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T 1T
purge le vemre
&
évacue les humcurs phlegmati–
qucs
&
colcri~ucs.
Pris en cau miellée , il
prevo~
que le vomiílc:mem. On le tice
vcrs
la fai{on dc;s
vendangcs en découpant les branchcs du Tithy–
malc ,
&
en les memmtdans un VaiílC:au, pour leur
laiílCr jctrcr lcur fue d'cllcs-mCmes.
Q.11clqueHms
font tomber trois ou quacre gomccs de ce l:m dans
des
~gucs
feches que l'on garde pour s'cn fcrvir au
befom. D'aurrcs aprCsavo1r pilé le
Tichymale
m_uc
Ceul, le
laiíl~mfecher
pour en fairc des Trocluf–
ques.
U
four avoir foin en riram ce
lait
de ne fe
pas mcmc du cOté oU efi le vem,
&
s'abficnir
de
froner fes yeux. II eft bon mCme auparavam de
s'oindrc le corps de vin
&
d'huile
Olt
de graiffc ,
princ1palement le col
&
le vifage. Il faur_auffi que
ccux qui en prenncnr, cnvelopcm les p1lulles de
cireou de miel cuit; afin d'empCcher que lego–
fier n'en foit écorché. Cependamon peut fe purger:
fufliíammem en prenamdeux ou tro1s figues pre–
parées comme il
a
été
marqué. Le lait fra1s tiré du
Tirhymale fait comber les
chev~ux
,
ú
on les en.
frene :iu Soleil ,
&::
ceux qui rcna1íli:m,
fom
blonds
&
mcnus. Mis au creux des dems , il en Ore
la
doLtleur , mais
il
fam
que
la
dem malade foic ar-
~~éfai~~~;~;cht r:t~n~~:~s'~ f~r~~~c~~ ~~~~e~;,~
~~g~:i~~eee:n ~u~¡;n~~Sit~C.s 'J;'~l~e
1:
%~tu~/l~~
lieu bien propre
pOl;t
lagarder. On gardc aulii fes
feuil!es feches,
&
cene graine
&
ces fcuilles pri(es
au poids d'un demi acecabule font les mC:mes ope–
ranons que le lait. Le Tichymalc femelle > qui eíl:
le Myrcilcs > a fes fcuilles fcmblables
::i
cellcs du
Mynhe >mais plus grandes
&
plusfermes
&
aigues
au bout. Ses riges
font
h:mtes d'un pahne •
&
viennent direél:ement dCs
fa
ucine. Son fruit
qu'il pone de deux ans , l'un eíl: acre
&
mordanc
au goUc
&
femblablc
a
une noix. SOn jus.
Ca
ra–
cine >
fo
gra..inc
&
fes feuilles • ont la mCmc pro–
priecé que Je Tichymalc
m5.le,mais
il dl:
moins
vehement
i
faire vomir. Le Tirhymale Paralios,
que quclques-uns appdlent
Ti1b1malis
ou
MtcoH
,,
crolc dans les lieux maririmes>&
a
fes
brancQ.esrou·
gdrres
&
de la lu uceur d'un palme.
11
en jerce cinq
ou lix dCs
fa
racine >
&
a
fes: feuillcs approchames:
de celles du lin , écroires, petices , longueucs
&
arrangées par ccnaines lignes.A la cllne eftune
t~te
ronde, qui renferme une graine
fem~lable
a
ce
lle
de l'orobus, excepté qu'c\le eftde d1fferentes cou–
leurs. Sa Aeur eít blanche ,
&
l'herbe
&
fa
racine
fqnt pleines de lair. Les feuilles du Tithymale
Ht!–
lioícopius
font
comme celles du pourpier, mais
plus menues
&
plus rondes. Il jene fes branches
0
dCs
fa
racine, rougdrres, hauces d'un palme , grC–
les
&
pleines de lait.
Il
a
fa
chevelure comme l'a–
neth ,
&
il la tournc tolijours vers le Soleil >ce qui
l'a fait
appeller~>.u,
...
i ..
,,.
.r.Deperites rCres
re~fenuent
fa
graine. ,, croit parmi les mafurcs
&
rumes des
m~ifons
,
&
le long des murailles des Villes. Les
tiges du Tirhymale Cypari!IUs fonr auffi rougdi..
tres
&
de la hauteur d'un palme >
&
fes feuilles ap–
procht:ntdecdles du pin. Elles
font
tomefois plus
cendres
&
plus menues. Ainfi on diroit que c'eíl: un
pin qui ne fait que forcir de terre >ce qui lui a faic
pn:ndre fe nom de
C7p11riffur.
JI
a du lait
&
les mC ..
mes proprierés que les autres , auíli-bien que
le ·
Tithymale Denclro'ide , dom les riges
fom
rougd–
u es ,
&
les feuilles
a
peu prCs comme celles du
pe–
tir mynhe.
11
crolt dans les lieux pierreux •
&
foic
bcaucoup d'ombre , jerram
:l
fa
cinie une cheve-
~~:~~:i~r~ufe~~~r1f~n~e¡~!
1
r.:;~~ ~
1
ªZ~
1
j~!
0
: ;·¡:~i
TI T '
que fes
feu~lles,
évacuenc les
ª<!J.~oficés
par le bas.
-r:ous
lesT1rh.rma~esoncun ~uccat.ifhque~
a
caufe
d un fel volaule tres-acre qu'1ls
comicnnent.Lefol
fermente égalemcnt :ivec
le
chyle
&
les
fucs excce–
mcm:ux ,
&
purge. les mauc;res fai.nes comme
les
morb1fique~,
.ce
_qm
ne fe peur fairc qu'en c.iufam
de grandes irncanons aux mcdlins > des tranchécs
&
di:s fuperpurgarions morcelles. M.mh1ole dit ·
que quoiqu'il. y au plulicurs efpeces de .Tnhymalc:
les Apoth1ca1rcs les appellent tous ind1fteremmenc
Ef1tlA.
C'ell: par
I~
moyen du Tichymalc qu'on
a
obfcrvé qu'il fe fau une circularion de íuc dans les
plames , comme
il
s'en faic une de fang dans le
corps des animaux. Ce mot
dl:
Grec
71.!h,_;.u.
U
y
a
encere des Tühymales amygdaloides que les
payfans appellent
Omblutc
, ils s'en fcrvcnr
centre la
fi~vr~
quane appliquée
a
freid fous
la
plamedes p1és dans le foílon.
TITIRI.
f.
m.
Pcric poiOOn appellé ainli par lesSau·
vages de l
'Amc:r.iquc.
II
fe trouve dans la p)Uparc
des
I~~s
des
Anulles. Il
n'cíl: pas plus gros qu'un
fer d :ugmllene,
&
a
le c..:>rps tour marquecé de
c~:!e&d~:,g~:u~;eefo:!uicp:~~;:/,
01
J::xn~~~fc'c~~l;~
~~~l~~~¡;~c~~~ec~:e~~·m~l~n~eq~r~U: ::.1.~u:;~
couleurs de rouge, deven
&
de bleu. Elles lonc
fi
vives>
q~1'i.l
Íemblequecc
~it
de l'ómail appliqué
forces poillons.
Cela
ne parolc pounant guere
li
ce n'dl dans l'eau ,
qu.mdils fe jouenc
&
qu'ils
font de perites caracoles les uns aprCs les aurres.
On
les voit en de cercains tems rcmomer de
la
mer
.
v~rs
la monragne en
Ji
grande quanricé, que
les
ri–
vieres en
íom
toutcs nom::s. Comme ces rivieres
fonrdcs torrens qui fe précipiceoc avec impecuofité
a
travei.s les rochers' ces petits ,poiffons gagnenc
~ªn~r~~;~~ lee~:;~\(~e,
1
;1~t~~d~
1
1:%~~0~~~:;~~
faucd'eauqui les empone, ils s'élancent hors de
l'eau
&
s'auachenc concrela roche, fe gliffant
.i
for–
ce de remue[ jufqu'au delfus du courant de l'eau.
On en voir
d~
plusde deux piés de large
&
de plus
de quatre do1grs d'épais, attachés
fur
une rochoo,
oU
tOLIS les
Uns
fur )es autces fernb(ent difputer
;i
qui
aura pllnOt gagné ledeíli1s. C.:eíl:-l:iqu'on les prend;
on met un vaillCau dcfiOus,
&
on les
y
pouflc: avec
la main.
TlTRE.
f.
m. Infcriprion, ce qu'on met au-delliu
d'une chofe pour la faire
c~nnoícre.
Titre,
en ma–
ticrede
Juri~prudence,
(e
dude
cout ce qui comienc
b~~~~uar~s~~~~nd;i~~t~~ ~o~;ni6~:":nlet~:~~~ed·:f~
faires, Toure piece
&
mue
écrit qui fen de preuve,
&
pem faire foi de quelque chofe.
T1trc.
Termc de Monnoie. On s'en feu pour
foire connoltre le fin, la loi
&
b
bomé i.ncerieure
de l'or
&
de !'argent
j
cequi fe mefure
a
raifon de
vingc-qmure carats pour l'or,
&
de douze denicrs
lle fin pour !'argent , fur quoi il
y
a une cenaine
quancicé d'alliage ou deremede, qui
ell:
dilferemc
fclon les lieux
&
les cems. L'Ordonnance de l'an–
:iée
15$6.
pone que lesOrfevres employeronc
!'ar–
gent
a
onze denicrs donz.e grains ) au remede de
deux grains,
&
J'or
:i
vingt deu:C'Carats
au
remede
d'unqu.1.n de ca.rae, ce qui a été con6rmé par J'Or–
donnance du mois de Decernbre
1679.
La méme
Orclonnance de
r
s
86. vem c¡ue les Tireurs
&
les
Dacceurs d'or
&
d'argent employenr l'or
a
vingc–
quatre carars
:m
remede d'un quan de carat.
&
l'argent
3.
douze deniers au remede de quatre
grains; mais celle de l'année
1657.
a accordé ::
i.uxTireurs d'or de:
b.
ViUe de Lyonlix gr:Üns derc:me-