TEX THA
ttaru(eréc:i Maricmbourg dans la
P~nílC:. Alb~r.r,
Marquis de llrandebourg , fils de
la
icr:ur de
S1p1f–
mond Roi de Polognc, ayant été élii Grand Mame
de l'Ordrc en
l
5
10.
gollta malhcurcufemcnt
les
r::~~~~ficif~~i~S a~~cl~it~¡f~o~d %~n~n:~~b;:~;
fe rcndrc Maitre abfolu de la PruílO.,
:i
la chargc
de la temr
relcv:imc-d.cla Couroanc de Polognc.
Les Chevaliers Teuconiqucs concraints de quitrcr la.
Prutrc , élurcnt Albert de Vvolffgang pour leur
Gund-Maltre,
&
fe rctircrcm en Allemagne , ?U
ils avoientde grands biens
&:
des Bcnc6ccs dont 1ls
jouiílCm cncorc.
Ccc
Ordrc conlifte
:i
prefcm en
douLe Provinccs. qui font
Alfa.ce• Bourgognc,
Auíl:riche , Coblcns
>
Etsch, que l'on oomme en ..
core Provinces de la jurifdietion de Pruííc, Fran–
conie , Hdfe , Viclfen , Vvcíl:phalic,
~orrnine
>
Turinae , Saxe
&.
Um:cht.
Ces
fept dem1eres Pro–
vinces.::ifonr de Ja JurifdiéHon d'Allemagne. Tom
ce que po!fedoit l'Ordre daos
h
Proviocc d'Un·cchr,
cft prcfentement au pouvoir des Ho!landois.
11
y
~r~~
5
in~e
0
~~
1
~~d;:i;;eft~r~~~~::~e!~~r•:~~,;~;,
Le plus aocien des Comm:mdeurs. Les douze
Commandeurs Pcovinciaux étanrafremblésont droir
d'élire un Grand-M:iltre ou un Coadjuteur ,
&
ils
font totu foumis au Grand-Malrre d'Allemagne,
J~~~~ ~fcti~~¡~: ~º~;;¡~~~~; ~~e:~a
1
~,~~~rde~e~~
que les Chev.tliers onc été chaífés de la Pruffe.
les
puloés des Princes
&
des grands Sc1gneurs Alle-
~~1~r~~~:d~:i ~:rf~1:;~e~~~ :~:,~:~d;::~:e ~~
fa.ble, chargée d'uoe croix potc:ncée d'or.
ITEX
TEX!E.
f. m. Livre des Epitres
&.
Evangilescouvert
d'orfevrerie daos lefquelles
les
Diacres
&
Sous •
diacres chantent l'Epitre
~l'Evangile
,
&
que les
~~ºi~~i~;;sF1;r~~~~i~:S"~f:~r'~~~~~ ~ol~~tac~~ !~
donne
::i
baifer 3 l'EvCque qui oflicie avant qu'il
baife l'Aurel.
Il
falloir dire qu'en Anjou il le tiene
dcvant tour Prétre celebratlt aux grandes
Féces
~~~:r:º;:~~t~1
1
:~~;:r~ ~~~~ l~~~a~ª~fi~r
i
i:~~e~ ~
touc le
ch~ur,
en dafant
i
chacun
H
.r.c fm1t
11erb1&
fanlla,
&
qu'on répond
Cr~do,
confit"eor, ej-c,
THA
THALIC'rRUM. f. m. Plante que Diofcoride die
avoir fes feui\les femblables au Coriandre, mais
~;n~~l~bi~~~~~~e~~ ~~~~s~;~;~~~ ~:~~~~c:1,
11
~1f!
fonrcicatrifcr les vieux ulccref. Ceue plante croir
P.armi les champs,
&
Galicn qui en·dit la mCme
Chofe l'appellc
Thal,ftron
,
Ruelllus dit que les
Hcrboriftcs l'appellent
Ár_{mtmt,
:l
cau(c qu'elle
en. blanchc •
&
que l'argcnrine en emicremcnc
conforme
::i
ladcfcripcion du Thaliéhum , fur quoi
Mauhiolene prononcc p:u, avouanr qu'il n'a jamais
vil de Thaliéhum.
THAPSIA.
f.
f.
Plame qui eíl une cfpece de fcrule,
~s
3
~~~e~~
1
~~1\:~~uci~~~~I~ ~~:"b;u,q~e~e~ufef~~~
3 la cime rcílCmblenc
01
ceux d'aneth ,
&
il n'y en
a qu'un fur chaque branche. Sa Acur en jaunc ,
&
fo
graine large comme cclle de fcrnle , mais un
peu moindre. Sa racine cft longue . acre • naire
CA
dehors
&:
blancbe nu dedan¡ ,
&
[evCruc d
1
unc
THE
écorce affés épaiffe. Cene racinc,
&.
le jusque 1'o
r\
en tire, onr une vcrm
Ji
attral'tive, qu'1ls poutfent
dchors les profondes humeurs.
Si
on les applique
avcc un peu de circ
&:
d'en'cens, ils Orcnc rot11es
fones de meunriffures
,
mais il ne faut pas lai!for
l'cmp15.tre plus de deux heurc:s. Plinc
dit
que c'eíl:
~f
r
~~:~ir;:~e~!~º/?~~~~.c:~~~c:~~~~~(~~~t~~~fo~~
le y1fagc rout mcurtn:Theophraftc ditque
la
Thap–
Íl:l
croit en pluftt:urs heux ,
&
paniculiercmem
::i.u
1c:rritoired'ArhenesoU
les·b~tes
du P3ysn'cn man–
gent poinc, ma1s que cc:llesqui viennent des licut
éloignés en mangcm,
&
qu'1l faut neceifaircment
ou qu'clles mcurcnr , ou que le venere lcur
lichc:~
~;\c·~J'~ª~~e;;;:r~~1:~é~Jeªral~stéG;;~:Ufc~;~;º~
découvc:rcc:.
TH E
T~i~~-f~~~~~~~~~,~~~e;~~~n·o~~:a~;:~c;:su~~!~;
·Orientales , ma1s auOi
la.
remcur~
de cene feuillc
dont on fa1t une boiffon alfés agrc:able par l'addi–
cion du fuere. Cene: feuille
dl
celle d'.un arbriílC:au
qui s'écend en diverfes pecites branchc:s
&
qui crolc
en aífés grande quanacé autour de
Peic.in&
de
Nanxin daos
la
Chme.
II
en crolr auffi en plufieurs
endroirs du Japon oU
11
ell appcllé
Cha
ou
Tcha.
Le Thé c:ft une fcu1\le verte , mince, pointue par
un bouc, arrondie par l'aurre
&
découpée un peu
rouc at11our. Au miheu de ch::i.que feuiHe il.y a une
moyenne nervure, d'oU foncm quamiré
de
pc:circs
:~~~gr:~r
5
~~~~s
1
~c~~~:d:::i.~~e;t, p~1~:uu~~ 'fii;~
fort
pamcuhcrc. Chacune enferme deux ou rrois
fruits tcls 'lue l'Arcca ,d'un gris de fouris au deíli.1s,
&
garnis au dedans d'une am:10de blanche ,
fon
ai–
ft:e
i
fe vermoudreo Cer arbriffeau polúfc en Ecé
fa,
b~~~~~r~e~~eurde;1~~t
0
1~~~~~~.ªss!e~~;~~~e~~o~:
rev~rucs
de Aeurs blanches
&
j:\Unes
,
•dentclées
&
poinrucs depuis le
b.tsjníqu'au hauc. Le Thé de la
Chine a fes feuilles plus grandes , d'un ven plus
brun,
&
d
une odturbien moins doucc que le:
Cha
~~a~~~~;~1~in~a~~e:~~~t~tre~1~~;~~l~fi~: ~~~t~i~
~~~~~u~ci:~~~~~t::i°d~u~~ngr~~u~:rir;~~~ehée~
la plitpan de
feS
fcuilles pt:tires
&
dclicates.
Lo.rf–que ces feuillcs fe font un peu clilatécs dans l'eau
chaude, elles reprcnnem leur prcmierc vcrdeur,
&
aprCs une infufion fuffifantc, clics donncnt
:i
l'eau une reimurc d'un jaunc !dair
&
verdicre ,
m:
i.isd'un gofit
&
d'uhe odeur
Ít
pbifame , qu'il
femble que la violctte
&
l'ambre mCmc
y
ayent
quclque pan.
Cela
fe connoit quand
m~me
on
ap~
proche fes fcuilles du ncz, ouqu'on les miche av01nr
qu'cllcs ayem été mifes en infufion. Elles n'om
qu'une legere afüiél:ion
&
une meHiocre amermme.
Le metham Thé au contrain! a fes fc:uilles bien
plus gr.J.ndes
&
plus épaiílC:s,
&
;cUes dcmeurcnc
d'un bntn
cnfonc~.
Apt'l!s mCme que l'c:tu chaude
lesa dilatéts , elles n'ont prefque peine d'odeur,
&.
l'on découvre par b bngue qu'cllcs ont bcau–
coup d':unertume
&
d'all-ríél:ion. T1vernier affure
que la A:cur du Cha, qui n'cft autre chofe que la
feuille du plus fin Thé d,1 Japon, íe vend jufqu'd
cinq cens francs 11 tivre dans le Japon mCme ,
&
qu'on en erouve de ht Chine
:l
cenr fols ou
a
fu:
fmncs.
les
Japonhois
&
les Chinois l'é:rhangenr
roüjoud Vofomicrs poíds po'ur poid,,
&
quelqu; ..