:R: auíli. en ufo:ge parmi lesVanniers,

&

ils difent que

la Torche du pa11ier eflmlfl{tute

,

pour

dire que le borden efl: m:il fair.

.

Torches,

ccrmc de Tonnclicr , r:mgdc quacre

ou cinq cerceaux fur un mnneau.

JI

y

a fur une

pipe fix torches, on pofe le conneau en chamit:r

fur les torchcs ; il ne doir pas portt;)r fur les

douves.

Tt1rches

:iu pluricl • lignifie en [Crmes de Chaf–

fe, les fienccs dt:s bCtes fauves qui

fonc

a

demi for–

rnées.

TORCHE-NEZ.

[.

m. Terme de Manege. D&ron

qui a de longueur enviran dix pouces ,

&

qui efi:

percé par un bout. On

y

fait paffer une courroye

de cuir , dom on noue les dcux boms en(emble ,

pour (errer étroitemcnt le ncz du cheval , candis

que le b3con eft arrCté au licol ou au filer ; ce qui

l'empCche de faire defordre

&

l'obligc

a

demeurer

fans fe débamc • quand on lui faic le poil ou qu'on

le ferre.

T~~;~c~-~

1

~n~~c~~~~~ ~(r:;~~t l~~~'ep~~~~;;:e~

leurpalene.

T~RCHERE.

(.

f.

Eípece de grand gueridon ,dont

le

pié

criangulaire

&

la

cige ,

qu'on enrichir de

fculprure, fomiennem un pLueau pour por·cer de

l::i.

humere. On ne: crouvc dcS Torcheres que dans les

falles des grandes maifons

&

desPalnis.

T O R

.

Tor~IJtres,

grands gueridons haurs de qúacrc:

i

cmq

e1és

qu'on mee au cOcé du crOne Royal avcc

de) gtrondolcs dc:lfus.

TORCHETTE.

f.

f. Terme de Vanier. Ofiers tor ...

cillés au milieu d'une hoccc.

TORCHIS.

f.

m. Compoficion de cerre gra!fc mC–

lée

&

,eairrie avec du foin ou de

la

paillc::, done

on fe

1crt

en plufieurs endroirs pour faire descloi–

fonnages

&

des planchers. On s'en (ere auffi

a

futre

des murailles de baugc

&:

les entrevoux des gran–

ges de

la

nmpagne. On l'appelle

TorchlS ,

3

caufe

qu'on conillc ceue compolition :iucour de cenains

b3mns en forme de corches.

TORCHON.f.

.m.

E/pece de pttlte firvitte drgrof–

fo

toile

,

don/ on

fe

flrt portr torcher

,

paur elfk1u•

la 1111;.ffel/e

, /,.

batterie áe cuijine, des meubles,

;:~g~: ¿:·p~il~~ ~~ J't}~nau~~:"i~~nc~~fi:

pour écurer de

la

vaiíT'ellc.

Il

fe die encare de

la.

pail\e conilléc dom on fe ícrr pour frouer des

chevaux.

To~;t,º~~~

0

~o!h~~sz;~~~'~r: 1;t~r;

1

~f!~~~~~

tonillent

&

qu'ilsmettem ÍOtts fes pierrc:s, decrain..

te qu'elles ne s'écomenr lorfqu'on les taille, qn'on

l~

pone en befogne • ou qu'on les pofe fur le

hr avec les grues, gruaux ou engins. Les Anciens

tailloienc groffiercment les pierres en rond , afin

d'empCcher que leurparement ne fe

g3.c5.tj

&

quand

elles étoiem fur le cas, ils avaloiem

&

abacoienc

cetre rondeur.

TORDE.

f. f.

Tc:rmc de Marint-. Anncau de cor–

de que l'on met prCs des bouts des grandes ver4

r~:e:C~l;t~~rd~lll~~~~~~)~~ r~~~a~~t~~&tl:~c::pr~i'°~

,

que laTorde efl: auffi appellée

Sauverab11ns.

TORDEURS.

(.

m. Celui qui tord

lalaine pourl~

Lainiers.

TOR.DION.

f.

m. Anciennc daníe ·qu'?n danfoic

avec une mefurc cernaire aprCs la baíle danfe

&

fon retouí ,

&

elle en faiíoir commc

la

:roiliéme

parcie. Le Tordion n'Ccoit differc:m de la gaillarde,

qu'en ce qu'il

(e

danfoic b:is par tcrre d'une manie–

re Iegere

&

prompre , au lieu que la gaillarde fe

danfoir par haut d'unt: maniere lente

&

pefanre.

TORE.

f.

m. Te.eme d'archiceéture. Gros anneau de

la

ba(e d'une colomne. On l'appelle ainfi

:i

caufe

de la reíli::mbbnce qu'il a avec le bord d'un

lit

que les Latins appellent

TorHS)

a

la

difference des

ré:cü~;~~;:,~;.q~~:~~:f!~ ~~~e¿~,~~~:~o?c!:~

&

Doriqu.es

n'om qu'un Tare,

&

les bafes atciqucs

ou :micurgesen ont deu::ii:, l'un fuperieur,

&

l'au–

ue inferic:u¡;. Ce dcrnicr a plus

de

grofICur que

l'au~

trc. On appellc;

T are corrompu

,

Celui qui a

fon

conrour femblable

a

un demi co:rnr.

TORMENTILLE.

(.

f.

Herbe dont les feuilles íont

moindres que cellcs de la quinte-feuille

&

om fcpt

dentelures

:i

J'cnrnur, ce qui la faic appeller

Sep-

~ti~~:s;re~ftse~ª~::;l:r!·.~:~~J:~ •

1

C:o:~;~ ;f~

cringeme :mgoU.t. Elle

a

fes

ngcs

mcnues

&

rouge3.-

;~e~~e&c·~~ t~~~r:~;~~

1

;sded~t~':t~_{~~eil!'~nlees~~;:

boriíl:cs a.ílürent , aprCs l"a.voir éprouvé, que

la

Tormenrillc a les mCmcs proprietésque

la

Diflona.

Tomes dcux prifes en brenvage , ou endnites fur

les reins

&

fur le venere avec du vinaigre , font

poner l'enfam

:i.

terme ,

&

bUes a.vec

du

jus de

~~~~vr=~~ ~!

1

~tr.f~,: ;:f~%:~t~~~~eªq~~~e1~~:c~~~

de

la

Tormcntille. Elle eílfudorifique,

a.ftrin~nte

&