TOR
fon. Seigneur pour
t1rt fa1t.
TORSONIERE.adj. Vieux mor. Injuílc
>
rctcnant
:i.
torr.
TORTES-BANNES. (
f.
P· Vieux mor. Sorte d'é–
coffes.
Se
11011111011/ez..
de Tortes-bannes,
Parmafoy, j'ena1Jebitnfint1.
TORT!COLIS.
(.
m. Sorte de molodie qui cll une
concorfion de col, oU le mufcle mafio'ide dcmcurc
roidc
&
en convulfion. Alors
b.
tC:ce ell: cournée • la.
uache-arrcre comprimé:e,
&
cn6n les maladcs fonc
écouffés.
TORTIL.
f.
m. Termcdc Blaíon. DiadCme qui ccim
les tCccs de Mores fur les Ecus.
Tortil,
fe die auíli d'un ruyau des ihílrumcns
i
vcnc, qui cíl: mrcillé ou qui
foit
un ou pluficurs
tours
&
replis, comme celui quieíl: au 'miheu de la.
foqucbuce ou des corsa
cha!TC.
Tortil
a écé die dans
le vicux hngage ,
pourFl:im–
beaux • Torches.
O"
par
»Hit
devers les
coHrti/1
,
SeHI, fans chandelle
&
fam
torti/1.
On a die aulli
Ta1rtiJ
&
Torttis,
d:ms le mCmo
fens ,
:i
caufe que les rorehes fon
e
cncorcilléc:s.
Et mo11t
J
ont 4rS áegranás torteis.
Tora/.
Termedc: Broderic, cordon d'or, d':ugcn.r,
de foyc, de laine, &c.
TORT!LLANT,
ANTE.
adj. Terme de Blofon.
ll
fe
ditdu ferpcnt ou de l:i guivre quiemourcnc quclque
chofe.Det11e11lestt1t
bdftlic
t•rt1llant d'Argmt en pal,
co11ronnl d'or.
TORT!LLE', •'>.adj. Terme de Blofon.11 fe di1 de la
tCcequi pone le tonil.
De gue11les d une fr.nde t•r-
tilll e en do11hle fautoir d'or.
.
TORTILLER.
v.
a.
Une monoife;<;'cCl l'ouvricr avec
le lacerct ou la carrierc.
TORTILLIS.
(.
m. Terme ct'Archicethirc. Manie–
re de vermoulure faíce
i
l'ouril
Cur
un bof1:1ge
ruíli–
qué.
TORTlLlON. f.
m.
Sorre Je coi/f11re
lle
pa1[11nne
qui
~fl
eomme
Hite
efpece 4ebottrrelet.
AcAD.
FR.
Les Laiñcres nomment
Tort1llo>1
,
Un linge ronillé
en rond qu'cllcs mcttem fur leur
t~te
pour portee
leur poc:l laitpar lesrues.
On appellc auffi
Tortillon,
en termes de Dahu–
tier, des clous blancs qu'on mee autourde l'écuífon
d'un IJahut,
&
qui fom une maniere de figure tor–
rillée.
TORTOIR ou
Gar1t. (.
m. Bacon gros
&
coltre pour
alfurcr fur les charrerces les charges qu'on
y
mctp:ir
le moyen d'une groflC corde.
TO RT U E. f.
f.
E/j«< d'f!l"ph;b;, qu; m•rchefort
lentement
,r!r
Jo11t to11t le corps efl couvert d'11negran–
de Ecaille dHre,
A
IA
refar'lu
dr
la rEtt
,
dn p1's
&
de
la q1teHt.
Ae
A
o. FR.. On pemdire en general que
les Termes fonr des animaux ílupides, pcfons.
Elle~
~·;~~•;le
1
:;l~v~\1~¡.~~~:~~n~r~::c~)~~; ~!~~: ~i
0
cn~
2uíli groíre que cellc: d'un vea.u, il ne s'en crouve
f;~e~u~Y1
1
:s~~~ ~c~~:~~~:-ibrIT~~(f~Íel~rnÍo~~r~r~
f~~
1
;d~~~u~o~1~c.v~:;/:a:~~~~~~"fi;;~~fg~~~
fe, que la (eule écaillc de dcífus porte quelquefois
~nfu~i;~L1~:e~f;~:'iaq~~t;t~t~cf:.:;1~~~ ,L:~:~~a~~~
(ée de grolTes fibres qui c1.mricnnenr bc:mcoup de
e
llC )
&
une piece de Tortue reffcmb!e
(i
fon:\ une
piece de bccuf, qu'on ne les peuc diflinguer l'uno
d.'avec l'óltJtrc, que par
l:l
coulcur de la graiííe qui
TOR
eA: d'un jaunc verditre. Elles onc cene graitfe for
le veAti:e , aux cOrés
&
prochc: des ailes. Cclle de
lcur boyau eíl: Jaune comme fafran ,
&
le)lr (ere
de
nourriturc; cegue l'on
a
rcma.rqué dans une TorcuC
qu'on laifl'a tro1s Íe!Tl.1Ínes fans lui dor;me.r3. rnangcr.
t~r{¡~~;l~~f~~~~~iG~C~ ca:~~~t~-!~6 ~te~·~u~1l:~
rCnc trouvés vuides, en fortoi qu'il o'y rdloitque
des membr:mes
&
des fibrcs gluames oU clic cíl
:u--
{~~~:edo~:Cnªr~f~;¡.~'~
1
~e~~~b~~i~ J~iv~::e~c[~1~~
y
comprcndre
l:i
che, le col , les panes , la. qucue,
les trippcs
&
les ccufs. Trence hommesen auroienc
a.ílCt pour faire un forc bon repas,
&
cutre cela on
rirc qudquefois , cam de P'nnes , que de
la
graiífe
fuperAue, de quoi faire quinzc ou vingrpots d'hni–
lc jaune commc l'or,
&
excellencc pour
les
fritu–
rcs
&
pour couccs foncs de fauces, pourvü qu'cllc
foic nouvellc. Etant vieille, elle m: ferr plus que
f¡~~~d~e~ l~m!
0
c~n~c¡fa~;fi~~sj~~:¡~~s ~~~~Uf;~~:
rote remarqucr
ni
froidcur·fii chaleur.
~and
on le
cuit ,
ll
ne laiílC pas de íe congclcr , ainft que celui
de porc.
T
ous lcurs vaiílCaux
Cene
Íemblables,
&
on ne pem dire fi ce fon
e
veinC3 ou arcerc.s.
On
fpic (eulemcnc que quand on a tiré ces forcesde
jue¡~~·~'J~~:U~tr~:~~~e;
1
r~g~:~a~Ía~la~~~~~~º:
fe ,
&
écam coupée par morceaux le foir , on la
voic encere rc:mucr le lendemain , tant elle
cll:
l'Cm·
plic
d'efprirs vicaux. LesTonuesont qu:urc panes
en forme d'ailerons avec des onglcs.
&
les os
y
font dans le mCme ordrc que d.ins les animaux
parfairs. Les panes de <lcvanc fonc compofées de
l'omoplacc
~
de
l'h11merus
,
qui fonr rcnfcrmés
fous l'écaille qu'on appelle
Car11pace
• &
cn-dcho~
~J~~~ª~~.:~~~~~~t~:.
1
f,~~c~!~l~~c~k~rfo:~
'
lesilcs,
l'osftmur,
qui fontauffi fow la carap1cc,
avcc lesdcux fibres
&
les o!feletsdu caríe &du mé–
cacarfe. En dchors fonr lesoncils • qui compofent
4ofes p:mes de dcrricrc. La queuc finir parvcnebrcs,
comme le col , mais ces vcnebrcsne vont pas
ro~t
du
long. Elles font auachécd la carapacc
i
cemu•
nes demi.-vcnebrc&, qui vont le long de
la
mCme
C1rapace dep"!is le cou jufques
3.
laqueue.
C11r11pa·
{~; ~~l
1
~u~°é~~J~~"c: ~~;¡~; :~~:i~e:C~cª;~
dJ!=
me d'une maifon. le deffous en pb.r,
&
on le nom–
me
P!ajlron.
C'cn une fobnance off"cufe
&
carcila–
gincufe qui compofe l'un
&
l'aucre.L:ichairdesTor.-.
tuc:s eíl- de forr bon goút
&
a!fés nourriffame ,
&
la graiífc que l'on mange avec de 1 v,iande dl
fi
pé–
nécrancc.qu'on la fue comme on la mangc. On pc:ur
dire auíli qu'elle purifie la malfe du fo.":g; c:e qui fe
connoit en ce qu une: perfonne mal fam.: recouvre
une parfuite fanré , quand elle ne mange pendmt
deux ou rrois mois que de cette feule viande. Lt
Tenue Ce: nourricd'hcrbe, ainfi que les v2chcs, fue
cerrains fonds qui fonc le long des Iílcs de I'Ame ...
rit1ue,
&
oU. il y a fc:pr:i huir braílC.s d'eau. Commc
clic cíl: fort cl2irequaod
Ja
~ercíl
calme, c'ell une
chofe plaifante
qu;
de vo1r ce
~ond
.tour verr.
L'hcrbe qui y cro1t cíl: longue d un pié ,
&
fa
fc:nille dl unie
&
plate dC chaque cOté. AprCs que
les Torruesoncbicnm;mgé dansces Cortes de prai–
ries , elle' vonr ;\ l'cmbouchure dc:.s riviercs boi–
re de l'ea.u doucc. Il faut obferver qu.c ne pou..
vant demeurer dans ce fond plns d'un qu:m d'hcu–
re Caos prcndre l'air , elles vienncnc íoufflcr,
&:
y rctournem cnfuite.
Lorfqu'clles ne mangc:nr
poinr
>
elles ont toUjours
la
tl·ce
)\QU
de l'e:tu,
&