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51+

T 1T

purge le vemre

&

évacue les humcurs phlegmati–

qucs

&

colcri~ucs.

Pris en cau miellée , il

prevo~

que le vomiílc:mem. On le tice

vcrs

la fai{on dc;s

vendangcs en découpant les branchcs du Tithy–

malc ,

&

en les memmtdans un VaiílC:au, pour leur

laiílCr jctrcr lcur fue d'cllcs-mCmes.

Q.11clqueHms

font tomber trois ou quacre gomccs de ce l:m dans

des

~gucs

feches que l'on garde pour s'cn fcrvir au

befom. D'aurrcs aprCsavo1r pilé le

Tichymale

m_uc

Ceul, le

laiíl~mfecher

pour en fairc des Trocluf–

ques.

U

four avoir foin en riram ce

lait

de ne fe

pas mcmc du cOté oU efi le vem,

&

s'abficnir

de

froner fes yeux. II eft bon mCme auparavam de

s'oindrc le corps de vin

&

d'huile

Olt

de graiffc ,

princ1palement le col

&

le vifage. Il faur_auffi que

ccux qui en prenncnr, cnvelopcm les p1lulles de

cireou de miel cuit; afin d'empCcher que lego–

fier n'en foit écorché. Cependamon peut fe purger:

fufliíammem en prenamdeux ou tro1s figues pre–

parées comme il

a

été

marqué. Le lait fra1s tiré du

Tirhymale fait comber les

chev~ux

,

ú

on les en.

frene :iu Soleil ,

&::

ceux qui rcna1íli:m,

fom

blonds

&

mcnus. Mis au creux des dems , il en Ore

la

doLtleur , mais

il

fam

que

la

dem malade foic ar-

~~éfai~~~;~;cht r:t~n~~:~s'~ f~r~~~c~~ ~~~~e~;,~

~~g~:i~~eee:n ~u~¡;n~~Sit~C.s 'J;'~l~e

1:

%~tu~/l~~

lieu bien propre

pOl;t

lagarder. On gardc aulii fes

feuil!es feches,

&

cene graine

&

ces fcuilles pri(es

au poids d'un demi acecabule font les mC:mes ope–

ranons que le lait. Le Tichymalc femelle > qui eíl:

le Myrcilcs > a fes fcuilles fcmblables

::i

cellcs du

Mynhe >mais plus grandes

&

plusfermes

&

aigues

au bout. Ses riges

font

h:mtes d'un pahne •

&

viennent direél:ement dCs

fa

ucine. Son fruit

qu'il pone de deux ans , l'un eíl: acre

&

mordanc

au goUc

&

femblablc

a

une noix. SOn jus.

Ca

ra–

cine >

fo

gra..inc

&

fes feuilles • ont la mCmc pro–

priecé que Je Tichymalc

m5.le,

mais

il dl:

moins

vehement

i

faire vomir. Le Tirhymale Paralios,

que quclques-uns appdlent

Ti1b1malis

ou

MtcoH

,,

crolc dans les lieux maririmes>&

a

fes

brancQ.es

rou·

gdrres

&

de la lu uceur d'un palme.

11

en jerce cinq

ou lix dCs

fa

racine >

&

a

fes: feuillcs approchames:

de celles du lin , écroires, petices , longueucs

&

arrangées par ccnaines lignes.A la cllne eftune

t~te

ronde, qui renferme une graine

fem~lable

a

ce

lle

de l'orobus, excepté qu'c\le eftde d1fferentes cou–

leurs. Sa Aeur eít blanche ,

&

l'herbe

&

fa

racine

fqnt pleines de lair. Les feuilles du Tithymale

Ht!–

lioícopius

font

comme celles du pourpier, mais

plus menues

&

plus rondes. Il jene fes branches

0

dCs

fa

racine, rougdrres, hauces d'un palme , grC–

les

&

pleines de lait.

Il

a

fa

chevelure comme l'a–

neth ,

&

il la tournc tolijours vers le Soleil >ce qui

l'a fait

appeller~>.u,

...

i ..

,,.

.r.De

perites rCres

re~fenuent

fa

graine. ,, croit parmi les mafurcs

&

rumes des

m~ifons

,

&

le long des murailles des Villes. Les

tiges du Tirhymale Cypari!IUs fonr auffi rougdi..

tres

&

de la hauteur d'un palme >

&

fes feuilles ap–

procht:ntdecdles du pin. Elles

font

tomefois plus

cendres

&

plus menues. Ainfi on diroit que c'eíl: un

pin qui ne fait que forcir de terre >ce qui lui a faic

pn:ndre fe nom de

C7p11riffur.

JI

a du lait

&

les mC ..

mes proprierés que les autres , auíli-bien que

le ·

Tithymale Denclro'ide , dom les riges

fom

rougd–

u es ,

&

les feuilles

a

peu prCs comme celles du

pe–

tir mynhe.

11

crolt dans les lieux pierreux •

&

foic

bcaucoup d'ombre , jerram

:l

fa

cinie une cheve-

~~:~~:i~r~ufe~~~r1f~n~e¡~!

1

r.:;~~ ~

1

ªZ~

1

j~!

0

: ;·¡:~i

TI T '

que fes

feu~lles,

évacuenc les

ª<!J.~oficés

par le bas.

-r:ous

lesT1rh.rma~esoncun ~uccat.ifhque~

a

caufe

d un fel volaule tres-acre qu'1ls

comicnnent.Le

fol

fermente égalemcnt :ivec

le

chyle

&

les

fucs excce–

mcm:ux ,

&

purge. les mauc;res fai.nes comme

les

morb1fique~,

.ce

_qm

ne fe peur fairc qu'en c.iufam

de grandes irncanons aux mcdlins > des tranchécs

&

di:s fuperpurgarions morcelles. M.mh1ole dit ·

que quoiqu'il. y au plulicurs efpeces de .Tnhymalc:

les Apoth1ca1rcs les appellent tous ind1fteremmenc

Ef1tlA.

C'ell: par

I~

moyen du Tichymalc qu'on

a

obfcrvé qu'il fe fau une circularion de íuc dans les

plames , comme

il

s'en faic une de fang dans le

corps des animaux. Ce mot

dl:

Grec

71.!h,_;.u.

U

y

a

encere des Tühymales amygdaloides que les

payfans appellent

Omblutc

, ils s'en fcrvcnr

centre la

fi~vr~

quane appliquée

a

freid fous

la

plamedes p1és dans le foílon.

TITIRI.

f.

m.

Pcric poiOOn appellé ainli par lesSau·

vages de l

'Amc:r.iquc

.

II

fe trouve dans la p)Uparc

des

I~~s

des

Anulles. Il

n'cíl: pas plus gros qu'un

fer d :ugmllene,

&

a

le c..:>rps tour marquecé de

c~:!e&d~:,g~:u~;eefo:!uicp:~~;:/,

01

J::xn~~~fc'c~~l;~

~~~l~~~¡;~c~~~ec~:e~~·m~l~n~eq~r~U: ::.1.~u:;~

couleurs de rouge, deven

&

de bleu. Elles lonc

fi

vives>

q~1'i.l

Íemblequecc

~it

de l'ómail appliqué

forces poillons.

Cela

ne parolc pounant guere

li

ce n'dl dans l'eau ,

qu.md

ils fe jouenc

&

qu'ils

font de perites caracoles les uns aprCs les aurres.

On

les voit en de cercains tems rcmomer de

la

mer

.

v~rs

la monragne en

Ji

grande quanricé, que

les

ri–

vieres en

íom

toutcs nom::s. Comme ces rivieres

fonrdcs torrens qui fe précipiceoc avec impecuofité

a

travei.s les rochers' ces petits ,poiffons gagnenc

~ªn~r~~;~~ lee~:;~\(~e,

1

;1~t~~d~

1

1:%~~0~~~:;~~

faucd'eauqui les empone, ils s'élancent hors de

l'eau

&

s'auachenc concrela roche, fe gliffant

.i

for–

ce de remue[ jufqu'au delfus du courant de l'eau.

On en voir

d~

plusde deux piés de large

&

de plus

de quatre do1grs d'épais, attachés

fur

une rochoo,

oU

tOLIS les

Uns

fur )es autces fernb(ent difputer

;i

qui

aura pllnOt gagné ledeíli1s. C.:eíl:-l:iqu'on les prend;

on met un vaillCau dcfiOus,

&

on les

y

pouflc: avec

la main.

TlTRE.

f.

m. Infcriprion, ce qu'on met au-delliu

d'une chofe pour la faire

c~nnoícre.

Titre,

en ma–

ticrede

Juri~prudence,

(e

dude

cout ce qui comienc

b~~~~uar~s~~~~nd;i~~t~~ ~o~;ni6~:":nlet~:~~~ed·:f~

faires, Toure piece

&

mue

écrit qui fen de preuve,

&

pem faire foi de quelque chofe.

T1trc.

Termc de Monnoie. On s'en feu pour

foire connoltre le fin, la loi

&

b

bomé i.ncerieure

de l'or

&

de !'argent

j

cequi fe mefure

a

raifon de

vingc-qmure carats pour l'or,

&

de douze denicrs

lle fin pour !'argent , fur quoi il

y

a une cenaine

quancicé d'alliage ou deremede, qui

ell:

dilferemc

fclon les lieux

&

les cems. L'Ordonnance de l'an–

:iée

15$6.

pone que lesOrfevres employeronc

!'ar–

gent

a

onze denicrs donz.e grains ) au remede de

deux grains,

&

J'or

:i

vingt deu:C'Carats

au

remede

d'unqu.1.n de ca.rae, ce qui a été con6rmé par J'Or–

donnance du mois de Decernbre

1679.

La méme

Orclonnance de

r

s

86. vem c¡ue les Tireurs

&

les

Dacceurs d'or

&

d'argent employenr l'or

a

vingc–

quatre carars

:m

remede d'un quan de carat.

&

l'argent

3.

douze deniers au remede de quatre

grains; mais celle de l'année

1657.

a accordé ::

i.ux

Tireurs d'or de:

b.

ViUe de Lyonlix gr:Üns derc:me-