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TON
qu~
Je ton e{l: la diffcrcncC de
Ja.
qu3.trC
i
fa
qwnrc.
On appellc
Ton
,
en termes deMarine. La par–
cic du m:ltqui fe crouvc corre les barresde
h1J.nc&
lcchonquet. C'eíl:l'endroicoU c.haque arbr
c cll af–
Ícmblé avcc l'autre,
&
qui :ilícmblc les cenons par
en hauc. Une
chevillc
quarrée de fer
enrrccienc
~e.
affemble ces tenons par en bas l'un avcc l'au-
On appelle en termes de Pcinture,
Ton de cou–
/mr
, Un dcgré de couleur par rapport a.u clairob..
fcur.
TONDEUR.
C.
m.
Anifan ,qui faic le méticr de ton–
dre. On appcllc
TonáeHr
de
moutom,
Cclui qui
gagoe
fa
vic
a
les rondre. If
y
a rarmi les ]ardinicrs
des Tondeurs de bouis
&
de pah(fadcs.
TondeHrd1
árttps
,
cft cclui qui avcc de groíles
forc~s
tond les
1:;~i~.&L~~;oc~J~u~~érd~
0
:r~~s 1~~;~b\~~~ S~f~
f~~~!rdr~~s~~~~~~Íc~;cs~º~"~~e::
r:uu:
e~t:~~
permis de fe fervirde cardes ni d'enavoir clans
leurs
m:iifons.
TONDIN.
(.
m. Terme d'Archicellure. Perite ba–
guene.
M.
Fclibien dir que
To11Jini ,
parmi les
Jra–
liens • fe dir des Aftragalcs qui
íom
au bas des co–
lomhes ,
&
que, felon Baldus, c'efi:ce qn'on ap–
pelle
Spire
,
dans la bafe de
la
Colomne lonique,
qui
efl:
compofée de deux Afiragales, dom l'une
~ul·~~rr': r~~!~n~·~~h~~a~é (~~ch:!~c1~~1~cr~:;e:
rieur, ayam cauces dcux Ja figure d'un anneau.
TONDOISON.
(.
f.
Vieux mor. Allion de ton–
dre.
TONGA. f. m. Sorce d'infcél:e forr pcrir, qui n
:i.irau
DreGl daos
la
poufficrc , de la groífeur d'une
puce.
~and
il
s'efi: inlinué une fois fous les ongles des
f;~b~~b~~sa ~:i~~sd''ui~ ~ir~:~e
;;"fi
::
1
:~"fo~~if~~
l'cn rirer auffi-tóc ,
il
y
croit en peu de mns ju(–
qu'3 la groffeui' d'un pois ,
IX
alors on ne l'en pcur
arracher qu'avcc de grandes doulcurs. Les Sauva·
ges pour .e'en garancir, fe fronent les parllcs que
ces inícél:es pe!.Ivem arraquer, d'une ccrrainc huile
épniCfe
&:
rouge qu'ilscirent des fruirs qu'on nommc
Couroq.
TONIQJ!E. adj. Terme de Medecine. 11 fe die d'un
cenam mouvcniemdes mufcles qui fe fait lorfquc
les libres 5'érendenr,
&
demcurenr érendues en
rclle
forre,
que
la
panie paroiffe immobile , quoi–
qu'elle fe meuve effc:él:ivemem,
comm~
il arrive
au¡ hommcs qui fom debom
&
aux 01feaux qui
phmenr. On appelle
e
ltltlH/jion
tonfr¡11e
,
L:t re–
traél:ion d'un membrc roidc. qui demeurc rol1jours
dans
le
mCme érac. Ce mot.efi:Grec
-nu.~r
,
&
viene
de
y-,J.,,,,
Erendre.
TO NNE.
f.
f.
Grand VaiílC'ludeboisqui ell proprc
:l.
garder du vin de pluficurs feuille<.
11
y
a
des
Tonnes en Allcmagne, qui riennent juíqu'i dcux
cens muidsdevin. Onles nommc
FoHdrudansle
f~~:·c~;;:;:d~:::,id~~~~: ~~;~~
5
el~~~~~~;el~~~~~
Merciers , Epiciers
&
autrcs, envoycnt leurs
m;ir.
ch<tnclifes.
Tonne
,
en termes de Marine ,
fe
dit d'unc
grolfe bouée fu.ice en forme de baril, qu·on mee
chns la mcr,
&
qui furnageam au deíliis d'un ro·
cherou d'un banc de fable, averm les Pilotcsqu'ils
doivent s'en éloigner. On appelle encorc
Tonnes,
dc:.pareils Vailfeaux non foncés par le gros bom,
que l'on fair fcrvir de couvcrmre
i
la rére des m:lts
quand cesmies íom ·ctégarn'is.
~clques-uns
deri·
TON
venr ce tnot dcl'Allemand
Tho11ne ,
qu'on die da11s
le:
mCme
fe~s,
&
d'autres
d'.Autom e,
.icaufe
q~
c'efi:
la
faifon des vendanges ,
&.
qu'on a befoin
de
Tonnes en
cecems~Ia.
Du Cangcle fait venir de
THnmi
ou
T011na,
mocs de
l.i
balfc Larinité.
Tonne,
eft auffi une efpecc de coquillc.
TONNEAU. f. m. Vailfeaudc boisoU l'on mer par.
ciculiercmem des hqucur,.
11
cft compofé de deux:
fonds, de dcux barres, de douves...& de cerceaur;:
¿~il:a~i.e~~ ~(e~~ ~:n~~:el~sed;~:ncr:~ ,
1
eÍu~
0
;~~
pour cxprimer un poids de deux millc livres , ou de
vingt quintaUX ,
&
en
CC
Í~ns
quand
00
Vent déft–
gner la capacité
&
le pon d'un Navire, on die, par
exemple, qu
'/l
eflde 'JHAtre un1 to11ne1111.\:,
paroU
l'on emendqu'il parte quatrc cens
fois
la valeur de
dcux mille
peía.nr~
c'erl-.i-dire , huic cens malle li–
vres.
11
fau
r pourcela que l'eaude lamer
qu'occu~
~~a~~c/aiílcau
en
s'cnfonsant pefc Une p:ueillc
On appellc
Tmmeau de pierre
,
La qnanciré de
quatorze piésdetpicrre cnbe. Le Tonneau étoicau–
trefois de dcux muids,
&
chaque muid contiene
íepr p1és cubes. La pierre de fainr leu
&
de Ver–
gelé fe vend arn tonneau , commc
la
pierre deuillc
ordinaire fe vea1d
i
la voie. le Tonneau peíea peu
prCs unmillier oudix quincaux, ce qui
faic
la moi–
tié
d'un ronnl!au de
la
cargaifon d'un Navire.
La
navée d'un grand baceau peut poner dcpuis qua-
.~; ;fe
0
r:j~r~~:ªn:n:rr~i~i~~~ ~"fe~~n~: c~~i~e;ré~
d'eatt.
TONNELLE.RJE.
f.
f. lieu oU l'on cravaille du mé·
~~:u:e .1J~1~~~~e~ª~·~en ~~~!;fi~: ;~~l?o~~s
1
~:~:
ves
&
les fmailles,
&
oU l'on cuve le vin,
TONNELET.
f.
m.
Parric d'un habit antique
qu.'\
fe
difoit
des manches
&
des lambrequins. On ledi–
foic auffi dans les C:trrouíels , d'un pourpoinrpliC..
fé,
enffé ,
&
tourné en rond a\tec un bas d'atra-
~;i~ J~!s~~~~i;l~~d~~t[~t~:~~i:~:~';~f~;e~i~~ft~~i
tiefme prn efloitpoHr le mie11A
0
combAttant
J
pied
J
la barriere
,
11rmez. dt tonndtts
,
d'eftx1
&
Jc–
m,_/¡mces
;
fer efmo11/11 AVec ccrr1tins co11ps d'efptes,
tranchans/iins eflac.
TONNELEUR.
(.
m. Cha!feur qui prend du
~ibier
avec la
T
onnellc.
TONNELLE. f. f. Berccau do treillage ,que l'on cou–
vre de filaria , de chevre-feuille ,de coulcvrée
&
autce verdure.
11
n'y a plus que le vulgaire qui fe
ferve de ce mor en ce fens-1.i.
11
fignifie en termes
de chnífe, Une force de filec qui ne doir pas avoir
plusde quinze piés de queue ou de longueur, ni
~~~:~i¡!~~r~ée~i~~~~:r:%~d~:~~u~~~5d~~:~e~~:
pliqucr commem
fe
faic cene cbaífe.
Tonntllt
efl 11n
/)(zNf 011
cheval dt bo1S peint
,
qHe le chaffeHr
poMffe
::,~:;:s};~e~::;;; 'J:J!:;~;~;,;,: ~:;¡Jo~;Je~::,:
lmptellefAfOn dechaffe efl
prolúbl'~
p11rles Rop
d'
Fr11nce.
On dir
Tonnelrr,
pour dire,
Prendr~
des
perdrix
i
la Tonnelle.
TONNERRE.
f.
m.
Br11it lclRtAnt
&
redo11b/lcaH–
fl'
par
Hne e.t·h1«!11ifan tnjlmnmle 9ui
fait
effert
poH1'
fart1r Je la nNt.
Ae
AD.
~n.. Roha~r
entreprenant
d'e:tpliquer de quelle mamere fe F.m le Tonnerre
7
f;¡~r~~fi·!~:~ í~~~;rf::"~~~u~~fdc~1~m:e;~~~~~:
&ti
l~~~al~i'~:~:r:v~n:;~e f:~~~I~~: ~ee:~!:~;:
a
diverfcs reprifcs des cncraillcs de la recre. ll f,m