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TOR
des Collegc' de l'univcrficé de Paris en porrenc
auffi Jorfqu'ils fom en robe d:ms leur College·
On appellc auíli
Toque ,
un linge de chanvrc
ou de
gr_o~
lin qui
co~vrc
les épaulcs
&
l'eftomac
des Rehglcufcs du
famc
Sacrcmcnt.
TOQYER.
v. a.
Vieux mor. Heuner, frapper, d'oU
di:
venu
le Proverbe,
.fi!.!!,i
toe¡Ht i'Hh toque l'au–
trt. Toquera
écé die auffi , pour
Coiffcr.
TOQUET.
(.
f.
Donncr d'enfom, de ferge ou de
velours, cmbelli de paífemem ou de clemclle.
To–
q11et
,
fe dir plus fouvenr d'un bonnccou d'une Cor–
te de coiffurc de
peticcs
filies , ou do femmcs du
menu peuple.
T O R
TOR.
(.
m. Vicux mor. Taureau.
Si fd/f le facrifice
D'un grand Tor
oH á'11nt
gmiffe,
On a die auffi
Tor,
pour dire, Une Tour.
TORASSE.
f.
f.
C'eft,
dir Nicor,
Vne e/pece de va..
che de baJ!e taille
&
pet.Jtcorfage,
l1:u¡udle
appett
plm
&
jilit pl11s
le
t1mreau que les autres 'Vaches
>
&
pArtant n'eflp11s gsrere lelliere, car osstre ce 'fH'el–
le ne porttgHere
,
(§-'
n'aplHflojl veellé t¡M'elle def1-
re fe[aHft Ju IAH.rta{I
>
G-
,f
Ce mo}tn n'efl b01111t
J
garder ne po11r l11ill ne pour raer. Le mot eft
de la f tfffm de ceflui-c7,
HommaíIC,
pour la frm–
me
t¡JJi
tient plus de l'hommt qHe áe la fem-
TORCHE.
C.
f.
B5.ron d'aune ou de: cillcul , qui
dl
j~~~i·~ }¡~º~¡~Ü
1
~e~ed~~~:n,ig~o~'ª:l~ :~~~:sc·~~e
~.<fire,
une Corte de chanvre
:i
moiti'é
filé
qu'on
couvrede cire jaune ou
blanch~.
On
(e
ferc
des cor–
ches allumées pour les poner aux Procc::l1ions
&
en
d'aum:s ceremonies de l'Eglife. On donne en
mC.
me 11om de
Torche
a
la graiílC ou
:i
la
refine qui
fon
du pin, de
la
meleíe,
&
des autres arbres dom on
faic la poix.
tes Chirurgic:ns appellc:n!
Torches
des D3rons
ro~;~~~Í:sc~~xJ:leb:j~,ª~ il~i~:~ ~~~~l~~;e
1
~~
de paille
&
cníuite d'un demi linceuil.
Torche
c:R: auíli. en ufo:ge parmi lesVanniers,
&
ils difent que
la Torche du pa11ier eflmlfl{tute
,
pour
dire que le borden efl: m:il fair.
.
Torches,
ccrmc de Tonnclicr , r:mgdc quacre
ou cinq cerceaux fur un mnneau.
JI
y
a fur une
pipe fix torches, on pofe le conneau en chamit:r
fur les torchcs ; il ne doir pas portt;)r fur les
douves.
Tt1rches
:iu pluricl • lignifie en [Crmes de Chaf–
fe, les fienccs dt:s bCtes fauves qui
fonc
a
demi for–
rnées.
TORCHE-NEZ.
[.
m. Terme de Manege. D&ron
qui a de longueur enviran dix pouces ,
&
qui efi:
percé par un bout. On
y
fait paffer une courroye
de cuir , dom on noue les dcux boms en(emble ,
pour (errer étroitemcnt le ncz du cheval , candis
que le b3con eft arrCté au licol ou au filer ; ce qui
l'empCche de faire defordre
&
l'obligc
a
demeurer
fans fe débamc • quand on lui faic le poil ou qu'on
le ferre.
T~~;~c~-~
1
~n~~c~~~~~ ~(r:;~~t l~~~'ep~~~~;;:e~
leurpalene.
T~RCHERE.
(.
f.
Eípece de grand gueridon ,dont
le
pié
criangulaire
&
la
cige ,
qu'on enrichir de
fculprure, fomiennem un pLueau pour por·cer de
l::i.
humere. On ne: crouvc dcS Torcheres que dans les
falles des grandes maifons
&
desPalnis.
T O R
.
Tor~IJtres,
grands gueridons haurs de qúacrc:
i
cmq
e1és
qu'on mee au cOcé du crOne Royal avcc
de) gtrondolcs dc:lfus.
TORCHETTE.
f.
f. Terme de Vanier. Ofiers tor ...
cillés au milieu d'une hoccc.
TORCHIS.
f.
m. Compoficion de cerre gra!fc mC–
lée
&
,eairrie avec du foin ou de
la
paillc::, done
on fe
1crt
en plufieurs endroirs pour faire descloi–
fonnages
&
des planchers. On s'en (ere auffi
a
futre
des murailles de baugc
&:
les entrevoux des gran–
ges de
la
nmpagne. On l'appelle
TorchlS ,
3
caufe
qu'on conillc ceue compolition :iucour de cenains
b3mns en forme de corches.
TORCHON.f.
.m.
E/pece de pttlte firvitte drgrof–
fo
toile
,
don/ on
fe
flrt portr torcher
,
paur elfk1u•
la 1111;.ffel/e
, /,.
batterie áe cuijine, des meubles,
;:~g~: ¿:·p~il~~ ~~ J't}~nau~~:"i~~nc~~fi:
pour écurer de
la
vaiíT'ellc.
Il
fe die encare de
la.
pail\e conilléc dom on fe ícrr pour frouer des
chevaux.
•
To~;t,º~~~
0
~o!h~~sz;~~~'~r: 1;t~r;
1
~f!~~~~~
tonillent
&
qu'ilsmettem ÍOtts fes pierrc:s, decrain..
te qu'elles ne s'écomenr lorfqu'on les taille, qn'on
l~
pone en befogne • ou qu'on les pofe fur le
hr avec les grues, gruaux ou engins. Les Anciens
tailloienc groffiercment les pierres en rond , afin
d'empCcher que leurparement ne fe
g3.c5.tj&
quand
elles étoiem fur le cas, ils avaloiem
&
abacoienc
cetre rondeur.
TORDE.
f. f.
Tc:rmc de Marint-. Anncau de cor–
de que l'on met prCs des bouts des grandes ver4
r~:e:C~l;t~~rd~lll~~~~~~)~~ r~~~a~~t~~&tl:~c::pr~i'°~
,
que laTorde efl: auffi appellée
Sauverab11ns.
TORDEURS.
(.
m. Celui qui tord
lalaine pourl~
Lainiers.
TOR.DION.
f.
m. Anciennc daníe ·qu'?n danfoic
avec une mefurc cernaire aprCs la baíle danfe
&
fon retouí ,
&
elle en faiíoir commc
la
:roiliéme
parcie. Le Tordion n'Ccoit differc:m de la gaillarde,
qu'en ce qu'il
(e
danfoic b:is par tcrre d'une manie–
re Iegere
&
prompre , au lieu que la gaillarde fe
danfoir par haut d'unt: maniere lente
&
pefanre.
TORE.
f.
m. Te.eme d'archiceéture. Gros anneau de
la
ba(e d'une colomne. On l'appelle ainfi
:i
caufe
de la reíli::mbbnce qu'il a avec le bord d'un
lit
que les Latins appellent
TorHS)
a
la
difference des
ré:cü~;~~;:,~;.q~~:~~:f!~ ~~~e¿~,~~~:~o?c!:~
&
Doriqu.esn'om qu'un Tare,
&
les bafes atciqucs
ou :micurgesen ont deu::ii:, l'un fuperieur,
&
l'au–
ue inferic:u¡;. Ce dcrnicr a plus
de
grofICur que
l'au~
trc. On appellc;
T are corrompu
,
Celui qui a
fon
conrour femblable
a
un demi co:rnr.
TORMENTILLE.
(.
f.
Herbe dont les feuilles íont
moindres que cellcs de la quinte-feuille
&
om fcpt
dentelures
:i
J'cnrnur, ce qui la faic appeller
Sep-
~ti~~:s;re~ftse~ª~::;l:r!·.~:~~J:~ •
1
C:o:~;~ ;f~
cringeme :mgoU.t. Elle
a
fes
ngcs
mcnues
&
rouge3.-
;~e~~e&c·~~ t~~~r:~;~~
1
;sded~t~':t~_{~~eil!'~nlees~~;:
boriíl:cs a.ílürent , aprCs l"a.voir éprouvé, que
la
Tormenrillc a les mCmcs proprietésque
la
Diflona.
Tomes dcux prifes en brenvage , ou endnites fur
les reins
&
fur le venere avec du vinaigre , font
poner l'enfam
:i.
terme ,
&
bUes a.vec
du
jus de
~~~~vr=~~ ~!
1
~tr.f~,: ;:f~%:~t~~~~eªq~~~e1~~:c~~~
de
la
Tormcntille. Elle eílfudorifique,
a.ftrin~nte
&